M. Abel Gbakayoro Christian Djohoré, Directeur de cabinet du secrétaire national à l'économie et des finances des Fn situe son engagement pour le paiement des factures Cie/Sodeci auprès des populations des zones Cno.
Pourquoi avez-vous pris l'initiative de demander aux populations de payer les factures du courant et de l'eau dans les zones Cno.
En effet, j'ai pris sur moi, cette initiative suite aux instructions que Monsieur le Premier ministre a données depuis la cérémonie de présentation de vœux de la population, de parcourir monts et vaux pour sensibiliser les populations des régions Cno afin qu'elles acceptent de renouer avec un comportement citoyen, j'allais dire républicain. Figurez-vous qu'elles avaient perdu le réflexe de visiter les caisses de la Cie et de la Sodeci depuis près de huit ans. Il fallait qu'un cadre des forces nouvelles prenne sur lui d'entretenir les consommateurs afin de renflouer un tant soit peu, les caisses de ces deux sociétés. Nous avons visité toutes les villes et Dieu aidant, les populations ont adhéré comme un seul homme à notre message.
On vous a vu sur plusieurs fronts notamment lors de l'opération unicité des caisses de l’Etat. Quel est l'état des lieux, aujourd'hui ?
Je dirais que partout où il s'agira d'actions d'éclat pour l'application stricto sensu de l'accord politique de Ouagadougou, je répondrai présent. Il ne faut pas perdre de vue que nous avons travaillé de concert avec les agents du ministère de l'Economie et des Finances que je tiens d'ailleurs à féliciter au passage. Aujourd'hui, l'affluence est de mise aussi bien au guichet unique automobile qu'à la direction régionale des impôts. Après moult actions de sensibilisations menées, le résultat est probant. L'Etat est en train de renouer avec ses prérogatives régaliennes et cela est loin d'être une lubie. Les stratégies concoctées par le directeur régional des impôts de Bouaké permettent d'ores et déjà d'augurer des lendemains meilleurs. A ce jour, la quasi-totalité des établissements financiers et bancaires est sur place et la sécurité est assurée. La Bank of Africa vient de clôturer le bal. Les populations en général et le microcosme des transporteurs ont commencé à régler leurs factures d'assurance et nous n'avons pas manqué de le leur signifier. Les fonctionnaires quant à eux, souscrivent en grand nombre à l'assurance-vie. Tout ceci n'était pas imaginable, il y a quelques mois. L'un dans l'autre, nous pouvons affirmer que l'opération unicité des caisses est un succès. Et nous poursuivrons la sensibilisation. Car, il est de notoriété, que la répétition est pédagogique. Nous devons tous prendre le ticket pour le retour de la normalité et cela est loin d'être une vue de l'esprit chez nous ici.
Revenons à la campagne pour le paiement effectif des factures cie/sodeci. Qu'avez-vous précisément dit à vos interlocuteurs ?
Une chose est de régler ses factures à temps, une autre est d'économiser l'énergie. Aussi avons-nous mis un point d'honneur à demander aux populations d'économiser autant que faire se peut d'énergie qui n'est forcément pas renouvelable. Il est vrai que certains ont pu jouer avec les ressources à un moment. Mais, force revient à un comportement citoyen. Dès qu'on sort d'une pièce, il faut absolument appuyer sur l'interrupteur non sans veiller à arrêter le ventilateur ou le climatiseur. D'autre part, il faut veiller à recourir à l'expertise d'un plombier dès lors qu'il y a une fuite d'eau. Idem pour les tuyaux cassés ou défaillants. Cela va de soi ! Il fallait que nos parents le sachent afin que notre cher pays ne connaisse plus de délestage ou de pénurie d'eau. Une fronde est vite arrivée. Alors pour éviter ces turpitudes, il nous faut changer de comportement. Nous devrons à quelque niveau que nous nous situons, répondre de nos actes devant le tribunal de l'histoire. Et nous avons moult obligations devant la génération montante à qui nous devons léguer un héritage digne de ce nom.
Avez-vous reçu un feed-back concluant ?
Tout à fait. Vous pourrez constater de visu que les caisses de ces deux entreprises sont prises d'assaut partout où nous sommes passés et cela nous conforte à remercier vivement les populations qui ont toujours compris les messages forts du Premier ministre Guillaume Kigbafory Soro. Nous n'avons donc pas prêché dans le désert. Loin s'en faut! Nous profitons de la situation pour les féliciter et leur dire que prendre en compte leurs desiderata constitue la prunelle des yeux des autorités des forces nouvelles.
Entretien réalisé à Bouaké par
Yolande.sepenedio@gmail.com
Pourquoi avez-vous pris l'initiative de demander aux populations de payer les factures du courant et de l'eau dans les zones Cno.
En effet, j'ai pris sur moi, cette initiative suite aux instructions que Monsieur le Premier ministre a données depuis la cérémonie de présentation de vœux de la population, de parcourir monts et vaux pour sensibiliser les populations des régions Cno afin qu'elles acceptent de renouer avec un comportement citoyen, j'allais dire républicain. Figurez-vous qu'elles avaient perdu le réflexe de visiter les caisses de la Cie et de la Sodeci depuis près de huit ans. Il fallait qu'un cadre des forces nouvelles prenne sur lui d'entretenir les consommateurs afin de renflouer un tant soit peu, les caisses de ces deux sociétés. Nous avons visité toutes les villes et Dieu aidant, les populations ont adhéré comme un seul homme à notre message.
On vous a vu sur plusieurs fronts notamment lors de l'opération unicité des caisses de l’Etat. Quel est l'état des lieux, aujourd'hui ?
Je dirais que partout où il s'agira d'actions d'éclat pour l'application stricto sensu de l'accord politique de Ouagadougou, je répondrai présent. Il ne faut pas perdre de vue que nous avons travaillé de concert avec les agents du ministère de l'Economie et des Finances que je tiens d'ailleurs à féliciter au passage. Aujourd'hui, l'affluence est de mise aussi bien au guichet unique automobile qu'à la direction régionale des impôts. Après moult actions de sensibilisations menées, le résultat est probant. L'Etat est en train de renouer avec ses prérogatives régaliennes et cela est loin d'être une lubie. Les stratégies concoctées par le directeur régional des impôts de Bouaké permettent d'ores et déjà d'augurer des lendemains meilleurs. A ce jour, la quasi-totalité des établissements financiers et bancaires est sur place et la sécurité est assurée. La Bank of Africa vient de clôturer le bal. Les populations en général et le microcosme des transporteurs ont commencé à régler leurs factures d'assurance et nous n'avons pas manqué de le leur signifier. Les fonctionnaires quant à eux, souscrivent en grand nombre à l'assurance-vie. Tout ceci n'était pas imaginable, il y a quelques mois. L'un dans l'autre, nous pouvons affirmer que l'opération unicité des caisses est un succès. Et nous poursuivrons la sensibilisation. Car, il est de notoriété, que la répétition est pédagogique. Nous devons tous prendre le ticket pour le retour de la normalité et cela est loin d'être une vue de l'esprit chez nous ici.
Revenons à la campagne pour le paiement effectif des factures cie/sodeci. Qu'avez-vous précisément dit à vos interlocuteurs ?
Une chose est de régler ses factures à temps, une autre est d'économiser l'énergie. Aussi avons-nous mis un point d'honneur à demander aux populations d'économiser autant que faire se peut d'énergie qui n'est forcément pas renouvelable. Il est vrai que certains ont pu jouer avec les ressources à un moment. Mais, force revient à un comportement citoyen. Dès qu'on sort d'une pièce, il faut absolument appuyer sur l'interrupteur non sans veiller à arrêter le ventilateur ou le climatiseur. D'autre part, il faut veiller à recourir à l'expertise d'un plombier dès lors qu'il y a une fuite d'eau. Idem pour les tuyaux cassés ou défaillants. Cela va de soi ! Il fallait que nos parents le sachent afin que notre cher pays ne connaisse plus de délestage ou de pénurie d'eau. Une fronde est vite arrivée. Alors pour éviter ces turpitudes, il nous faut changer de comportement. Nous devrons à quelque niveau que nous nous situons, répondre de nos actes devant le tribunal de l'histoire. Et nous avons moult obligations devant la génération montante à qui nous devons léguer un héritage digne de ce nom.
Avez-vous reçu un feed-back concluant ?
Tout à fait. Vous pourrez constater de visu que les caisses de ces deux entreprises sont prises d'assaut partout où nous sommes passés et cela nous conforte à remercier vivement les populations qui ont toujours compris les messages forts du Premier ministre Guillaume Kigbafory Soro. Nous n'avons donc pas prêché dans le désert. Loin s'en faut! Nous profitons de la situation pour les féliciter et leur dire que prendre en compte leurs desiderata constitue la prunelle des yeux des autorités des forces nouvelles.
Entretien réalisé à Bouaké par
Yolande.sepenedio@gmail.com