Le tribunal de première instance (TPI) de Sinfra a condamné, hier, cinq agents de l’état-civil de la mairie de Sinfra à deux ans de prison ferme, pour fraude sur la nationalité.
Il s’agit de Coulibaly Allassane, chef de centre de l’état-civil à la mairie, Berthé Brahima, Koné Seydou, BoloBi Lezin et Golé Bi, tous agents de l’état-civil à la mairie.
L’affaire remonte à un peu plus de cinq mois, lorsque le sous-préfet de Sinfra, Mme Glao N’Draman Bertine surprend le dénommé Sylvain Samian Bi Kouamé, agent de centre secondaire à la sous-préfecture avec un sac contenant des registres de l’état-civil modifiés, dans les locaux de la sous-préfecture. Chose qui, pourtant, était interdite.
De fil en aiguille, l’enquête conduit à l’arrestation de 9 personnes dont des agents de la mairie précités.
Au cours du procès, ceux-ci ont avoué avoir agi sous l’ordre du premier adjoint au maire RDR, Kader Baradji. Leur tâche consistait à inscrire les noms d’étrangers sur les extraits de naissance des registres de l’état- civil, en lieu et place des noms d’Ivoiriens déjà enregistrés.
Le président du TPI, Honoré Jacob Assouan, les condamne alors à deux ans de prison, tandis qu’il relâche Sylvain Samian Bi Kouamé et trois autres détenus pour insuffisance de preuves.
Quant à l’adjoint au maire, Kader Baradji, la procédure suit son cours. Étant une autorité publique, le tribunal doit attendre qu’il soit déchargé par le ministère de l’intérieur, l’autorité de tutelle, avant de répondre de ses actes devant la justice.
La mairie de Sinfra est dirigée par Jacques Houga Bi Goré du Rassemblement des républicains (RDR).
Anne-Marie Eba Stagiaire
Il s’agit de Coulibaly Allassane, chef de centre de l’état-civil à la mairie, Berthé Brahima, Koné Seydou, BoloBi Lezin et Golé Bi, tous agents de l’état-civil à la mairie.
L’affaire remonte à un peu plus de cinq mois, lorsque le sous-préfet de Sinfra, Mme Glao N’Draman Bertine surprend le dénommé Sylvain Samian Bi Kouamé, agent de centre secondaire à la sous-préfecture avec un sac contenant des registres de l’état-civil modifiés, dans les locaux de la sous-préfecture. Chose qui, pourtant, était interdite.
De fil en aiguille, l’enquête conduit à l’arrestation de 9 personnes dont des agents de la mairie précités.
Au cours du procès, ceux-ci ont avoué avoir agi sous l’ordre du premier adjoint au maire RDR, Kader Baradji. Leur tâche consistait à inscrire les noms d’étrangers sur les extraits de naissance des registres de l’état- civil, en lieu et place des noms d’Ivoiriens déjà enregistrés.
Le président du TPI, Honoré Jacob Assouan, les condamne alors à deux ans de prison, tandis qu’il relâche Sylvain Samian Bi Kouamé et trois autres détenus pour insuffisance de preuves.
Quant à l’adjoint au maire, Kader Baradji, la procédure suit son cours. Étant une autorité publique, le tribunal doit attendre qu’il soit déchargé par le ministère de l’intérieur, l’autorité de tutelle, avant de répondre de ses actes devant la justice.
La mairie de Sinfra est dirigée par Jacques Houga Bi Goré du Rassemblement des républicains (RDR).
Anne-Marie Eba Stagiaire
