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Politique Publié le jeudi 9 juillet 2009 | Le Patriote

Menace sur le processus électoral - Un ban pour le PM et la CEI !

Le recensement électoral a pris fin depuis le 30 juin dernier. Que de chemin parcouru et d’obstacles franchis! L’honnêteté intellectuelle nous impose de reconnaître le rôle combien capital de deux institutions que sont la Primature et la Commission électorale indépendante (CEI) et le sens élevé de l’Etat dont ont fait preuve leurs premiers responsables. Au total 6.514.198 citoyens ivoiriens ont pu se faire enrôler. En effet, aux velléités de sabotage du camp présidentiel de ce volet important du processus électoral, Guillaume Soro et Robert Mambé ont respectivement opposé la recherche du consensus, quelquefois la fermeté et la diplomatie dynamique. Le peuple observe et voit ceux qui veulent réellement qu’on sorte de cette crise par des élections transparentes et crédibles. D’abord, quand il s’est agi de choisir un opérateur technique pour mener l’opération d’enrôlement, les choses n’ont pas été faciles. Grâce à son audace, le Premier ministre Guillaume Soro a pu convaincre Gbagbo de la nécessité de désigner la SAGEM avec laquelle les pourparlers avaient commencé sous Charles Banny. A peine débuté, le processus de l’enrôlement des électeurs a-t-il été mis à mal par les mouvements satellites du camp présidentiel qui, sans aucune preuve tangible, a commencé à crier à la fraude. Le matériel de SAGEM a, à plusieurs reprises, été endommagé ou simplement emporté par des individus se réclamant des structures réputées comme étant les bras séculiers du régime en place. Comme si cela ne suffisait pas, pour le malheur du processus, des pontes du FPI, parti au pouvoir, font des déclarations sulfureuses dans la presse pour dresser leurs partisans et posent des conditions absolument biscornues à la poursuite de l’opération. C’est ainsi qu’après plusieurs mois, le Fpi a exigé que les photocopies des extraits de naissance soient réclamées aux requérants. Toute chose qui, évidemment, alourdit le processus et occasionnent des dépenses financières supplémentaires. Nonobstant cet état de fait, et par souci de consensus, le Premier ministre a accepté cette condition farfelue du FPI au grand dam de la majorité des acteurs du processus de sortie de crise. Parallèlement, à chaque fois que des obstacles étaient sciemment dressés par le FPI et sa nébuleuse, le président de la CEI appelait les acteurs à la concertation et leur expliquait le niveau d’avancement du processus. Souvent, il se rendait même au Burkina Faso, chez le Facilitateur de l’accord politique de Ouaga, le président Blaise Compaoré. Ce sont ces actions faites de consensus, de diplomatie et parfois de fermeté qui ont permis d’atteindre ce résultat du premier volet du processus électoral. Tous ceux qui y ont contribué doivent doubler d’ardeur et de vigilance pour les prochaines étapes.
Ibrahima B. Kamagaté
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