Présidentielle du 29 novembre. C’est mal parti ! Nous n’avons pas eu tort de l’annoncer dans notre parution d’hier. En tout cas, c’est la nette impression qui se dégage après avoir écouté la déclaration de guerre du chef d’état-major, le général de division, Philippe Mangou, jeudi sur les antennes de la télévision nationale. Le Cema qui a engagé une vaste tournée dans les casernes pour s’entretenir avec la hiérarchie de la police nationale, de la gendarmerie nationale, du groupement des sapeurs pompiers militaires, des bataillons et groupements de soutiens, de l’Empt, de l’armée de l’air et de la garde républicaine a lancé un sévère avertissement contre les « fauteurs de coups d’Etat » qui menacent, à ses yeux, le processus de paix en cours. Le reporter de la télévision nationale, Louis Adjé, n’a pas eu tort de dire que « le grand chef est descendu dans l’arène pour dire à ses collaborateurs leur rôle et leur indiquer comment les jouer efficacement contre les impénitents vendeurs d’illusions toujours aux abords des camps militaires à la recherche des bras séculiers. » Il faut le reconnaître, la récente sortie du président du Rdr Alassane Ouattara dans la Vallée du Bandaman sur l’opération ‘‘Dignité’’ de novembre 2004 a provoqué un véritable tsunami dans le camp présidentiel. Après Bro Grébé, Gervais Coulibaly, il ne manquait plus que le ‘‘général trois étoiles’’, concepteur de l’opération Dignité, pour boucler la boucle. On croirait entendre le président du Fpi. « Si demain, ils recommencent comme ils l’ont fait, ils nous trouveront sur leur chemin. Et alors, nous serons impitoyables et nous défendrons notre pays avec beaucoup de rigueur. Nous défendrons notre peuple avec beaucoup de détermination. Qu’ils se le tiennent pour dit. » Cette entrée fracassante de Mangou dans l’arène …
politique inquiète.
Jean roche Kouamé
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Jean roche Kouamé