Les chocolatiers américains s’engagent davantage aux côtés de la Côte d’Ivoire. Ils expriment le désir de soutenir les producteurs de café et de cacao dans le cadre de l’amélioration de la quantité et de la qualité ainsi que de la commercialisation de leurs produits.
Pour ce faire, une firme opérant dans le secteur et ayant des relations privilégiées avec la Banque mondiale, a mandaté son excellence, M. Lannon Walker, ex-ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, de mener des investigations nécessaires. L’ambassadeur, en venant de Washington avait déjà un nom inscrit sur son calepin, a-t-il révélé. Il s’agit de Bléhoué Aka, Président du Conseil National des Sages de la filière Café Cacao, personne ressource qui lui a été conseillée. C’est le mardi 7 juillet 2009 que M. Lannon Walker a rencontré le doyen Bléoué Aka au siège du CNS à Cocody, après que M. Ano N’Guessan Gilbert, le président du Comité de Gestion de la filière avec qui, il venait de discuter, a confirmé tout le bien qu’on dit du président du CNS. D’entrée, l’ambassadeur a dit que le nom Bléhoué Aka a dépassé les frontières ivoiriennes et qu’il jouit d’une notoriété et d’une image irréprochable dans le milieu agricole. Abordant l’ordre du jour, le consultant international pour le compte des compagnies américaines, intéressées par les affaires en Afrique, a dit que celles-ci se préoccupent de la dégradation de la qualité du cacao et de la baisse de la production en Côte d’Ivoire et restent sceptiques quant à la tenue effective des élections présidentielles à la date du 29 novembre 2009. L’ambassadeur a été rassuré par la suite, au cours des échanges. Il tenait à avoir des réponses à certaines préoccupations des chocolatiers américains. La Côte d’Ivoire est-elle prête à s’inspirer du système ghanéen? Comment réagissent les producteurs face à la taxation, le DUS (droit unique de sortie) principalement (220 FCFA/KG) jugé trop élevé ? Bléhoué Aka Georges entouré de ses proches collaborateurs notamment Monsieur Kanga Aka Secrétaire Général du CNS et de son Responsable communication, a été clair sur toutes ces questions. D’abord, le président du CNS a tenu à rassurer son hôte sur le fait que la guerre est finie et que la Côte d’Ivoire est réunifiée. Sur la question de la réforme, il a souligné que le comité de réforme vient faire le diagnostic de la filière café-cacao afin de proposer les solutions idoines pour le bien être des producteurs. Pour Bléhoué Aka, les producteurs doivent être au centre de cette réforme et qu’elle doit être faite afin que ceux-ci obtiennent une juste rémunération, comme le recommande vivement son Excellence Monsieur Laurent Gbagbo, Président de la République de Côte d’Ivoire. S’agissant du DUS, l’exploitant agricole d’Adaou (Aboisso) a indiqué que la Côte d’Ivoire ayant été privée de tout appui extérieur du fait de la crise déclenchée en 2002, ne pouvait que compter sur ses propres ressources. Le DUS qui est prélevé permet à l’Etat d’alimenter son budget, a dit Bléhoué Aka. Pour lui, chaque Ivoirien a le devoir de soutenir son pays et les producteurs l’ont bien compris. C’est leur part de sacrifice, argumente le président du CNS. Toutefois, il a fait remarquer à l’ambassadeur qu’avec la normalité politique, l’Etat s’est engagé à revoir à la baisse les taxes prélevées. Se prononçant sur les autres prélèvements qui sont faits, Bléhoué Aka a mentionné que les fonds recueillis servent à financer le reprofilage de routes et de pistes villageoises, la construction d’écoles, de pompes villageoises, de centres de santé, le traitement des plantations, le renouvellement du verger ; en somme, à l’amélioration du cadre de vie du planteur. Pour ce qui est du système ghanéen, le président Bléhoué Aka a répondu qu’il n’y a aucune honte à copier ce qu’il contient de positif, pourvu qu’il aide au développement de la filière café-cacao en Côte d’Ivoire. Il soutient par exemple que la Côte d’Ivoire doit éliminer les intermédiaires au niveau de la commercialisation, en s’appuyant sur les magasins généraux. Cela permettrait, souligne-t-il, d’améliorer le prix d’achat bord champ aux producteurs et les inciter à faire de la qualité à travers des primes. Bléhoué Aka n’a pas manqué d’interpeller les chocolatiers et les appeler à soutenir les paysans dans leurs efforts pour leur permettre d’offrir toujours des produits en quantité et de qualité. Pour finir, il s’est dit heureux de l’honneur que l’ambassadeur fait au monde paysan à travers sa personne. Avant de le rassurer de ce que les producteurs ivoiriens mettront tout en œuvre, bien sûr avec le soutien de l’Etat et des partenaires extérieurs pour maintenir la dynamique de développement de la cacao culture en Côte d’’Ivoire ; qui fait 40% de la production mondiale avec 1,2 million de tonnes. M. Lannon Walker n’en demandait pas plus. Pour lui, la Côte d’Ivoire demeure un pays incontournable sur le marché mondial du Cacao. Il a indiqué qu’il ferait un rapport détaillé aux chocolatiers dès son retour aux Etats-Unis. Il s’est dit heureux d’avoir rencontré et discuté avec un grand planteur, nommé Bléhoué Aka Georges, qui détient tous les secrets du travail de la terre. Puis il a promis de conduire très prochainement une délégation de chocolatiers en Côte d’Ivoire pour visiter les ranchs, les plantations de café-cacao, d’hévéa, de palmier à huile, de banane…, à perte de vue du président du CNS.
Huberson Digbeu
Pour ce faire, une firme opérant dans le secteur et ayant des relations privilégiées avec la Banque mondiale, a mandaté son excellence, M. Lannon Walker, ex-ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, de mener des investigations nécessaires. L’ambassadeur, en venant de Washington avait déjà un nom inscrit sur son calepin, a-t-il révélé. Il s’agit de Bléhoué Aka, Président du Conseil National des Sages de la filière Café Cacao, personne ressource qui lui a été conseillée. C’est le mardi 7 juillet 2009 que M. Lannon Walker a rencontré le doyen Bléoué Aka au siège du CNS à Cocody, après que M. Ano N’Guessan Gilbert, le président du Comité de Gestion de la filière avec qui, il venait de discuter, a confirmé tout le bien qu’on dit du président du CNS. D’entrée, l’ambassadeur a dit que le nom Bléhoué Aka a dépassé les frontières ivoiriennes et qu’il jouit d’une notoriété et d’une image irréprochable dans le milieu agricole. Abordant l’ordre du jour, le consultant international pour le compte des compagnies américaines, intéressées par les affaires en Afrique, a dit que celles-ci se préoccupent de la dégradation de la qualité du cacao et de la baisse de la production en Côte d’Ivoire et restent sceptiques quant à la tenue effective des élections présidentielles à la date du 29 novembre 2009. L’ambassadeur a été rassuré par la suite, au cours des échanges. Il tenait à avoir des réponses à certaines préoccupations des chocolatiers américains. La Côte d’Ivoire est-elle prête à s’inspirer du système ghanéen? Comment réagissent les producteurs face à la taxation, le DUS (droit unique de sortie) principalement (220 FCFA/KG) jugé trop élevé ? Bléhoué Aka Georges entouré de ses proches collaborateurs notamment Monsieur Kanga Aka Secrétaire Général du CNS et de son Responsable communication, a été clair sur toutes ces questions. D’abord, le président du CNS a tenu à rassurer son hôte sur le fait que la guerre est finie et que la Côte d’Ivoire est réunifiée. Sur la question de la réforme, il a souligné que le comité de réforme vient faire le diagnostic de la filière café-cacao afin de proposer les solutions idoines pour le bien être des producteurs. Pour Bléhoué Aka, les producteurs doivent être au centre de cette réforme et qu’elle doit être faite afin que ceux-ci obtiennent une juste rémunération, comme le recommande vivement son Excellence Monsieur Laurent Gbagbo, Président de la République de Côte d’Ivoire. S’agissant du DUS, l’exploitant agricole d’Adaou (Aboisso) a indiqué que la Côte d’Ivoire ayant été privée de tout appui extérieur du fait de la crise déclenchée en 2002, ne pouvait que compter sur ses propres ressources. Le DUS qui est prélevé permet à l’Etat d’alimenter son budget, a dit Bléhoué Aka. Pour lui, chaque Ivoirien a le devoir de soutenir son pays et les producteurs l’ont bien compris. C’est leur part de sacrifice, argumente le président du CNS. Toutefois, il a fait remarquer à l’ambassadeur qu’avec la normalité politique, l’Etat s’est engagé à revoir à la baisse les taxes prélevées. Se prononçant sur les autres prélèvements qui sont faits, Bléhoué Aka a mentionné que les fonds recueillis servent à financer le reprofilage de routes et de pistes villageoises, la construction d’écoles, de pompes villageoises, de centres de santé, le traitement des plantations, le renouvellement du verger ; en somme, à l’amélioration du cadre de vie du planteur. Pour ce qui est du système ghanéen, le président Bléhoué Aka a répondu qu’il n’y a aucune honte à copier ce qu’il contient de positif, pourvu qu’il aide au développement de la filière café-cacao en Côte d’Ivoire. Il soutient par exemple que la Côte d’Ivoire doit éliminer les intermédiaires au niveau de la commercialisation, en s’appuyant sur les magasins généraux. Cela permettrait, souligne-t-il, d’améliorer le prix d’achat bord champ aux producteurs et les inciter à faire de la qualité à travers des primes. Bléhoué Aka n’a pas manqué d’interpeller les chocolatiers et les appeler à soutenir les paysans dans leurs efforts pour leur permettre d’offrir toujours des produits en quantité et de qualité. Pour finir, il s’est dit heureux de l’honneur que l’ambassadeur fait au monde paysan à travers sa personne. Avant de le rassurer de ce que les producteurs ivoiriens mettront tout en œuvre, bien sûr avec le soutien de l’Etat et des partenaires extérieurs pour maintenir la dynamique de développement de la cacao culture en Côte d’’Ivoire ; qui fait 40% de la production mondiale avec 1,2 million de tonnes. M. Lannon Walker n’en demandait pas plus. Pour lui, la Côte d’Ivoire demeure un pays incontournable sur le marché mondial du Cacao. Il a indiqué qu’il ferait un rapport détaillé aux chocolatiers dès son retour aux Etats-Unis. Il s’est dit heureux d’avoir rencontré et discuté avec un grand planteur, nommé Bléhoué Aka Georges, qui détient tous les secrets du travail de la terre. Puis il a promis de conduire très prochainement une délégation de chocolatiers en Côte d’Ivoire pour visiter les ranchs, les plantations de café-cacao, d’hévéa, de palmier à huile, de banane…, à perte de vue du président du CNS.
Huberson Digbeu