Des efforts pour améliorer la qualité du cacao. Après les cérémonies d’Abengourou, Daloa et Issia, la société Armajaro Côte d 'Ivoire a encore fait des heureux, parmi les producteurs de cacao. Mercredi dernier, au Golf Hôtel à Cocody, elle a bouclé la série de distribution de primes aux coopératives et aux paysans, membres des projets PPDC (production durable certifiée) et Armajaro/ICCO.
Responsable Afrique pour le groupe Armajaro, M. Loïc Folloroux, a indiqué que ces projets de qualité et de durabilité permettent aux paysans d’améliorer de « manière optimale » la rentabilité de leurs plantations et la qualité produite de celles-ci. « C’est donc pour les paysans plus de quantité et une meilleure qualité, qui se traduisent par une augmentation des revenus du paysan » a-t-il commenté, avant de remarquer que dès la deuxième année (de l’exécution du projet), une coopérative et ses membres sont totalement indépendants. Car, ajoutera M. Folloroux, « ils savent comment certifier leur cacao, comment le financer, et à qui le vendre, par quel organisme se former si le besoin se ressent. C’est cela la fierté d’Armajaro et de tous les membres du projet ».
M. Folloroux a, par ailleurs, révélé que pour cette campagne 2009/2009, ces deux projets représentent 8 000 tonnes de cacao certifié ou sous le label Armajaro/ICCO, soit 650 millions de FCFA de primes versés à part égale aux paysans et coopératives en plus du prix du cacao ordinaire. Ce qui représente, estimera t-il, un milliard de FCFA en formation et équipement. Et surtout fait d’Armajaro, le leader de la traçabilité et de la durabilité en Côte d’Ivoire. Toutefois, sa structure ne compte pas s’arrêter là. « Pour la prochaine campagne (2009/2010), nous allons tripler voire quadrupler notre volume certifié et sous le label qualité Armajaro/ICCO, soit atteindre 20 000 à 30 000 tonnes. Ce sera donc en primes payées aux paysans et coopératives, à part égale, 1,5 à 2,5 milliards de FCFA. De plus, Armajaro fera un investissement en formation et équipement de 1milliard à 1,5 milliards » a révélé M. Folloroux, en précisant que Armajaro en Afrique de l’Ouest, c’est 200 000 tonnes de cacao.
Directeur général d’Armajaro Côte d’Ivoire, M. Koné Ismaël a indiqué que ces projets sont en priorité destinés aux paysans et aux coopératives. Il a ensuite insisté sur la durabilité et la responsabilité sociale dans le cacao qui sont, à ses yeux, des « tendances fortes et inévitables motivées par le consommateur du chocolat ». Quand M. Jacques Kouakou se réjouissait, au nom des coopératives du projet, de cette initiative qui leur a permis d’augmenter leurs revenus. Notons qu’avec le projet PPDC, les coopératives, qui appliquent les principes sociaux et environnementaux de ‘‘RainForest Alliance ’’( un organisme de certification) permettant de lutter par exemple contre la dégradation des sols, des ressources d’eau, l’abattage sauvage des arbres… reçoivent d’Armajaro une prime de 100 FCFA par kilo, dont la moitié est réservée à la coopérative et l’autre moitié aux producteurs.
Y. Sangaré
Responsable Afrique pour le groupe Armajaro, M. Loïc Folloroux, a indiqué que ces projets de qualité et de durabilité permettent aux paysans d’améliorer de « manière optimale » la rentabilité de leurs plantations et la qualité produite de celles-ci. « C’est donc pour les paysans plus de quantité et une meilleure qualité, qui se traduisent par une augmentation des revenus du paysan » a-t-il commenté, avant de remarquer que dès la deuxième année (de l’exécution du projet), une coopérative et ses membres sont totalement indépendants. Car, ajoutera M. Folloroux, « ils savent comment certifier leur cacao, comment le financer, et à qui le vendre, par quel organisme se former si le besoin se ressent. C’est cela la fierté d’Armajaro et de tous les membres du projet ».
M. Folloroux a, par ailleurs, révélé que pour cette campagne 2009/2009, ces deux projets représentent 8 000 tonnes de cacao certifié ou sous le label Armajaro/ICCO, soit 650 millions de FCFA de primes versés à part égale aux paysans et coopératives en plus du prix du cacao ordinaire. Ce qui représente, estimera t-il, un milliard de FCFA en formation et équipement. Et surtout fait d’Armajaro, le leader de la traçabilité et de la durabilité en Côte d’Ivoire. Toutefois, sa structure ne compte pas s’arrêter là. « Pour la prochaine campagne (2009/2010), nous allons tripler voire quadrupler notre volume certifié et sous le label qualité Armajaro/ICCO, soit atteindre 20 000 à 30 000 tonnes. Ce sera donc en primes payées aux paysans et coopératives, à part égale, 1,5 à 2,5 milliards de FCFA. De plus, Armajaro fera un investissement en formation et équipement de 1milliard à 1,5 milliards » a révélé M. Folloroux, en précisant que Armajaro en Afrique de l’Ouest, c’est 200 000 tonnes de cacao.
Directeur général d’Armajaro Côte d’Ivoire, M. Koné Ismaël a indiqué que ces projets sont en priorité destinés aux paysans et aux coopératives. Il a ensuite insisté sur la durabilité et la responsabilité sociale dans le cacao qui sont, à ses yeux, des « tendances fortes et inévitables motivées par le consommateur du chocolat ». Quand M. Jacques Kouakou se réjouissait, au nom des coopératives du projet, de cette initiative qui leur a permis d’augmenter leurs revenus. Notons qu’avec le projet PPDC, les coopératives, qui appliquent les principes sociaux et environnementaux de ‘‘RainForest Alliance ’’( un organisme de certification) permettant de lutter par exemple contre la dégradation des sols, des ressources d’eau, l’abattage sauvage des arbres… reçoivent d’Armajaro une prime de 100 FCFA par kilo, dont la moitié est réservée à la coopérative et l’autre moitié aux producteurs.
Y. Sangaré