Les végétaux aquatiques menacent les cours d’eaux mondiaux. A ce jour, ce sont quelques 329 espèces de plantes aquatiques envahissantes qui ont été répertoriées dans le monde. N’échappant au fléau, les pays africains ont décidé d’agir en synergie. C’est ainsi que s’est tenu les jeudi 9 et vendredi 10 juillet, au centre de recherche océanologique (CRO), d’Abidjan Treichville, un séminaire international sur la question. La rencontre portait sur la ratification et la mise en œuvre de la convention de l’Organisation Maritime Internationale (OMI), de la gestion des eaux de ballast. Se félicitant de l’organisation de cet atelier, le Dr. Bamba Siaka Barthélémy a insisté sur le rôle néfaste joué par l’intensité du trafic maritime dans la prolifération de ce fléau. « Le principal coupable de la prolifération de ces plantes est le transport maritime à travers les eaux ballastes, les coques des navires et autres surfaces exposées. Le transport maritime est bien la principale source d’introduction de ces espèces à hauteur de 69% », a-t-il indiqué. C’est pourquoi, le représentant de la convention d’Abidjan, le colonel Dibi Niang Martin, a souhaité que cette rencontre débouche sur des résolutions concrètes. Car dira t-il, c’est la menace de la biodiversité avec la disparition d’espèces locales, la réduction des activités de pêche, les obstacles à la navigation lagunaire et maritime qui sont en jeu.
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna