La Confédération des syndicats des conducteurs routiers de l’Afrique de l’Ouest (CSCRAO) va faire le bilan du racket sur les corridors dans la zone en vue d’adopter des propositions à prendre à la prochaine réunion de Dakar, les 17 et 18 août prochains. C’est dans ce contexte que le comité local de ladite confédération s’est réuni, le lundi dernier, à la mairie d’Adjamé pour faire des propositions.
Selon Koné Vaffi, président de la CSCRAO, il a été révélé que la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Burkina Faso sont les pays où le racket fait rage. “Un camion qui traverse la Côte d’Ivoire du Nord au Sud doit payer environ 600.000 FCFA de faux frais. Cette situation est aggravée en zone CNO où les deux tiers de la somme sont prélevés. Si nous ne faisons rien, il n’y aura plus de transporteurs en Côte d’Ivoire dans 5 ans parce que ceux-ci travaillent à perte à cause du racket”, a-t-il révélé. Et de poursuivre : “C’est 1 milliard FCFA qui est perdu par jour en Côte d’Ivoire, au Mali, au Bénin, au Ghana, au Burkina Faso à cause du racket”. Pour lui, si les échanges commerciaux ne sont pas fluides, la pauvreté va s’accentuer dans la zone. C’est pour cela qu’il exhorte les autorités à prendre des dispositions pour anéantir le racket.
Le représentant ivoirien de la CSCRAO, Ladji Coulibaly, a pour sa part durci un peu le ton en menaçant de rentrer en grève si aucun compromis n’est trouvé avec le gouvernement.
Gomon Edmond
Selon Koné Vaffi, président de la CSCRAO, il a été révélé que la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Burkina Faso sont les pays où le racket fait rage. “Un camion qui traverse la Côte d’Ivoire du Nord au Sud doit payer environ 600.000 FCFA de faux frais. Cette situation est aggravée en zone CNO où les deux tiers de la somme sont prélevés. Si nous ne faisons rien, il n’y aura plus de transporteurs en Côte d’Ivoire dans 5 ans parce que ceux-ci travaillent à perte à cause du racket”, a-t-il révélé. Et de poursuivre : “C’est 1 milliard FCFA qui est perdu par jour en Côte d’Ivoire, au Mali, au Bénin, au Ghana, au Burkina Faso à cause du racket”. Pour lui, si les échanges commerciaux ne sont pas fluides, la pauvreté va s’accentuer dans la zone. C’est pour cela qu’il exhorte les autorités à prendre des dispositions pour anéantir le racket.
Le représentant ivoirien de la CSCRAO, Ladji Coulibaly, a pour sa part durci un peu le ton en menaçant de rentrer en grève si aucun compromis n’est trouvé avec le gouvernement.
Gomon Edmond