Après l'opération d'identification et d'enrôlement des électeurs qui s'est achevée le 30 juin dernier, les partis politiques s'activent à suivre avec beaucoup d'attention, les autres étapes du processus électoral. C'est le cas à Sinfra où M Boti Bi Zoua est le délégué départemental du Pdci-Rda. Dans l'entretien qui suit, il se prononce sur la santé de son parti.
M le délégué départemental, après l'opération d'identification, dans quel état d'esprit se trouve votre parti le Pdci-Rda ?
Le Pdci-Rda se porte très bien après cette opération. Depuis une dizaine d'années, nous mettons en oeuvre un plan stratégique en prévision des élections qui approchent et qui, maintes fois, ont été repoussées.
Pourtant, des militants vous reprochent votre absence sur le terrain
Ceux qui me reprochent cela ne savent pas comment vit le Pdci. Tous les militants de Sinfra savent ce que nous faisons. Nous les rencontrons régulièrement soit par ma personne, soit par les structures qui ont été mises en place, notamment le permanent, les coordinations. Je suis le délégué certes, mais je ne peux pas tout faire. Nous avons cent sections et je m'apprête à faire une revue des troupes. Les secrétaires, dans leur ensemble, sont en train de mettre à jour leur liste, leurs comités de base. Et à partir du 20 juillet, nous allons entreprendre une tournée. La priorité, c'était l'enrôlement. Pendant la phase de croisement, nous allons faire la revue des troupes.
Quel constat faites-vous sur l'identification qui vient de s'achever ?
Nous avons fait ce que nous pouvons. Une bonne partie de la population est analphabète, beaucoup n'avaient pas compris le bien fondé de cette opération. Mais nous avons fait ce que nous pouvions et je pense que le Pdci-Rda a eu le maximum de ses militants identifiés.
Pour les autres étapes du processus électoral, qu'entendez-vous faire ?
Le 29 novembre, c'est dans quelques mois. Nos équipes doivent être mises en ordre de bataille. Nous allons faire du porte-à-porte. Il nous faut gérer nos maigres moyens au maximum. Dans l'intérêt du parti, les cadres, à ce stade des choses, doivent se serrer les coudes. Sinfra est prête à jouer pleinement sa partition pour la victoire du Pdci-Rda à toutes les élections à venir. Depuis le début de l'enrôlement, je suis régulièrement sur le terrain. Je me suis mis en disponibilité pour pouvoir suivre l'opération.
La zone est très sensible, il y a eu des remous dans la localité lors des précédentes élections. Avez-vous pris des dispositions dans ce sens ?
Cela ne se reproduira plus. Ça n'honore pas la Côte d'Ivoire. Et je peux dire à la limite que c'était dans des circonstances exceptionnelles que nous avons subi ces situations. Mais on dit quand un serpent vous a mordu, vous faites plus attention au ver de terre. Nous allons donc faire attention. Au niveau de l'Onuci, de la Cei et des structures qui organisent les élections, les dispositions sont prises, je crois. Et nos responsables politiques doivent insister sur ces points. La Côte d'Ivoire, à l'issue de ces élections, doit être un pays tourné résolument vers l'apaisement.
A Sinfra, peut- on ainsi dire que vous êtes dans la dynamique du pouvoir ?
C'est exact. Et je voudrais inviter les militants à éviter en cette période les actions désordonnées. Quand quelqu'un doit s'exprimer au sein du parti, cela doit se faire dans la concertation. Ce dont nous devons avoir comme priorité aujourd'hui, c'est l'enrôlement et les autres étapes qui vont suivre. Nous avons besoin là du concours de tous. Il faut éviter le désordre. Ce qui doit nous préoccuper, c'est l'élection présidentielle. Nous devons rester unis pour amener le président Bédié au pouvoir. Si nous parvenons à faire élire le président Bédié, tous les griefs vont disparaître. Je demande aux perturbateurs d'arrêter de nous distraire parce que nous avons en ligne de mire l'élection du président Bédié. Et partout, le Pdci-Rda gagnera les élections.
Entretien réalisé par Paul Koffi
M le délégué départemental, après l'opération d'identification, dans quel état d'esprit se trouve votre parti le Pdci-Rda ?
Le Pdci-Rda se porte très bien après cette opération. Depuis une dizaine d'années, nous mettons en oeuvre un plan stratégique en prévision des élections qui approchent et qui, maintes fois, ont été repoussées.
Pourtant, des militants vous reprochent votre absence sur le terrain
Ceux qui me reprochent cela ne savent pas comment vit le Pdci. Tous les militants de Sinfra savent ce que nous faisons. Nous les rencontrons régulièrement soit par ma personne, soit par les structures qui ont été mises en place, notamment le permanent, les coordinations. Je suis le délégué certes, mais je ne peux pas tout faire. Nous avons cent sections et je m'apprête à faire une revue des troupes. Les secrétaires, dans leur ensemble, sont en train de mettre à jour leur liste, leurs comités de base. Et à partir du 20 juillet, nous allons entreprendre une tournée. La priorité, c'était l'enrôlement. Pendant la phase de croisement, nous allons faire la revue des troupes.
Quel constat faites-vous sur l'identification qui vient de s'achever ?
Nous avons fait ce que nous pouvons. Une bonne partie de la population est analphabète, beaucoup n'avaient pas compris le bien fondé de cette opération. Mais nous avons fait ce que nous pouvions et je pense que le Pdci-Rda a eu le maximum de ses militants identifiés.
Pour les autres étapes du processus électoral, qu'entendez-vous faire ?
Le 29 novembre, c'est dans quelques mois. Nos équipes doivent être mises en ordre de bataille. Nous allons faire du porte-à-porte. Il nous faut gérer nos maigres moyens au maximum. Dans l'intérêt du parti, les cadres, à ce stade des choses, doivent se serrer les coudes. Sinfra est prête à jouer pleinement sa partition pour la victoire du Pdci-Rda à toutes les élections à venir. Depuis le début de l'enrôlement, je suis régulièrement sur le terrain. Je me suis mis en disponibilité pour pouvoir suivre l'opération.
La zone est très sensible, il y a eu des remous dans la localité lors des précédentes élections. Avez-vous pris des dispositions dans ce sens ?
Cela ne se reproduira plus. Ça n'honore pas la Côte d'Ivoire. Et je peux dire à la limite que c'était dans des circonstances exceptionnelles que nous avons subi ces situations. Mais on dit quand un serpent vous a mordu, vous faites plus attention au ver de terre. Nous allons donc faire attention. Au niveau de l'Onuci, de la Cei et des structures qui organisent les élections, les dispositions sont prises, je crois. Et nos responsables politiques doivent insister sur ces points. La Côte d'Ivoire, à l'issue de ces élections, doit être un pays tourné résolument vers l'apaisement.
A Sinfra, peut- on ainsi dire que vous êtes dans la dynamique du pouvoir ?
C'est exact. Et je voudrais inviter les militants à éviter en cette période les actions désordonnées. Quand quelqu'un doit s'exprimer au sein du parti, cela doit se faire dans la concertation. Ce dont nous devons avoir comme priorité aujourd'hui, c'est l'enrôlement et les autres étapes qui vont suivre. Nous avons besoin là du concours de tous. Il faut éviter le désordre. Ce qui doit nous préoccuper, c'est l'élection présidentielle. Nous devons rester unis pour amener le président Bédié au pouvoir. Si nous parvenons à faire élire le président Bédié, tous les griefs vont disparaître. Je demande aux perturbateurs d'arrêter de nous distraire parce que nous avons en ligne de mire l'élection du président Bédié. Et partout, le Pdci-Rda gagnera les élections.
Entretien réalisé par Paul Koffi