Le président du PDCI séjourne à Londres. Invité par des militants de son parti, il s’est cependant retrouvé devant un maigre public et n’a pas fait connaître son programme pour sortir les Ivoiriens de la souffrance.
Venu à Paris pour la célébration du prix Houphouët Boigny, l’ex-président Bédié est arrivé à Londres, par train, le mercredi 9 juillet. Il était 11 heures.
Les difficultés commencent à l’accueil. Deux clans se battent pour avoir l’honneur de le recevoir. D’un côté, le Groupe de Réflexion et d’Appui pour l’Action du PDCI (GRAPA) dirigé par Loué Roger. C’est cette structure qualifiée d’illégale et à la solde de Konan Banny, qui a invité le Président du parti en lui miroitant des soutiens financiers. De l’autre côté, le clan Dalébé Joseph. Délégué du PDCI, il est négligé car amorphe et incompétent selon la direction.
Les deux hommes, chacun à la tête des siens, ont fait le pied de grue à l’Hôtel où Bédié est descendu. Au final, c’est Loué qui semble avoir gagné la partie car Dalébé aurait jeté l’éponge.
Le vendredi à19 heures, dans une petite salle du sud de Londres, Henri Konan Bédié reçoit les Ivoiriens. Dans un monologue de 21 mn, il s’en prend au RHDP et au FPI. “Les élections doivent avoir lieu. La date est tenable. Non à la candidature unique au sein du RHDP. Je suis le candidat des Ivoiriens. Les chantiers de l’éléphant d’Afrique sont la recette pour sortir notre pays de la crise. C’est le PDCI qui a fait de la Côte d’Ivoire un pays prospère, c’est donc le PDCI seul qui peut le sortir de là», soutient-il.
Finalement, Bédié n’a rien proposé aux Ivoiriens. La poignée de militants venus l’écouter est donc retournée déçue de son président. Aucune proposition, aucun détail du projet de société du PDCI !
Fatigué, sonné, après son monologue, Bédié a demandé aux Ivoiriens de se lever pour saluer en sa personne le prochain président de la République de Côte d’Ivoire. Pas de débat. Pas de questions.
Malgré ce qui a été dit dans une certaine presse, Bédié n’a jamais été reçu au parlement anglais.
correspondance particulière depuis Londres de Kriwa Daguina
Venu à Paris pour la célébration du prix Houphouët Boigny, l’ex-président Bédié est arrivé à Londres, par train, le mercredi 9 juillet. Il était 11 heures.
Les difficultés commencent à l’accueil. Deux clans se battent pour avoir l’honneur de le recevoir. D’un côté, le Groupe de Réflexion et d’Appui pour l’Action du PDCI (GRAPA) dirigé par Loué Roger. C’est cette structure qualifiée d’illégale et à la solde de Konan Banny, qui a invité le Président du parti en lui miroitant des soutiens financiers. De l’autre côté, le clan Dalébé Joseph. Délégué du PDCI, il est négligé car amorphe et incompétent selon la direction.
Les deux hommes, chacun à la tête des siens, ont fait le pied de grue à l’Hôtel où Bédié est descendu. Au final, c’est Loué qui semble avoir gagné la partie car Dalébé aurait jeté l’éponge.
Le vendredi à19 heures, dans une petite salle du sud de Londres, Henri Konan Bédié reçoit les Ivoiriens. Dans un monologue de 21 mn, il s’en prend au RHDP et au FPI. “Les élections doivent avoir lieu. La date est tenable. Non à la candidature unique au sein du RHDP. Je suis le candidat des Ivoiriens. Les chantiers de l’éléphant d’Afrique sont la recette pour sortir notre pays de la crise. C’est le PDCI qui a fait de la Côte d’Ivoire un pays prospère, c’est donc le PDCI seul qui peut le sortir de là», soutient-il.
Finalement, Bédié n’a rien proposé aux Ivoiriens. La poignée de militants venus l’écouter est donc retournée déçue de son président. Aucune proposition, aucun détail du projet de société du PDCI !
Fatigué, sonné, après son monologue, Bédié a demandé aux Ivoiriens de se lever pour saluer en sa personne le prochain président de la République de Côte d’Ivoire. Pas de débat. Pas de questions.
Malgré ce qui a été dit dans une certaine presse, Bédié n’a jamais été reçu au parlement anglais.
correspondance particulière depuis Londres de Kriwa Daguina
