L'intoxication ne peut plus être tolérée dans notre pays et c'est pourquoi la réplique sera donnée à tout mensonge. Une fois encore, le FPI voudrait essayer de noyer le poisson accusant certaines personnalités d'avoir tué Boga Doudou. Après le drame qui a emporté ce dernier, j'avais démontré en son temps que cet assassinat n'était pas l'œuvre de la rébellion et qu'il fallait que le régime donne les preuves contraires à ma thèse.
Depuis, rien de concret n'est servi aux Ivoiriens à part quelques articles de journaux qui frisent le ridicule.
Quant à moi, seuls des faits réels servent de support à mes analyses qui aboutissent à des conclusions pertinentes. C'est pourquoi je voudrais, puisque l'on me donne l'occasion de refaire l'exercice, prouver la culpabilité des tenants du pouvoir dans ‘’l'affaire Boga’’.
Avant toute chose, quel était le régime en place au déclenchement de cette fameuse «rébellion»? La Côte d'Ivoire venait de tomber sous le joug d'un pouvoir putschiste issu d'un véritable coup d'Etat civilo-militaire. Et l'histoire nous rappelle que dans un tel régime, le numéro deux devient gênant surtout lorsqu'il est doté d'une intelligence exceptionnelle. Ceci est donc une première raison pour éliminer Boga Doudou qui n'aurait jamais cautionné les dérives actuelles de la part du FPI dans la gestion de l'Etat.
Dans les des faits, il est très important de relever les incongruités qui sont survenues dans la nuit du 19 au 20 septembre 2002. Nul n'ignore que notre ministre de la Défense était en possession d'informations portant sur une attaque. C'est ainsi qu'il prend soin de se mettre à l'abri sans même se soucier de son frère, ami et collègue de la Sécurité Boga Doudou. Qui peut alors comprendre que dans l'imminence d'une attaque de la République qu'aucune cellule de crise regroupant au moins les deux ministères, Défense et Intérieur, ne soit mise sur pied? Pour défendre le pays, Lida Kouassi, car c'est de lui qu'il s'agit, aurait dû plutôt œuvrer à l'installation d'un organe de crise que d'aller se cacher. Ce n'était pas de la couardise car il savait le but de la manœuvre.
Dans cette analyse, je voudrais que les Ivoiriens sachent que le domicile de Boga Doudou constituait une forteresse imprenable vu le dispositif de sécurité qui y était déployé. Sa résidence se situait à quelques mètres de celle de l'attaché naval des USA. Il n'y a donc pas eu de résistance malgré les blindés de la police qui assuraient sa sécurité. Que l'on entende au moins pour une fois, le chef de poste assurant la sécurité cette nuit là!
Après un tel acte, une procédure devrait nous situer sur les responsabilités de ceux qui avaient en charge la sécurité du ministre. Mais hélas! L'absence de nos procureurs militaire et civil s'est faite criarde.
Au-delà de nos constats, il nous faut porter un œil scrutateur sur l'attitude des refondateurs sur la mort de Boga. Aucune cérémonie commémorative pour l'illustre personnage. Le FPI a même refusé de débattre de la question lors de son congrès. La cerise sur le gâteau, Lida est interdit de séjour à Lakota.
Au total, nous voyons que les articles fallacieux publiés de temps à autres ne sont que pure diversion. Ils ont même la fâcheuse manie de salir la mémoire du ministre Boga Doudou et de rendre insupportable la douleur de toute une région en général et de sa famille en particulier. Que Gbagbo et ses sbires sachent que l'Ivoirien n'est pas aussi ignorant!
Que Dieu le Tout Puissant fasse triompher la vérité sur le mensonge! Amen !
Commandant Adama Sidibé
Depuis, rien de concret n'est servi aux Ivoiriens à part quelques articles de journaux qui frisent le ridicule.
Quant à moi, seuls des faits réels servent de support à mes analyses qui aboutissent à des conclusions pertinentes. C'est pourquoi je voudrais, puisque l'on me donne l'occasion de refaire l'exercice, prouver la culpabilité des tenants du pouvoir dans ‘’l'affaire Boga’’.
Avant toute chose, quel était le régime en place au déclenchement de cette fameuse «rébellion»? La Côte d'Ivoire venait de tomber sous le joug d'un pouvoir putschiste issu d'un véritable coup d'Etat civilo-militaire. Et l'histoire nous rappelle que dans un tel régime, le numéro deux devient gênant surtout lorsqu'il est doté d'une intelligence exceptionnelle. Ceci est donc une première raison pour éliminer Boga Doudou qui n'aurait jamais cautionné les dérives actuelles de la part du FPI dans la gestion de l'Etat.
Dans les des faits, il est très important de relever les incongruités qui sont survenues dans la nuit du 19 au 20 septembre 2002. Nul n'ignore que notre ministre de la Défense était en possession d'informations portant sur une attaque. C'est ainsi qu'il prend soin de se mettre à l'abri sans même se soucier de son frère, ami et collègue de la Sécurité Boga Doudou. Qui peut alors comprendre que dans l'imminence d'une attaque de la République qu'aucune cellule de crise regroupant au moins les deux ministères, Défense et Intérieur, ne soit mise sur pied? Pour défendre le pays, Lida Kouassi, car c'est de lui qu'il s'agit, aurait dû plutôt œuvrer à l'installation d'un organe de crise que d'aller se cacher. Ce n'était pas de la couardise car il savait le but de la manœuvre.
Dans cette analyse, je voudrais que les Ivoiriens sachent que le domicile de Boga Doudou constituait une forteresse imprenable vu le dispositif de sécurité qui y était déployé. Sa résidence se situait à quelques mètres de celle de l'attaché naval des USA. Il n'y a donc pas eu de résistance malgré les blindés de la police qui assuraient sa sécurité. Que l'on entende au moins pour une fois, le chef de poste assurant la sécurité cette nuit là!
Après un tel acte, une procédure devrait nous situer sur les responsabilités de ceux qui avaient en charge la sécurité du ministre. Mais hélas! L'absence de nos procureurs militaire et civil s'est faite criarde.
Au-delà de nos constats, il nous faut porter un œil scrutateur sur l'attitude des refondateurs sur la mort de Boga. Aucune cérémonie commémorative pour l'illustre personnage. Le FPI a même refusé de débattre de la question lors de son congrès. La cerise sur le gâteau, Lida est interdit de séjour à Lakota.
Au total, nous voyons que les articles fallacieux publiés de temps à autres ne sont que pure diversion. Ils ont même la fâcheuse manie de salir la mémoire du ministre Boga Doudou et de rendre insupportable la douleur de toute une région en général et de sa famille en particulier. Que Gbagbo et ses sbires sachent que l'Ivoirien n'est pas aussi ignorant!
Que Dieu le Tout Puissant fasse triompher la vérité sur le mensonge! Amen !
Commandant Adama Sidibé