Dans une déclaration faite dimanche, le Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, s’est déclaré profondément préoccupé par l’évolution de la situation au Honduras, appelant à la réintégration des autorités démocratiquement élues. Ban Ki-moon appelle instamment à la réintégration des représentants du pays démocratiquement élus et au plein respect des droits de l’homme, dont les garanties de sécurité pour le Président Zelaya, les membres de sa famille et de son gouvernement. Il demande à tous les Honduriens de s’engager dans la paix dans un esprit de réconciliation pour résoudre leurs différends. Le Secrétaire général croit fermement que les efforts nationaux et internationaux permettront de promouvoir une solution pacifique à la crise par des moyens démocratiques. L’Organisation des Nations unies est prête à fournir son aide pour surmonter cette crise, souligne le Secrétaire général. Selon la presse, dimanche, les forces armées du Honduras ont expulsé le président Manuel Zelaya qui était sur le point d’organiser une consultation populaire jugée illégale par la Cour suprême de ce pays. Le président du Congrès, Roberto Micheletti, a été désigné quelques heures plus tard nouveau chef de l’Etat du Honduras par le parlement. Par ailleurs, le 29 juin, à la demande de plusieurs Etats membres, le président de l’Assemblée générale de l’Onu, Miguel d’Escoto Brockmann, a convoqué une réunion de l’organe qu’il préside, en vue d’examiner la situation en Amérique Centrale.
C. Fiankan-Bokonga
Correspondance particulière
C. Fiankan-Bokonga
Correspondance particulière