Le marché bancaire ivoirien est pris d'assaut. Access Bank espère bouleverser la hiérarchie en donnant du sang neuf à l'économie ivoirienne.
Pour une économie post-conflit comme celle de la Côte d'ivoire, il faut sans doute un secteur financier solide. Les banques nigérianes ne manquent pas de flair et elles sont en pleine offensive en vue d'investir le marché ivoirien. Après United Bank of Africa (UBA), c'est Access Bank qui s'installe sur les bords de la lagune Ebrié. Le top départ des activités va être donné aujourd'hui en présence du chef de l'Etat. Selon le directeur général Amadou Ly, le buisines plan se résume ainsi : fournir aux opérateurs économiques et autres porteurs de projets, les fonds et l'assistance nécessaire à leurs entreprises. Il s'agit pour les dirigeants de l'établissement bancaire de stimuler la relance et donner au tissu économique ivoirien, un visage bien plus rayonnant. De nombreux hommes d'affaires, dit-il, ont été identifiés dans le secteur des PME-PMI pour constituer des partenaires potentiels et servir de catalyseurs en vue de la réalisation des objectifs de développement. «L'avènement des banques nigérianes peut contribuer au développement de l'économie ivoirienne. Elles pourront générer d'importantes potentialités destinées à la création d'emplois et à la croissance du Produit intérieur brut (Pnb) », analyse Magatt Diop, conseiller en monétique auprès de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (Bceao). En effet, Access Bank s'est engagée à devenir le moteur de la croissance socio-économique de la Côte d'Ivoire et de la Cedeao en facilitant les échanges régionaux.
La banque, par sa stratégie d'expansion à travers le continent, a l'ambition de renforcer les relations commerciales entre les pays du continent. Amadou Ly confirme qu'elle en a les moyens. Selon lui, Access Bank connaît l'une des plus fortes croissances dans le secteur sur le continent africain, en maintenant un taux de croissance à trois chiffres au cours des six dernières années. La banque est actuellement classée 359ème au niveau mondial selon le dernier classement du top 1000 mondial des banques par le magazine des banques et 11ème en Afrique par le magazine des banques africaines. La semaine dernière, une des filiales du groupe Access Bank a remporté le prix Adam Smith 2009 dans la catégorie «réalisation interne et sous-traitance», indique l'agence Afrique en Ligne.
Access Bank, le fer de lance
Cette distinction instituée par la revue britannique «Treasure Today» récompense les meilleures pratiques et l'innovation dans le domaine des services de trésorerie. Les autorités ivoiriennes se réjouissent de la ruée des institutions bancaires. Elles espèrent ainsi accompagner les populations à s'inscrire dans l'économie formelle soutenue par la bancarisation. Celle-ci se distingue par des taux très bas : entre 15% et 20%. Avec la faiblesse de ce taux et la monnaie scripturale qui plafonne à près de 65 % laissant seulement le tiers à la monnaie fiduciaire, il reste beaucoup de marge de manœuvre aux institutions financières pour innover à la fois sur le plan de la diversification des produits et services et sur le plan de la reconnaissance du client « roi ». Un vrai défi. Selon les experts, ces taux bas sont des obstacles à l'amélioration de la croissance économique et à sa stabilisation. Dans un tel contexte, soulignent-ils, l'objectif de bancarisation de masse devrait accélérer le développement économique. En clair, outre la nécessité de l'accès aux services bancaires pour une société moderne, la fourniture des services financiers aux populations les plus démunies est un vecteur de lutte contre la pauvreté. Les pouvoirs publics étudient les entraves à cette bancarisation et voient dans quelle mesure elle peut effectivement être porteuse d'opportunités pour les différents agents économiques. «Nous savons que la floraison des banques est une bonne choses. Le secteur compte des établissements qui exercent une activité de banque universelle caractérisée par une structure dominée par des groupes internationaux qui contrôlent près de 70% du marché. je pense notamment à Acess Bank. Nous allons améliorer l'environnement », explique Magloire Kouamé, administrateur des services financiers au ministère de l'Economie et des Finances. Mais malgré, l'activisme des banques nigérianes dans l'espace ivoirien, les banques françaises conservent des positions fortes notamment la BNP, la Société Générale le Crédit Agricole etc.
Lanciné Bakayoko
Pour une économie post-conflit comme celle de la Côte d'ivoire, il faut sans doute un secteur financier solide. Les banques nigérianes ne manquent pas de flair et elles sont en pleine offensive en vue d'investir le marché ivoirien. Après United Bank of Africa (UBA), c'est Access Bank qui s'installe sur les bords de la lagune Ebrié. Le top départ des activités va être donné aujourd'hui en présence du chef de l'Etat. Selon le directeur général Amadou Ly, le buisines plan se résume ainsi : fournir aux opérateurs économiques et autres porteurs de projets, les fonds et l'assistance nécessaire à leurs entreprises. Il s'agit pour les dirigeants de l'établissement bancaire de stimuler la relance et donner au tissu économique ivoirien, un visage bien plus rayonnant. De nombreux hommes d'affaires, dit-il, ont été identifiés dans le secteur des PME-PMI pour constituer des partenaires potentiels et servir de catalyseurs en vue de la réalisation des objectifs de développement. «L'avènement des banques nigérianes peut contribuer au développement de l'économie ivoirienne. Elles pourront générer d'importantes potentialités destinées à la création d'emplois et à la croissance du Produit intérieur brut (Pnb) », analyse Magatt Diop, conseiller en monétique auprès de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (Bceao). En effet, Access Bank s'est engagée à devenir le moteur de la croissance socio-économique de la Côte d'Ivoire et de la Cedeao en facilitant les échanges régionaux.
La banque, par sa stratégie d'expansion à travers le continent, a l'ambition de renforcer les relations commerciales entre les pays du continent. Amadou Ly confirme qu'elle en a les moyens. Selon lui, Access Bank connaît l'une des plus fortes croissances dans le secteur sur le continent africain, en maintenant un taux de croissance à trois chiffres au cours des six dernières années. La banque est actuellement classée 359ème au niveau mondial selon le dernier classement du top 1000 mondial des banques par le magazine des banques et 11ème en Afrique par le magazine des banques africaines. La semaine dernière, une des filiales du groupe Access Bank a remporté le prix Adam Smith 2009 dans la catégorie «réalisation interne et sous-traitance», indique l'agence Afrique en Ligne.
Access Bank, le fer de lance
Cette distinction instituée par la revue britannique «Treasure Today» récompense les meilleures pratiques et l'innovation dans le domaine des services de trésorerie. Les autorités ivoiriennes se réjouissent de la ruée des institutions bancaires. Elles espèrent ainsi accompagner les populations à s'inscrire dans l'économie formelle soutenue par la bancarisation. Celle-ci se distingue par des taux très bas : entre 15% et 20%. Avec la faiblesse de ce taux et la monnaie scripturale qui plafonne à près de 65 % laissant seulement le tiers à la monnaie fiduciaire, il reste beaucoup de marge de manœuvre aux institutions financières pour innover à la fois sur le plan de la diversification des produits et services et sur le plan de la reconnaissance du client « roi ». Un vrai défi. Selon les experts, ces taux bas sont des obstacles à l'amélioration de la croissance économique et à sa stabilisation. Dans un tel contexte, soulignent-ils, l'objectif de bancarisation de masse devrait accélérer le développement économique. En clair, outre la nécessité de l'accès aux services bancaires pour une société moderne, la fourniture des services financiers aux populations les plus démunies est un vecteur de lutte contre la pauvreté. Les pouvoirs publics étudient les entraves à cette bancarisation et voient dans quelle mesure elle peut effectivement être porteuse d'opportunités pour les différents agents économiques. «Nous savons que la floraison des banques est une bonne choses. Le secteur compte des établissements qui exercent une activité de banque universelle caractérisée par une structure dominée par des groupes internationaux qui contrôlent près de 70% du marché. je pense notamment à Acess Bank. Nous allons améliorer l'environnement », explique Magloire Kouamé, administrateur des services financiers au ministère de l'Economie et des Finances. Mais malgré, l'activisme des banques nigérianes dans l'espace ivoirien, les banques françaises conservent des positions fortes notamment la BNP, la Société Générale le Crédit Agricole etc.
Lanciné Bakayoko
