«Les gens dont le ventre grossisse maintenant, ce n’est parce qu’ils font du sport, c’est la refondation. Dans la refondation, quand on mange, c’est le ventre qui grossit. La refondation, c’est du vent. …. Ce qu’il faut à la Côte d’Ivoire, c’est quelqu’un qui a déjà vu l’argent. Il ne faut pas confier une poule à quelqu’un qui n’a jamais vu un œuf. Moi, j’ai déjà vu des cartons d’œufs. Ce qui nous arrive, c’est parce qu’on a confié le poulailler à des gens qui n’avaient jamais vu un œuf. Non seulement ils ont mangé les œufs, mais aussi la poule et maintenant ils poursuivent le coq…. Quand on dit que quelqu’un cherche pour lui, moi, j’ai eu pour moi. Ceux qui sont dans la politique cherchent à s’enrichir, moi, j’ai eu pour moi quand j’étais Dg des douanes. Donc, ce n’est pas pour l’argent que je suis là». Voilà les propos du candidat Gnamien Konan lors d’une rencontre avec un groupe de vendeuses du marché de la Riviera le samedi 4 juillet 09 et rapportés par L’inter n° 3343 du lundi 06/07/09. C’est vraiment «pitiant» de la part d’un candidat à la présidentielle. S’il est vrai que son passage à la douane fut pour l’occasion «d’avoir pour lui», euphémisme pour dire qu’il s’en est mis plein les poches, ce monsieur doit remercier les refondateurs dont l’esprit novateur a installé les responsables des régies, par appel à candidatures. Plutôt que d’insulter. Ingratitude ! Ensuite, nous rappellerons que ce monsieur a été remercié des douanes, malgré les bonnes recettes douanières par lui déclarées, parce qu’il s’était déclaré candidat et profitait des missions officielles (tous frais payés par le contribuable) pour invectiver le pouvoir, le traitant de mauvais. Il a donc été libéré dans son propre intérêt, car il pouvait ainsi se consacrer exclusivement à sa nouvelle vocation. M. Gnamien Konan a maintes fois dit son seul et unique point de campagne et il l’a encore redit à la Riviera : «libérer les ivoiriens, notamment les jeunes, du chômage forcé». Les Ivoiriens l’attendent maintenant sur la recette pour réaliser cela. Il ne suffit pas de dire ce que l’on veut faire, il faut surtout donner les moyens d’y arriver. Evitons de faire des promesses inconsidérées, genre distribution de milliards à tour de bras. Merci cher candidat de dire à l’opinion nationale que vous avez eu pour vous quand vous étiez à la douane. On sait désormais que vous avez partagé les recettes nationales entre le trésor et vous-même. Qui a dit qu’on ne regarde pas dans la bouche de celui qui grille les arachides. La votre est bien pleine, puisque ce n’est pas le seul salaire de DG qui financera votre campagne présidentielle.
Dr. Guehoun A.
Secrétaire National FPI
chargé de la communication
Dr. Guehoun A.
Secrétaire National FPI
chargé de la communication
