Réponse du berger à la bergère. Ainsi pourrait-on qualifier la sortie hier à son siège, de la Jeunesse de l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire(JUdpci). Passant outre l'appel du secrétaire général du parti à « laver le linge sale en famille », la JUdpci, par la voix de son premier vice-président, Adom Ahi Pacôme, était devant la presse. Elle a qualifié de manipulation politique, la guéguerre actuelle entre Siki Blon Blaise, président du conseil général de Man et Albert Mabri Toikeusse, président du parti arc-en-ciel. À en croire la main obscure qui serait derrière tout cela n'est autre que celle de Laurent Gbagbo. « Pour celui qui connaît Laurent Gbagbo, cela n'est qu'un épiphénomène car il n'est pas à sa première ni à sa dernière tentative de déstabilisation des partis politiques » a accusé Adom Ahi Pacôme. Il en a pour preuve tous les départs qui ont eu lieu au sein du Parti ivoirien des travailleurs (Pit), du Mouvement des forces d'avenir (Mfa), du Rassemblement des républicains (Rdr), du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) et de l'Udpci. Selon le numéro deux de la JUdpci, « toute cette agitation n'est ni plus ni moins qu'une cabale politico-politicienne orchestrée pour discréditer le Dr Albert Toikeusse Mabri ». Adom Ahi a taxé de « mensongers et outrageants » les propos de Siki Blon Blaise sur Mabri. A en croire le vice-président de la JUdpci, par ces accusations, Blon Blaise ne vise qu'à «justifier sa pitance quotidienne ou mensuelle auprès de ses maîtres à penser ». Il a également démenti les dires selon lesquels Laurent Gbagbo aurait financé le congrès du parti du général Guéi Robert. Adom Ahi Pacôme a aussi estimé que les démêlés entre le Directeur général de la Société nationale des transports terrestres (Sonatt) et son secrétaire général, Blé Guirao, par ailleurs secrétaire général-adjoint de l'Udpci chargé de l'organisation et de la mobilisation, sont le fait des mêmes manipulations politiciennes.
BKI
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