Le ministre des Transports, El Hadj Mabri Toikeusse, par ailleurs président de l'Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d'Ivoire, est rentré à Abidjan hier, d'une mission de 17 jours qui l'a conduit en Chine, à Paris et à Ouagadougou. C'est sous le coup de 10 heures 40 minutes que le président de l'Udpci a fait son apparition au salon d'honneur de l'aéroport international Félix Houphouët Boigny d'Abidjan Port Bouet. Il a été accueilli par son directeur de cabinet au ministère des Transports, des membres de la direction de l'Udpci, le vice-président Jean Gnédéa, le secrétaire général adjoint Jean Blé Guirao, la présidente des femmes Mme Dié Bonao, le président des jeunes Kouadio Séraphin et plusieurs militants dudit parti. Le Dr Albert Mabri Toikeusse a eu un bref échange avec les journalistes. Sur la crise au sein du parti arc-en-ciel, il a fait savoir que le parti va réagir officiellement."Je n'ai pas de commentaires particuliers. Je voudrais dire que je viens d'arriver. Vous me voyez entouré des membres de la direction. Je prendrai des nouvelles avec mes collaborateurs qui sont restés ici et le moment venu, nous allons réagir. Parce que chez moi à l'ouest, il y a un proverbe qui dit que quand vous êtes dans la baignoire et que le fou prend votre slip, vous ne le suivez pas dehors sinon, vous êtes plus fou que lui. Donc nous prendrons le temps et le parti aura une réaction vis-à-vis de toutes ces questions. Laissez-moi rencontrer mes collaborateurs et nous verrons. Mais de toutes les façons, il y a des procédures dans le parti. Quand je ne suis pas là, il y a l'intérim qui est assuré…ce sont ceux qui n'ont pas encore connu de crise qui vont s'inquiéter. Nous avons connu beaucoup de crises suscitées ou pas. Nous ne sommes pas inquiétés. Nous sommes un parti qui sait les raisons de son existence. Nous aimons ce parti, nous sommes candidat pour la prochaine élection présidentielle. Nous nous organisons pour cela" a-t-il déclaré à propos de l'Udpci. Avant d'expliquer la mission gouvernementale qu'il a effectuée."Je suis parti accompagner des opérateurs du secteur routier en Chine, à la recherche de partenariats. Nous en avons identifié. Nous allons bientôt lancer avec le groupement d'intérêt économique, un projet de renouvellement des parcs autos des taxis, à raison de 5000 taxis pour la ville d'Abidjan, et de 2000 "gbakas". Nous allons moderniser le secteur des taxis avec les gares, avec les moyens d'enlèvement plus rapide des véhicules en panne ou accidentés. Nous allons les aider à ouvrir une centrale de vente de pièces de rechange. Nous allons faire un certain nombre de choses dans ce secteur et je crois que cela va donner un souffle au transport urbain au niveau d'Abidjan. J'ai ensuite continué à Paris car vous savez que les questions de sécurité routière nous préoccupent. J'avais rendez vous avec le ministre de la Coopération pour discuter évidemment de la question de la sécurisation des écoles par rapport aux accidents. Nous allons, si Dieu le veut, à la rentrée prochaine, lancer un projet de sécurité routière au niveau de dix mille écoles en Côte d'Ivoire. Nous avons terminé par Ouagadougou avec le comité ordinaire des ministres de tutelle de l'Asecna. Cela a coïncidé avec les 50 ans de l'Asecna. Nous avons parlé des questions de sûreté de l'aviation civile au niveau de notre zone au regard de tous les accidents d'avion que nous avons enregistrés et je crois que la Côte d'Ivoire va bénéficier de cette tournée que nous avons effectuée" a déclaré le ministre des Transports.
Jules Claver Aka
Jules Claver Aka
