L'assemblée générale que vous avez convoquée le week-end dernier, a capoté. Peut-on en savoir les raisons de cette dislocation ?
Il ne s'agit pas d'une dislocation. Il s'agissait d'une assemblée générale extraordinaire régulièrement convoquée, à laquelle tous les neufs syndicats signataires de la motion de grève ont convié leurs militants, qui était prévue pour faire le bilan de notre lutte. Après avoir passé aux informations sur les acquis, nous sommes arrivés sur la conduite à tenir. L'assemblée générale a estimé qu'il fallait continuer l'arrêt de travail. Etant souveraine, elle a adopté de continuer l'arrêt de travail. C'est sur les modalités qu'il y a eu des problèmes. Un groupe de personnes voulait une grève sans service minimum. Et d'autres sont partisans d'une grève avec service minimum. Nous, nous avons dit clairement que : Si nous devons faire une grève, nous devons respecter la loi. Ce sont donc les deux groupes qui se sont affrontés, par des invectives et parfois même avec des injures. Le ton est monté et l'indiscipline a pris le dessus. La foule était difficile à maîtriser. Malgré nos interpellations, les secrétaires généraux, séances tenantes, ont pris la décision de faire suspendre les travaux de l'assemblée générale, de convoquer une autre Assemblée générale le 18 juillet prochain, et d'appeler à la reprise des services par tous les militants. D'où la suspension de la grève pour une durée de deux semaines.
Suite à tout se qui se passe, on a l'impression que la base ne respecte plus le mot d'ordre de la hiérarchie ?
Ce n'est pas une question de ce que, la base ne respecte plus la hiérarchie. Vous conviendrez avec nous que, c'est une assemblée générale qui regroupe les neufs syndicats. Il peut donc y avoir des trouble-fêtes dans nos rangs. Les extrémités des bords ont tout d'abord voulu avoir un certain nombre de choses. Ce que les autres n'ont pas voulu. Parce qu'en fait, il ne faut pas trop tirer sur la corde pour éviter du désordre dans le pays. C'est donc cette indiscipline que nous n'avons pas acceptée d'autorité. Les secrétaires généraux que nous sommes, nous avons pris nos responsabilités pour mettre fin aux travaux de l'Assemblée générale et puis donner la conduite à tenir la semaine prochaine.
En votre qualité de Secrétaire général, quelle est votre position sur cette question de "travail avec un service minimum et travail sans service minimum ? "
Je ne coiffe pas les autres syndicats. Les neufs syndicats sont autonomes. Je ne suis que le porte-parole des neufs syndicats. Ma position sur le service minimum, j'ai toujours dit : Respectons la loi.
Jean-Baptiste Essis
lorgbellelesouabhotmail.fr
Il ne s'agit pas d'une dislocation. Il s'agissait d'une assemblée générale extraordinaire régulièrement convoquée, à laquelle tous les neufs syndicats signataires de la motion de grève ont convié leurs militants, qui était prévue pour faire le bilan de notre lutte. Après avoir passé aux informations sur les acquis, nous sommes arrivés sur la conduite à tenir. L'assemblée générale a estimé qu'il fallait continuer l'arrêt de travail. Etant souveraine, elle a adopté de continuer l'arrêt de travail. C'est sur les modalités qu'il y a eu des problèmes. Un groupe de personnes voulait une grève sans service minimum. Et d'autres sont partisans d'une grève avec service minimum. Nous, nous avons dit clairement que : Si nous devons faire une grève, nous devons respecter la loi. Ce sont donc les deux groupes qui se sont affrontés, par des invectives et parfois même avec des injures. Le ton est monté et l'indiscipline a pris le dessus. La foule était difficile à maîtriser. Malgré nos interpellations, les secrétaires généraux, séances tenantes, ont pris la décision de faire suspendre les travaux de l'assemblée générale, de convoquer une autre Assemblée générale le 18 juillet prochain, et d'appeler à la reprise des services par tous les militants. D'où la suspension de la grève pour une durée de deux semaines.
Suite à tout se qui se passe, on a l'impression que la base ne respecte plus le mot d'ordre de la hiérarchie ?
Ce n'est pas une question de ce que, la base ne respecte plus la hiérarchie. Vous conviendrez avec nous que, c'est une assemblée générale qui regroupe les neufs syndicats. Il peut donc y avoir des trouble-fêtes dans nos rangs. Les extrémités des bords ont tout d'abord voulu avoir un certain nombre de choses. Ce que les autres n'ont pas voulu. Parce qu'en fait, il ne faut pas trop tirer sur la corde pour éviter du désordre dans le pays. C'est donc cette indiscipline que nous n'avons pas acceptée d'autorité. Les secrétaires généraux que nous sommes, nous avons pris nos responsabilités pour mettre fin aux travaux de l'Assemblée générale et puis donner la conduite à tenir la semaine prochaine.
En votre qualité de Secrétaire général, quelle est votre position sur cette question de "travail avec un service minimum et travail sans service minimum ? "
Je ne coiffe pas les autres syndicats. Les neufs syndicats sont autonomes. Je ne suis que le porte-parole des neufs syndicats. Ma position sur le service minimum, j'ai toujours dit : Respectons la loi.
Jean-Baptiste Essis
lorgbellelesouabhotmail.fr
