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Politique Publié le mercredi 15 juillet 2009 | Nord-Sud

Albert Flindé (Premier SGA de l`Udpci) :“Blon Blaise fait trop d`amalgames”

Le premier secrétaire général-adjoint de l'Udpci, Albert Flindé, déplore des sorties «bizarres» de son «camarade» Blon Blaise qui est «convoqué» à une réunion de la direction du parti aujourd'hui.


• Blon Blaise vous accuse de complicité de mauvaise gestion des subventions octroyées à l'Udpci. Comment réagissez-vous?

Le président, la direction et le bureau politique du parti vont statuer sur cette question. En attendant, je voudrais dire qu'il y a des procédures internes de gestion des ressources du parti. Ce sont les trésoriers et le secrétariat général qui gèrent les ressources de l'Udpci. Le président n'a pas de signature sur les comptes du parti. Je rappelle que les trésoriers sont messieurs Gbahou Doué, trésorier général, le maire de Sangouiné, Oulaï Prospère, premier trésorier général-adjoint, Ména Narcisse, deuxième trésorier général-adjoint. Donc le moment venu nous répondrons à cette question.


• Les coordinations de Man vous invitent à aller leur rendre compte. Irez-vous ?

Selon les statuts de l'Udpci, les coordinations et les sections n'ont pas à convoquer un membre de la direction. On a quelques fois toléré que les structures locales se permettent, dans l'ignorance totale des textes, de convoquer le secrétaire général et le président. De toutes les façons, nous allons dire notre part de vérité le moment venu. Mais Siki Blon Blaise, en sa qualité de conseiller spécial et membre de la direction, doit s'expliquer conformément à nos textes devant la direction du parti qui l'a convoqué de façon régulière et même de façon spécifique à la réunion de demain (aujourd'hui).


• L'intéressé dit qu'il n'a reçu aucune convocation.

Nos textes stipulent que les réunions de la direction se tiennent au moins une fois par mois. Mais, par souci de célérité et de meilleur suivi, le président a décidé deux choses lors d'une réunion en janvier 2007. Premièrement, les réunions se tiennent tous les mercredis, sauf avis contraire. Deuxièmement, la réunion de la direction du parti est élargie à l'ensemble des élus. Dans les deux cas, les convocations se font de manière tacite ou par téléphone. Pour la réunion de demain (Ndlr : aujourd'hui), le secrétaire général a convoqué le président du conseil général de Man, Siki Blon Blaise, parce que l'ordre du jour porte sur la vie du parti et l'analyse de la rencontre des coordinations, sections et comités de bases à Man. Il a été convoqué compte tenu de son implication dans cette réunion qui a eu l'écho qu'on connaît dans la presse. Le secrétaire général, M. Salif N'Diaye, a donc cru bon d’envoyer une convocation écrite. Et c'est moi qui, en ma qualité de secrétaire général chargé de l'administration, a été chargé de la transmettre à qui de droit. Comme je savais que le président Siki Blon Blaise était à Man, je lui ai adressé une copie à Man par porteur le dimanche dernier. La lettre a été signée le vendredi (10 juillet) soir et je l'ai enregistrée le lendemain. J'ai eu l'information qu'il est venu à Abidjan dans l'après-midi du dimanche. Alors, je lui ai fait parvenir une copie de la convocation à travers le circuit formel de l'administration du parti. Le pli a été déposé à son cabinet, au conseil général de Man à Abidjan (aux II-Plateaux, Ndlr). Le conseil général a accusé réception du courrier le lundi 13 juillet à 10 h. (Il nous montre une fiche « Départ » de courrier portant le cachet du conseil général). Et ce matin (Ndlr : hier) quand j'ai lu dans les colonnes de Nord-Sud qu'il dit n'avoir reçu aucune convocation, j'ai cru bon de faxer une autre copie à son secrétariat au 22-42-14-01. Il est donc invité en bonne et due forme.


• Les injures et menaces proférées contre le conseiller spécial par vos jeunes à la veille de la réunion de la direction ne sont-elles pas aussi condamnables ?

Je ne suis pas informé de cette attitude des jeunes. Mais, une chose est sûre, chaque organisation, structure ou tout militant de l'Udpci a le devoir de respecter ce qu'on appelle chez nous le bon ton. Cependant, chacun a le droit d'exprimer son opinion et cela conformément à nos textes.


• La base de l'Udpci, selon M. Blon Blaise, ne bénéficie pas des subventions versées par l'Etat.

Ce qu'il dit, relève d'un discours populiste. L'Udpci a 320 coordinations et plus de 1.600 sections. Quand le président Blon Blaise veut qu'on donne 100.000 Fcfa, chaque mois, à chaque coordination et section, cela fait 200 millions Fcfa par trimestre. Or, l'Updci n'a même pas 100 millions de Fcfa par an. Et puis, toutes ces discussions doivent se faire à l'intérieur du parti. Demandez au président Blon à quelle réunion, de quelle structure il a une fois posé le problème ? Et quelle a été la réponse qui lui a été donnée ? Ces sujets ne se discutent pas de façon informelle entre deux individus. Le parti est géré par des instances dont le président représente la plus élevée. La gestion quotidienne, les questions de coordinations, de sections relèvent du secrétariat général et au plus haut niveau à la direction. Demandez-lui à quelle date il a fait une suggestion de ce type à la direction du parti. C'est moi qui fais les procès verbaux des réunions. Mais à aucun moment, il n'a posé ces questions.


• Qu'avez-vous à dire sur la discipline qui, selon lui, a foutu le camp, avec notamment le cas d'un député qui a été « giflé » par un jeune ?

Le président Blon Blaise fait trop d'amalgames. Je le mets au défi de démontrer qu'un député ou un quelconque responsable a été giflé. Moi, j'ai été l'objet d'une frustration de la part des jeunes. Mais, il dit des contrevérités quand il affirme qu'on a giflé quelqu'un à l'Udpci. C'est plutôt un garde du corps du député Noutoua Youdé Célestin qui a eu des échauffourées avec des jeunes chargés de la sécurité au siège du parti. Le président Blon Blaise fait du one man show en réunissant des gens à qui il raconte n'importe quoi. En ce qui concerne nos rapports, il faut dire que c'est un grand frère. Je suis le maire de Man, lui est le président du conseil général du département. Nous nous côtoyons depuis longtemps. Mais, je constate que depuis un certain moment il est devenu bizarre.


Réalisée par Bidi Ignace
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