Quel est l'état de santé du karaté ivoirien?
Le karaté ivoirien se porte bien. Il se porte même beaucoup mieux. Nous avons traversé une période difficile. Le karaté était encore très attractif il y a une quinzaine d'années. Mais depuis deux ans, les choses vont beaucoup mieux.
Depuis votre arrivée à la tête de la Fikda en 2006, sur quoi avez-vous mis l'accent ?
L'accent a été mis sur la cohésion sociale. Lorsqu'on arrivait à la tête de la Fédération, nous avions trois objectifs majeurs.
Lesquels ?
La construction de la cohésion sociale, l'organisation et la professionnalisation de la Fédération. Enfin, l'amélioration de nos résultats sportifs. Nous avons fait l'effort de mettre l'accent sur ces trois points essentiels.
Le problème d'infrastructure ne demeure-t-il pas ?
C'est juste. Et cela a un impact négatif sur nos résultats sportifs. C'est difficile de demander de bons résultats à une Fédération qui n'a pas d'infrastructures appropriées. Remarquez qu'au dernier tournoi international de karaté nous étions obligés d'organiser la compétition au Forum de l'université. Un cadre inadapté pour la pratique du karaté. J'espère que le ministère des Sports fera en sorte que nous puissions avoir le Palais des sports très bientôt. Cela nous permettra de mieux nous entraîner pour être au niveau international.
Qu'en est-il de vos démarches quant à l'obtention de la salle du stade Houphouët-Boigny ?
Effectivement, une demande a été introduite auprès de la direction des infrastructures. L'accord du ministère des Sports a également été obtenu. Mais on attend que la réhabilitation se fasse car cette infrastructure au sein du stade Houphouët-Boigny a fait les beaux jours du karaté ivoirien.
Comment préparez-vous la prochaine Can de karaté prévue en août en Algérie ?
Pour le moment, les cadets et les juniors sont en examens. On attend donc que ces examens prennent fin avant qu'on ne retourne au vert. Je pense que l'expérience acquise durant le tournoi international qui a eu lieu ici nous permettra de renforcer notre stratégie d'entraînement et je pense qu'on pourra se positionner sur le podium.
Le dernier championnat technique réservé aux 5-13 ans qui a eu lieu au Forum de l'université vous a-t-il donné quelques certitudes quant à l'avenir du karaté ivoirien ?
Tout à fait ! L'un des objectifs majeurs de la Fikda est d'enseigner le karaté à l'école comme discipline pédagogique à part entière. C'est un processus qui est long mais notre rôle est déjà d'intéresser les jeunes à la pratique du karaté. Tout cela rentre dans une dynamique de détection des tout-petits, la pépinière du karaté ivoirien.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
Le karaté ivoirien se porte bien. Il se porte même beaucoup mieux. Nous avons traversé une période difficile. Le karaté était encore très attractif il y a une quinzaine d'années. Mais depuis deux ans, les choses vont beaucoup mieux.
Depuis votre arrivée à la tête de la Fikda en 2006, sur quoi avez-vous mis l'accent ?
L'accent a été mis sur la cohésion sociale. Lorsqu'on arrivait à la tête de la Fédération, nous avions trois objectifs majeurs.
Lesquels ?
La construction de la cohésion sociale, l'organisation et la professionnalisation de la Fédération. Enfin, l'amélioration de nos résultats sportifs. Nous avons fait l'effort de mettre l'accent sur ces trois points essentiels.
Le problème d'infrastructure ne demeure-t-il pas ?
C'est juste. Et cela a un impact négatif sur nos résultats sportifs. C'est difficile de demander de bons résultats à une Fédération qui n'a pas d'infrastructures appropriées. Remarquez qu'au dernier tournoi international de karaté nous étions obligés d'organiser la compétition au Forum de l'université. Un cadre inadapté pour la pratique du karaté. J'espère que le ministère des Sports fera en sorte que nous puissions avoir le Palais des sports très bientôt. Cela nous permettra de mieux nous entraîner pour être au niveau international.
Qu'en est-il de vos démarches quant à l'obtention de la salle du stade Houphouët-Boigny ?
Effectivement, une demande a été introduite auprès de la direction des infrastructures. L'accord du ministère des Sports a également été obtenu. Mais on attend que la réhabilitation se fasse car cette infrastructure au sein du stade Houphouët-Boigny a fait les beaux jours du karaté ivoirien.
Comment préparez-vous la prochaine Can de karaté prévue en août en Algérie ?
Pour le moment, les cadets et les juniors sont en examens. On attend donc que ces examens prennent fin avant qu'on ne retourne au vert. Je pense que l'expérience acquise durant le tournoi international qui a eu lieu ici nous permettra de renforcer notre stratégie d'entraînement et je pense qu'on pourra se positionner sur le podium.
Le dernier championnat technique réservé aux 5-13 ans qui a eu lieu au Forum de l'université vous a-t-il donné quelques certitudes quant à l'avenir du karaté ivoirien ?
Tout à fait ! L'un des objectifs majeurs de la Fikda est d'enseigner le karaté à l'école comme discipline pédagogique à part entière. C'est un processus qui est long mais notre rôle est déjà d'intéresser les jeunes à la pratique du karaté. Tout cela rentre dans une dynamique de détection des tout-petits, la pépinière du karaté ivoirien.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo