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Politique Publié le jeudi 9 juillet 2009 | Notre Voie

Alassane Ouattara et Boga Doudou : Quand le mur ne tue pas de la même façon

De l’avis de nombreux observateurs de la scène politique nationale, Feu Boga Doudou apparaissait au sein du gouvernement Affi N’guessan comme le porte étendard du mouvement de la Refondation qui a inauguré la IIème République. Brillant intellectuel, passionné pour l’émergence d’une citoyenneté nouvelle, c’est à la tâche qu’il fut prématurément arraché à l’affection et aux espérances des ivoiriens. Paix à son âme.

Les récits de sa tragique disparition la nuit du 18 au 19 septembre 2002 nous révèlent que c’est en désespoir de cause et dominé par l’instinct de survie que Me Boga Doudou sauta le mur de sa clôture pour échapper à la poussée de folie meurtrière des assaillants. Un vrai saut dans l’inconnu !

Un acte que sa conscience sereine et sa culture morale intègre auraient jugé indigne du combattant politique intrépide qu’il fut ; mais que faire quand on est pris à défaut pendant la nuit par des forcenés armés jusqu’aux dents et prêts à donner la mort à tout prix.
Le ministre d’Etat acculé a donc sauté, sans avoir eu le temps de se poser de question. Quel va être mon point de chute ? Qui va être là pour me secourir ? Ou vais-je me diriger ensuite, une fois que j’aurais échappé au danger ?...etc. C’est tout cela qui ajoute à la tragédie de la mort de ce digne fils de la nation ivoirienne. Descendu dans l’inconnu ; trouvé plus tard dans une mare de sang au pied du mur de sa clôture, de l’autre côté.

Personne en vérité ne s’était jamais imaginé que Alassane Ouattara aurait été capable d’aller aussi loin. Sa haine et son mépris pour la Côte d’Ivoire démocratisante l’autorisaient-il à un tel assassinat crapuleux ?

Au demeurant, le saut de Boga au dessus du mur de sa clôture ne lui a pas permis d’échapper à la furia de la soldatesque descendue du Nord. Au nom de Ouattara ! Ceux qui savent lire les signes y ont vu le symbole d’un acte sacrificiel du héros versant son sang pour sauver sa patrie.
La Côte d’Ivoire martyrisée et meurtrie du fait de la malsaine convoitise des impérialistes français a pleuré des larmes de sang en hommage au porte étendard du mouvement de la Refondation nationale. Mais elle a essuyé ses larmes et s’est vite rangée à la conviction que le mur de la clôture de Boga a accueilli à ses pieds le sang de Boga afin que vive l’Eburnie de toutes les ruptures. Honneur à sa mémoire !

Mais le mur ne tue pas toujours de la même façon. Le saut du mur de Ouattara planifié et exécuté, sourire en coin, en complicité avec l’Ambassade voisine aura produit une tout autre mort.
Examinons. Depuis la disparition de Félix Houphouet Boigny en décembre 1993 jusqu’à la guerre faite à la Côte d’Ivoire souverainiste par l’ancien colonisateur et ses relais locaux, Alassane Ouattara a sauté quatre fois le mur de sa clôture. Quatre fois ! La dernière en date a eu lieu pendant la guerre dont la France lui a confié l’honorable paternité, mais que sa légendaire couardise l’a empêché d’assumer ouvertement.

Cette longue carrière de jumper de clôture se justifie très aisément par le caractère prémédité de l’acte soigneusement organisé, l’absence d’amour propre chez l’acteur et la participation active assurée par un tiers embarqué pour les mêmes intérêts. Ici, Ouattara n’effectue donc pas un saut dans “l’inconnu, c’est un saut à la perche où l’athlète sait qu’une mousse épaisse l’attend ; il y a même derrière le mur un apéritif à partager avec l’hôte qui l’accueille et qui va s’enquérir des nouvelles de l’acte de pyromanie qui a entraîné le saut de la dissimulation. Malices diaboliques !
Les mots et maux qui ont accompagné ce parcours de folie de l’aventurier qui s’en veut d’être d’origine Voltaïque sont éloquents : Rébellion armée, viols, assassinats, femmes enceintes éventrées, Marcousis, Tuo Fozié ministre, Guitrozon, assaillants, bahifouès, diamants du sang, escadrons de la mort, charnier de Yopougon, Jean Helène, couvre feu, embargo etc.
Suivant ses dernières tournées de campagne politique pour la présidentielle de novembre 2009, la presse nous rapporte les effroyables propos suivants qu’il a tenus face aux rebelles à Bouaké : “Notre combat contre la Côte d’Ivoire était indispensable ; Félicitations les gars!.. Vous avez pris les armes contre une personne…Pour dire que cette personne devrait s’effacer…Mais cette personne est encore là, au pouvoir…On fait quoi ” ?

Une sortie irresponsable qui rappelle d’autres déclarations dignes des temps indigènes :
“Quand je frapperai ce pouvoir moribond il tombera… ” Eh é é brave tché !

“Moi, petit fils de Sékou Ouattara (du nom du tout premier putschiste de notre histoire moderne), si ça continue, je vais mélanger ce pays… ” Baglou* !

Et les ivoiriens avertis de s’écrier à l’unisson “ça y est Ouattara est de retour, attention danger… ! ” puis de s’interroger, inquiets :

“ADO va –t – il encore sauter le mur de sa clôture ?... ”
Les conclusions d’un essai d’analyse psychologique du personnage restent sans équivoque ; le sujet souffre d’une profonde crise de la personnalité, provoquée par la frustration née des multiples échecs dans sa tentative obstinée de prendre le pouvoir. Par le saut calculé du mur de sa clôture !
Le Bravetché sera donc mort, d’une autre façon. Ouattara est mort de l’humiliation de ses multiples escapades sur le mur de sa clôture. Il n’est pas le brave homme qu’attendait la France raciste pour dégager les authentiques fils du pays qui font montre de leur attachement patriotique et de leur désir de souveraineté.
Recevez Henriette et Dominique, nos sincères compassions. Mais, pendant combien de temps encore son esprit va- t- il continuer à hanter la Côte d’Ivoire ? A troubler le sommeil des paisibles citoyens ?
Son âme en peine devrait-elle déambuler aussi librement et causer tant de ravages autour d’elle, continuellement ? Impunément ? Le fantôme Ouattara devra-t-il avoir le dernier mot ?
A nos églises ! A nos mosquées ! Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.


Bibli Robert Jonas Citoyen ivoirien biblijonas@yahoo.fr
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