Le président national de la Jpdci a procédé récemment à un réaménagement de son bureau. Plusieurs vice-présidents ont été remplacés par Kouadio Konan Bertin. Dans cet entretien, Ange Dagaret Dassaud revient sur ce réaménagement. Il invite par ailleurs le président KKB à fédérer les militants à quelques mois des élections en Côte d'Ivoire.
M. ange Dagaret Dassaud, vous étiez vice-président de la Jpdci chargé des Sections, des coordinations communales et départementales et des Relations avec les Jeunesses des autres partis politiques. Lors du dernier réaménagement fait par le président Kouadio Konan Bertin, vous êtes exclu du bureau. Avez-vous été consulté ? Ou alors comment êtes-vous parti du bureau ?
Merci pour l'occasion que vous me donnez. Pas pour m'expliquer sur cette réorganisation inopportune et mal inspirée. Je n'ai point été consulté sur quoi que ce soit. Simplement, je constate avec vous que je ne fais plus partie de l'équipe de commando pour la reconquête du pouvoir d'Etat avec le candidat du Pdci-Rda Aimé Henri Konan Bédié que nous avons mise en place le 28 septembre 2003. Sous le fallacieux prétexte qu'il y aurait parmi nous des militants qui joueraient contre Henri Konan Bédié et qui pourraient marquer des buts contre l'équipe du candidat Kouadio Konan Bertin. Cet amalgame est dangereux pour le parti et pour le vivier du parti que nous formons. A une période aussi cruciale que constitue cette année électorale. Au cours de laquelle en même que nous devons être vigilants nous avons l'obligation de préserver l'union et la cohésion au sein du parti. Un réaménagement à la veille d'une élection où chaque responsable du parti à quel que niveau qu'il soit doit être en mesure d'éviter de disperser les forces pendant une administration provisoire. Puisque depuis deux ou trois les mandats des uns et des autres ont expiré. Et c'est pour éviter les divisions et disperser les forces, et au nom de la cohésion que le bureau politique a décidé de proroger le mandat des uns et des autres. Donc lorsqu'on est dans une telle situation exceptionnelle, on prend garde de frustrer qui que ce soit. Mais on n'agit pas de façon solitaire et isolée. Car le Pdci-Rda est un patrimoine national qui n'est la propriété d'aucun militant.
Le président a dit qu'il remplaçait ceux qui battent campagne pour le Président Laurent Gbagbo et ceux qui ne répondent plus à ses convocations même quand il convoque les membres de son bureau par voie de presse. N'est-ce pas ces deux critères qui vous ont fait partir du bureau ?
Il faut éviter les amalgames. Lorsque nous avons formé ce bureau national, je le dis bien, nous avons composé ce bureau ensemble. Et nous nous sommes dit que nous formions d'abord une génération de personnes. Et cette génération de personnes constitue un vivier pour le parti et que dans ce vivier nous devions être une équipe commando pour la reconquête du pouvoir d'Etat par le Pdci-Rda avec Henri Konan Bédié. Nous n'avons pas encore fini d'installer Henri Konan Bédié à la présidence de la République de Côte d'Ivoire et l'on nous demande de partir du bureau sous le fallacieux prétexte que nous jouons contre Henri Konan Bédié. Bon Dieu, je suis Ange Dagaret Dassaud, militant de base du Pdci-Rda. Je fréquente les couloirs de cette mythique Maison du parti depuis 19 ans. Je suis un militant de base convaincu et menant des actions. Je suis connu de tous les militants de Cocody. Je ne peux pas accepter surtout q'un président de la Jpdci dise que nous luttons contre Henri Konan Bédié. Nous ne pouvons pas lutter contre Henri Konan Bédié. Parce qu'on ne passe pas 19 ans de sa vie dans un parti politique pour voir ce parti s'affaiblir ; pour lutter contre ce parti et appeler à voter contre son candidat. Surtout lorsqu'on a été maitre de cérémonie de la convention d'investiture de ce candidat le 11 mars 2006 de 10h23 à 16h30 sans rien demander et au nom du militantisme vrai. Donc sur ce point, les journalistes lui ont posé la question de donner les noms de ceux qui le faisaient, il n'a pas eu le courage de le dire. Il vous a demandé d'attendre le jour de la publication de son nouveau bureau dans lequel nous ne figurons plus. Avec nous des militants comme Yapo Valérie, Adou Mireille, Ambonoua dit Empirus, Zié Daouda, Atsé Jean Claude, Koné Kremitcha et autres qui sont des animateurs de mouvements et organisations de soutien au Pdci-Rda et à Henri Konan Bédié , et non à Gbagbo Laurent. Nous pensons que ce sont des propos irresponsables, inutiles, inefficaces à la cohésion dans le parti. KKB n'a pas le droit de dire des choses pareilles sur l'ensemble des militants du Pdci-Rda et de la Jpdci. C'est inacceptable. KKB ne peut pas dire que nous ne répondions à ses convocations. Est-ce qu'il a réuni le bureau avant de remercier les uns et les autres après six ans de collaboration ? Ce ne fut pas le cas et il a préféré tenir de tels propos à cause d'une ou deux personnes qu'il connaît et dont il n'a pas eu le courage de dire les noms. Alors que ceux-là sont connus des Ivoiriens et battent campagne à visage découvert pour Laurent Gbagbo. Un réaménagement dans un bureau dont les partants ne sont pas connus mais seuls les rentrants sont connus donne une idée de ce qui se passe. Et nous disions plus haut que c'est la conséquence des querelles des positionnements personnels, d'étouffement des compétences et des initiatives. Rien de plus. Et ensuite qu'est-ce qu'une convocation ? Les réunions d'un bureau national d'une jeunesse d'un parti politique organisé sont planifiées et sues de tous les membres en dehors des réunions extraordinaires. Et elles doivent être source de mobilisation de tous par son ordre du jour, son déroulement et son contenu. Mais on n'y va pas pour les beaux yeux d'un seul individu C'est impropre et improductif à la dynamique du groupe. Pour ainsi dire, le Pdci n'appartient pas à KKB. Donc, il ne peut pas dire que personne ne respecte son autorité et dire aussi que quand il convoque une réunion, on ne vient pas. Ce mandat, il court depuis le 30 mai 2003. Nous avons constitué le bureau national le 28 septembre 2003. Nous avions dit que nous ramenions Bédié au pouvoir. Avons-nous ramené Bédié au pouvoir, pour qu'on parle d'autorité qui n'est pas respectée. Pour qu'on parle de militants qui jouent contre Bédié ? Est-ce que ceux qui jouent contre Bédié ne sont-ils pas connus de lui aujourd'hui ? Il faut qu'il évite de faire de l'amalgame.
Vous pensez que le renouvellement ne valait pas mieux mais qu'il fallait plutôt organiser un congrès ?
On ne lui demande pas de renouveler le bureau national de la Jpdci. Ce n'est pas sa mission dans cette transition qu'il assure et dans cette administration politique provisoire au Pdci-Rda et à la Jpdci. Le bureau politique lui demande de tout mettre en œuvre pour que le Pdci-Rda gagne l'élection présidentielle pour sauver la Côte d'Ivoire de la descente aux enfers. S'il ne le peut pas, qu'il organise un congrès électif pour mieux rajeunir la Jpdci. Alors là, ne viendront à ce congrès et à l'issue de ce congrès dans un bureau national que ceux qui ont seulement entre 15 ans et 35 ans. Il n'est pas non plus un maître politique auprès de qui les moins de 35 ans viendront apprendre. Auprès de qui a-t-il appris ? Ce n'est pas sa mission. Sa mission c'est de fédérer toutes les énergies au service du parti et non de disperser les voix au nom du positionnement personnel. Si Paul est pour la victoire du Pdci-Rda avec Henri Konan Bédié à l'élection présidentielle et que Pierre milite dans ce sens, pourquoi lui KKB ne rassemble-t-il pas Pierre et Paul pour aider le Pdci-Rda et son candidat à être encore plus forts sur le terrain de la mobilisation des militants et du ratissage des électeurs ?
JULES CLAVER AKA
Coll: INNOCENT YAO (stagiaire)
M. ange Dagaret Dassaud, vous étiez vice-président de la Jpdci chargé des Sections, des coordinations communales et départementales et des Relations avec les Jeunesses des autres partis politiques. Lors du dernier réaménagement fait par le président Kouadio Konan Bertin, vous êtes exclu du bureau. Avez-vous été consulté ? Ou alors comment êtes-vous parti du bureau ?
Merci pour l'occasion que vous me donnez. Pas pour m'expliquer sur cette réorganisation inopportune et mal inspirée. Je n'ai point été consulté sur quoi que ce soit. Simplement, je constate avec vous que je ne fais plus partie de l'équipe de commando pour la reconquête du pouvoir d'Etat avec le candidat du Pdci-Rda Aimé Henri Konan Bédié que nous avons mise en place le 28 septembre 2003. Sous le fallacieux prétexte qu'il y aurait parmi nous des militants qui joueraient contre Henri Konan Bédié et qui pourraient marquer des buts contre l'équipe du candidat Kouadio Konan Bertin. Cet amalgame est dangereux pour le parti et pour le vivier du parti que nous formons. A une période aussi cruciale que constitue cette année électorale. Au cours de laquelle en même que nous devons être vigilants nous avons l'obligation de préserver l'union et la cohésion au sein du parti. Un réaménagement à la veille d'une élection où chaque responsable du parti à quel que niveau qu'il soit doit être en mesure d'éviter de disperser les forces pendant une administration provisoire. Puisque depuis deux ou trois les mandats des uns et des autres ont expiré. Et c'est pour éviter les divisions et disperser les forces, et au nom de la cohésion que le bureau politique a décidé de proroger le mandat des uns et des autres. Donc lorsqu'on est dans une telle situation exceptionnelle, on prend garde de frustrer qui que ce soit. Mais on n'agit pas de façon solitaire et isolée. Car le Pdci-Rda est un patrimoine national qui n'est la propriété d'aucun militant.
Le président a dit qu'il remplaçait ceux qui battent campagne pour le Président Laurent Gbagbo et ceux qui ne répondent plus à ses convocations même quand il convoque les membres de son bureau par voie de presse. N'est-ce pas ces deux critères qui vous ont fait partir du bureau ?
Il faut éviter les amalgames. Lorsque nous avons formé ce bureau national, je le dis bien, nous avons composé ce bureau ensemble. Et nous nous sommes dit que nous formions d'abord une génération de personnes. Et cette génération de personnes constitue un vivier pour le parti et que dans ce vivier nous devions être une équipe commando pour la reconquête du pouvoir d'Etat par le Pdci-Rda avec Henri Konan Bédié. Nous n'avons pas encore fini d'installer Henri Konan Bédié à la présidence de la République de Côte d'Ivoire et l'on nous demande de partir du bureau sous le fallacieux prétexte que nous jouons contre Henri Konan Bédié. Bon Dieu, je suis Ange Dagaret Dassaud, militant de base du Pdci-Rda. Je fréquente les couloirs de cette mythique Maison du parti depuis 19 ans. Je suis un militant de base convaincu et menant des actions. Je suis connu de tous les militants de Cocody. Je ne peux pas accepter surtout q'un président de la Jpdci dise que nous luttons contre Henri Konan Bédié. Nous ne pouvons pas lutter contre Henri Konan Bédié. Parce qu'on ne passe pas 19 ans de sa vie dans un parti politique pour voir ce parti s'affaiblir ; pour lutter contre ce parti et appeler à voter contre son candidat. Surtout lorsqu'on a été maitre de cérémonie de la convention d'investiture de ce candidat le 11 mars 2006 de 10h23 à 16h30 sans rien demander et au nom du militantisme vrai. Donc sur ce point, les journalistes lui ont posé la question de donner les noms de ceux qui le faisaient, il n'a pas eu le courage de le dire. Il vous a demandé d'attendre le jour de la publication de son nouveau bureau dans lequel nous ne figurons plus. Avec nous des militants comme Yapo Valérie, Adou Mireille, Ambonoua dit Empirus, Zié Daouda, Atsé Jean Claude, Koné Kremitcha et autres qui sont des animateurs de mouvements et organisations de soutien au Pdci-Rda et à Henri Konan Bédié , et non à Gbagbo Laurent. Nous pensons que ce sont des propos irresponsables, inutiles, inefficaces à la cohésion dans le parti. KKB n'a pas le droit de dire des choses pareilles sur l'ensemble des militants du Pdci-Rda et de la Jpdci. C'est inacceptable. KKB ne peut pas dire que nous ne répondions à ses convocations. Est-ce qu'il a réuni le bureau avant de remercier les uns et les autres après six ans de collaboration ? Ce ne fut pas le cas et il a préféré tenir de tels propos à cause d'une ou deux personnes qu'il connaît et dont il n'a pas eu le courage de dire les noms. Alors que ceux-là sont connus des Ivoiriens et battent campagne à visage découvert pour Laurent Gbagbo. Un réaménagement dans un bureau dont les partants ne sont pas connus mais seuls les rentrants sont connus donne une idée de ce qui se passe. Et nous disions plus haut que c'est la conséquence des querelles des positionnements personnels, d'étouffement des compétences et des initiatives. Rien de plus. Et ensuite qu'est-ce qu'une convocation ? Les réunions d'un bureau national d'une jeunesse d'un parti politique organisé sont planifiées et sues de tous les membres en dehors des réunions extraordinaires. Et elles doivent être source de mobilisation de tous par son ordre du jour, son déroulement et son contenu. Mais on n'y va pas pour les beaux yeux d'un seul individu C'est impropre et improductif à la dynamique du groupe. Pour ainsi dire, le Pdci n'appartient pas à KKB. Donc, il ne peut pas dire que personne ne respecte son autorité et dire aussi que quand il convoque une réunion, on ne vient pas. Ce mandat, il court depuis le 30 mai 2003. Nous avons constitué le bureau national le 28 septembre 2003. Nous avions dit que nous ramenions Bédié au pouvoir. Avons-nous ramené Bédié au pouvoir, pour qu'on parle d'autorité qui n'est pas respectée. Pour qu'on parle de militants qui jouent contre Bédié ? Est-ce que ceux qui jouent contre Bédié ne sont-ils pas connus de lui aujourd'hui ? Il faut qu'il évite de faire de l'amalgame.
Vous pensez que le renouvellement ne valait pas mieux mais qu'il fallait plutôt organiser un congrès ?
On ne lui demande pas de renouveler le bureau national de la Jpdci. Ce n'est pas sa mission dans cette transition qu'il assure et dans cette administration politique provisoire au Pdci-Rda et à la Jpdci. Le bureau politique lui demande de tout mettre en œuvre pour que le Pdci-Rda gagne l'élection présidentielle pour sauver la Côte d'Ivoire de la descente aux enfers. S'il ne le peut pas, qu'il organise un congrès électif pour mieux rajeunir la Jpdci. Alors là, ne viendront à ce congrès et à l'issue de ce congrès dans un bureau national que ceux qui ont seulement entre 15 ans et 35 ans. Il n'est pas non plus un maître politique auprès de qui les moins de 35 ans viendront apprendre. Auprès de qui a-t-il appris ? Ce n'est pas sa mission. Sa mission c'est de fédérer toutes les énergies au service du parti et non de disperser les voix au nom du positionnement personnel. Si Paul est pour la victoire du Pdci-Rda avec Henri Konan Bédié à l'élection présidentielle et que Pierre milite dans ce sens, pourquoi lui KKB ne rassemble-t-il pas Pierre et Paul pour aider le Pdci-Rda et son candidat à être encore plus forts sur le terrain de la mobilisation des militants et du ratissage des électeurs ?
JULES CLAVER AKA
Coll: INNOCENT YAO (stagiaire)