Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte Ivoire (PDCI), et Alassane Dramane Ouattara, président du Rassemblement des républicains (RDR) étaient le samedi dernier au centre d’une conférence publique animée par le Professeur Bâ Zézé, au siège de la fédération FPI Abidjan-Banco à Yopougon. Le professeur Bâ Zézé par ailleurs président du Conseil général de Daloa, était le parrain de la rentrée politique de la coordination FPI de Zoukougbeu. “Bédié a gouverné, on l’a vu. A 30 ans, il a fêté ses milliards alors qu’il n’est pas né de parents industriels. Comment il a eu ces milliards, s’il n’est pas voleur ? Il a fait de la surfacturation dans la construction des complexes sucriers. A la Banque mondiale, on l’appelait le paresseux garçon. Que peut-il apporter de nouveau à la Côte d’Ivoire ? Quand il était au pouvoir, on n’a pas vu ses douze chantiers de l’Eléphant d’Afrique. Quel bilan Bédié va-t-il présenter aux Ivoiriens?”, s’est demandé le conférencier.
Restant sur sa lancée, il a dit d’Alassane Ouattara qu’il est l’homme qui a réservé le pire sort à la démocratie en Côte d’Ivoire. En guise d’illustration, Bâ Zézé a souligné : “Alassane Ouattara est l’ennemi de la démocratie. C’est lui qui a emprisonné des hommes politiques et c’est quand il était Premier ministre que des femmes, des étudiantes ont été violées; le phénomène des loubards est né et s’est amplifié. Partout où il passe, c’est la destruction depuis 1990”, Pour Bâ Zézé, Alassane Ouattara qui prétend être musulman, a fait gazer les fidèles musulmans dans les mosquées sous le prétexte du contrôle de la carte de séjour. Une invention qui a été, selon le conférencier, la pierre angulaire de l’exclusion en Côte d’Ivoire. “Sous le règne d’Alassane Ouattara, on n’a noté que la désolation. Si, en 1990, il a voulu diminuer les salaires et a supprimé les bourses des étudiants ce n’est pas en temps de crise qu’il va promettre des milliards”, a-t-il fait remarquer. Avant de dire que le président du RDR, qui ambitionne gouverner le pays, a de tout temps eu une âme de putschiste. Rappelant que, déjà à la mort d’Houphouet, Ouattara s’apprêtait à prendre le pouvoir par la force quand Bédié s’est dépêché d’intervenir avec des gendarmes. En outre, Bâ Zézé a déclaré que Alassane Dramane Ouattara n’a jamais montré sa fibre patriotique à l’égard de la Côte d’Ivoire parce qu’il choisit d’escalader les murs pour fuir quand la souveraineté du pays est menacée. “Quand il était Premier ministre, il a fait venir Sydia Touré à la Primature. Aujourd’hui, ce monsieur est rentré dans son pays en Guinée où il est candidat à la présidentielle” a-t-il souligné pour ressortir que Ouattara n’est pas préoccupé par l’intérêt de la Côte d’Ivoire.
Abordant l’épineuse question de l’enrôlement, Bâ Zézé a demandé aux militants du FPI d’agir sans toujours attendre des consignes du parti afin que personne ne soit, selon lui, exclu du recensement électoral et du vote. “Tant que chacun d’entre nous n’est pas enrôlé, il n’ y aura pas d’élection. Nous devons nous lever pour dire non à l’exclusion. Ceux qui ont fait la guerre au nom de l’exclusion ne doivent pas nous exclure. Il n’y a pas d’école pour la rébellion et la violence”, a-t-il martelé. Il a, par ailleurs, indiqué que connaissant les faiblesses et les péchés de Bédié et de Ouattara, le candidat Laurent Gbagbo se présente comme un produit de qualité et de vertu qu’on n’aura pas du mal à écouler sur le marché.
Intervenant, le président de la coordination FPI de Zoukougbeu, Germain Djina Hikossié, a exhorté les militants à plus d’engagement afin de donner une âme vivante au FPI. Il a expliqué que cette rentrée politique doit être perçue comme la mise en ordre des militants après la phase de l’enrôlement.
Quant à Lazar Zaba Zadi, secrétaire général de la fédération Abidjan-Banco, il a relevé qu’il ne suffit pas seulement d’avoir un bon candidat pour gagner une élection. Mais, pour y parvenir, il faut aussi disposer d’une liste électorale potable dépouillée de tous les fraudeurs. Parlant en connaissance de cause, Zaba Zadi a édifié les militants sur le fichier des enrôlés qui a été grossi sans justification.
Des prix ont été remis aux militants jugés dynamiques.
Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr
Restant sur sa lancée, il a dit d’Alassane Ouattara qu’il est l’homme qui a réservé le pire sort à la démocratie en Côte d’Ivoire. En guise d’illustration, Bâ Zézé a souligné : “Alassane Ouattara est l’ennemi de la démocratie. C’est lui qui a emprisonné des hommes politiques et c’est quand il était Premier ministre que des femmes, des étudiantes ont été violées; le phénomène des loubards est né et s’est amplifié. Partout où il passe, c’est la destruction depuis 1990”, Pour Bâ Zézé, Alassane Ouattara qui prétend être musulman, a fait gazer les fidèles musulmans dans les mosquées sous le prétexte du contrôle de la carte de séjour. Une invention qui a été, selon le conférencier, la pierre angulaire de l’exclusion en Côte d’Ivoire. “Sous le règne d’Alassane Ouattara, on n’a noté que la désolation. Si, en 1990, il a voulu diminuer les salaires et a supprimé les bourses des étudiants ce n’est pas en temps de crise qu’il va promettre des milliards”, a-t-il fait remarquer. Avant de dire que le président du RDR, qui ambitionne gouverner le pays, a de tout temps eu une âme de putschiste. Rappelant que, déjà à la mort d’Houphouet, Ouattara s’apprêtait à prendre le pouvoir par la force quand Bédié s’est dépêché d’intervenir avec des gendarmes. En outre, Bâ Zézé a déclaré que Alassane Dramane Ouattara n’a jamais montré sa fibre patriotique à l’égard de la Côte d’Ivoire parce qu’il choisit d’escalader les murs pour fuir quand la souveraineté du pays est menacée. “Quand il était Premier ministre, il a fait venir Sydia Touré à la Primature. Aujourd’hui, ce monsieur est rentré dans son pays en Guinée où il est candidat à la présidentielle” a-t-il souligné pour ressortir que Ouattara n’est pas préoccupé par l’intérêt de la Côte d’Ivoire.
Abordant l’épineuse question de l’enrôlement, Bâ Zézé a demandé aux militants du FPI d’agir sans toujours attendre des consignes du parti afin que personne ne soit, selon lui, exclu du recensement électoral et du vote. “Tant que chacun d’entre nous n’est pas enrôlé, il n’ y aura pas d’élection. Nous devons nous lever pour dire non à l’exclusion. Ceux qui ont fait la guerre au nom de l’exclusion ne doivent pas nous exclure. Il n’y a pas d’école pour la rébellion et la violence”, a-t-il martelé. Il a, par ailleurs, indiqué que connaissant les faiblesses et les péchés de Bédié et de Ouattara, le candidat Laurent Gbagbo se présente comme un produit de qualité et de vertu qu’on n’aura pas du mal à écouler sur le marché.
Intervenant, le président de la coordination FPI de Zoukougbeu, Germain Djina Hikossié, a exhorté les militants à plus d’engagement afin de donner une âme vivante au FPI. Il a expliqué que cette rentrée politique doit être perçue comme la mise en ordre des militants après la phase de l’enrôlement.
Quant à Lazar Zaba Zadi, secrétaire général de la fédération Abidjan-Banco, il a relevé qu’il ne suffit pas seulement d’avoir un bon candidat pour gagner une élection. Mais, pour y parvenir, il faut aussi disposer d’une liste électorale potable dépouillée de tous les fraudeurs. Parlant en connaissance de cause, Zaba Zadi a édifié les militants sur le fichier des enrôlés qui a été grossi sans justification.
Des prix ont été remis aux militants jugés dynamiques.
Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr
