Dans le but de se rapprocher davantage de ses clients et des populations, la nouvelle équipe dirigeante des Grands moulins d'Abidjan (Gma), avec à sa tête Félix Diouf, était face à la presse écrite et audiovisuelle au cours d'un déjeuner de presse. C'était le jeudi 2 juillet dernier à l'hôtel Pullman au Plateau. "Il est vrai que nous ne sommes pas exempts d'erreurs. Actuellement, nous avons mis en place tout un dispositif technique pour corriger toute erreur éventuelle. Le processus de fabrication de la farine est fiable avec des contrôles journaliers à chaque étape. Il faut qu'on sorte de la psychose de la qualité de la farine. Nous avons pour raison de bien nous occuper de nos clients. Car, pour nous, l'essentiel c'est le consommateur pour qui nous avons fait un travail d'amélioration des coûts. Les Grands moulins d'Abidjan veulent mettre la farine au centre de la consommation de la population ivoirienne", a dit d'entrée Félix Diouf, directeur général du groupe Gma. A tous ceux qui douteraient de la qualité de farine produite par les Gma, M. Diouf rassure qu'il n'y a rien à craindre. Dans la mesure où ces produits sont soumis à des contrôles biologiques dans des laboratoires de référence tels que l'Institut Pasteur d'Abidjan et d'autres laboratoires en France. Aussi, s'appuie-t-il sur les documents d'analyse de conformité de l'institution étatique ivoirienne, Codinorm, qui valide la qualité des produits Gma avant leur mise sur le marché. Ce qui, à l'en croire, atteste que la farine issue du processus de production des Gma est conforme aux exigences requises suivantes : analyse, microbiologie, protéine, finesse, teneur en cendre, humidité, etc. Mieux, dira le patron des Gma, la farine des Gma est de qualité, enrichie en fer, en acide folique et propre à la consommation humaine. Avant de faire savoir qu'aujourd'hui, compte tenu de la baisse des coûts de la matière première, le blé, sur le marché mondial, les responsables de cette société ont revu à la baisse le prix du sac de farine de 50 kg. De 19000 Fcfa l'année dernière, il est à ce jour à 9500 Fcfa. Soit une baisse de 50%. Aussi, cette baisse s'explique t-elle à un degré moindre, selon M.Diouf, par le souci des Gma d'élargir davantage le nombre de consommateurs de farine en Côte d'Ivoire. Pour lui, le prix actuel du sac de la farine donne aux boulangers et pâtissiers une marge bénéficiaire non négligeable sur le nombre de pain fabriqué, pourvu qu'ils aient un bon emplacement pour exercer et des employés bien formés. C'est à juste titre que dans le cadre de sa politique d'investissement et de formation des jeunes, le groupe Gma, leader des minoteries en Eburnie, a mis en place un projet novateur qui a permis de créer une quarantaine de boulangeries baptisées "Top Pain" dans le district d'Abidjan et la formation de boulangers professionnels pour offrir du pain de qualité aux consommateurs. Quant à la concurrence avec l'entrée en scène de deux autres minoteries, les Gma, eu égard à l'optimisme de ses responsables, affichent une sérénité. Dans la mesure où ses ventes composées essentiellement de la farine boulangère, pâtissière et biscuitière ont connu une hausse de 30%. Signalons à toutes fins utiles qu'à cette rencontre avec les animateurs de la presse, les Gma ont eu le soutien de la Fédération interprofessionnelle des boulangers et pâtissiers de Côte d'Ivoire (Fipbpci) représentée par une forte délégation.
Coulibaly N'Golo A.aboubackr@yahoo.fr
Coulibaly N'Golo A.aboubackr@yahoo.fr
