Que vaut l'Union pour la démocratie et la paix depuis qu'elle est dirigée par le Dr. Albert Toikeusse Mabri?
De récentes révélations confirment que l'avènement, en 2004, de Albert Toikeusse Mabri à la tête de l'Union pour la démocratie et la paix (Udpci) l'a été par consensus entre des dignitaires dont Florent Jacquet, Blon Blaise et Paul Guidibo. Le Dr. Albert Toikeusse Mabri, d'après ces mêmes sources, a été plébiscité au détriment de Paul Akoto Yao, un Akan, plus pour son affinité ethnique avec le fondateur du parti, le général Robert Guéï originaire de la région de Man, que pour son mérite. Après donc cet arrangement, il devait consolider l’union, vacillante déchirée par une guerre de clans. Entre d'une part les pro-Akoto et ses « parents » Dan. Il y a avait également des tumultes à gérer entre ces derniers et les Wê, leurs voisins de l'Ouest. Si très tôt les pro-Akoto ont capitulé, avec l'isolement de leur mentor, les Wê ont été contentés par des nominations. La plus édifiante, parce qu'elle a établi un certain équilibre, est le maintien de Jean Blé Guirao au poste de président de la Judpci. Avec Blé Guirao et l'aide inestimable de sages, le président parviendra à estomper les querelles ethniques. Quand elles ont resurgi, pour la désignation de la présidente de l'Union des femmes, Mabri a usé de la même diplomatie pour préférer Mme Dié Bonao, Wê de Duekoué à Mahi Clarisse, aujourd'hui vice-présidente chargée des Affaires Juridiques, et de la supervision des activités politiques de la région des Lagunes. Le souci d'obéir à des nominations conformes à la géopolitique a vu dernièrement le plébiscite de Yao Séraphin, Akan, à la présidence de la Judpci. Si des parades ont maintes fois aidé le président à contrer la guerre des clans, force est de constater qu'aujourd'hui le parti est fortement réduit à son bastion géographique, l'ouest. Là-bas même, la stabilité de l'Udpci est étriquée. Vu qu'elle y est éprouvée par des crises de leadership. Les plus en vue, sont celles qui opposent les pro-Mabri aux pro-Noutoua Youdé Célestin, député de Danané. L'honorable fait partie des nombreux frustré-démissionnaires dans la région des montagnes. Et puis, la rivalité qui n'en finit pas de faire des vagues ces jours-ci, c'est bien l'opposition Mabri-Blon Blaise. A défaut de diviser le parti, elle menace sérieusement la crédibilité de l'Udpci. Toutes ces pesanteurs n'ont pas entamé l'expansion du parti arc-en-ciel. Si bien qu'aujourd'hui son leader revendique une place parmi le top cinq des grands partis du pays. L'Udpci a été invitée à Marcoussis où étaient également le Fpi, le Pdci-Rda, le Rdr, le Mfa et l'Udcy. Le parti de Guéï a une place de choix au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la paix (Rhdp), coalition de l'opposition. La voix du parti compte sur l'échiquier politique national, puisqu'il a une place au gouvernement. Et qu'il fait montre de mobilisation tout aussi impressionnante que ses alliés (le Pdci-Rda et le Rdr) et son rival le Fpi. L'Udpci présente un candidat à l'élection présidentielle, ce qui n'est pas rien aussi. « L'Udpci, selon son site internet, a un groupe parlementaire de 12 députés à l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire. Le Parti gère 9 communes et a des membres dans plusieurs autres municipalités. Le Parti a la gestion de 3 conseils généraux et participe à la gestion du conseil général du département portuaire de San Pedro. Le nombre de membres du Conseil Economique et Social issus de l'Udpci est de 15». Le parti compte « 131 coordinations » sur toute l'étendue du territoire national. Sept coordinations, d'après la même source, représentent l'Udpci à l'étranger.
Bidi Ignace
De récentes révélations confirment que l'avènement, en 2004, de Albert Toikeusse Mabri à la tête de l'Union pour la démocratie et la paix (Udpci) l'a été par consensus entre des dignitaires dont Florent Jacquet, Blon Blaise et Paul Guidibo. Le Dr. Albert Toikeusse Mabri, d'après ces mêmes sources, a été plébiscité au détriment de Paul Akoto Yao, un Akan, plus pour son affinité ethnique avec le fondateur du parti, le général Robert Guéï originaire de la région de Man, que pour son mérite. Après donc cet arrangement, il devait consolider l’union, vacillante déchirée par une guerre de clans. Entre d'une part les pro-Akoto et ses « parents » Dan. Il y a avait également des tumultes à gérer entre ces derniers et les Wê, leurs voisins de l'Ouest. Si très tôt les pro-Akoto ont capitulé, avec l'isolement de leur mentor, les Wê ont été contentés par des nominations. La plus édifiante, parce qu'elle a établi un certain équilibre, est le maintien de Jean Blé Guirao au poste de président de la Judpci. Avec Blé Guirao et l'aide inestimable de sages, le président parviendra à estomper les querelles ethniques. Quand elles ont resurgi, pour la désignation de la présidente de l'Union des femmes, Mabri a usé de la même diplomatie pour préférer Mme Dié Bonao, Wê de Duekoué à Mahi Clarisse, aujourd'hui vice-présidente chargée des Affaires Juridiques, et de la supervision des activités politiques de la région des Lagunes. Le souci d'obéir à des nominations conformes à la géopolitique a vu dernièrement le plébiscite de Yao Séraphin, Akan, à la présidence de la Judpci. Si des parades ont maintes fois aidé le président à contrer la guerre des clans, force est de constater qu'aujourd'hui le parti est fortement réduit à son bastion géographique, l'ouest. Là-bas même, la stabilité de l'Udpci est étriquée. Vu qu'elle y est éprouvée par des crises de leadership. Les plus en vue, sont celles qui opposent les pro-Mabri aux pro-Noutoua Youdé Célestin, député de Danané. L'honorable fait partie des nombreux frustré-démissionnaires dans la région des montagnes. Et puis, la rivalité qui n'en finit pas de faire des vagues ces jours-ci, c'est bien l'opposition Mabri-Blon Blaise. A défaut de diviser le parti, elle menace sérieusement la crédibilité de l'Udpci. Toutes ces pesanteurs n'ont pas entamé l'expansion du parti arc-en-ciel. Si bien qu'aujourd'hui son leader revendique une place parmi le top cinq des grands partis du pays. L'Udpci a été invitée à Marcoussis où étaient également le Fpi, le Pdci-Rda, le Rdr, le Mfa et l'Udcy. Le parti de Guéï a une place de choix au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la paix (Rhdp), coalition de l'opposition. La voix du parti compte sur l'échiquier politique national, puisqu'il a une place au gouvernement. Et qu'il fait montre de mobilisation tout aussi impressionnante que ses alliés (le Pdci-Rda et le Rdr) et son rival le Fpi. L'Udpci présente un candidat à l'élection présidentielle, ce qui n'est pas rien aussi. « L'Udpci, selon son site internet, a un groupe parlementaire de 12 députés à l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire. Le Parti gère 9 communes et a des membres dans plusieurs autres municipalités. Le Parti a la gestion de 3 conseils généraux et participe à la gestion du conseil général du département portuaire de San Pedro. Le nombre de membres du Conseil Economique et Social issus de l'Udpci est de 15». Le parti compte « 131 coordinations » sur toute l'étendue du territoire national. Sept coordinations, d'après la même source, représentent l'Udpci à l'étranger.
Bidi Ignace