Le président de l’Union de la presse francophone (Upf), Alfred Dan Moussa, a soutenu, qu’il faut préférer « la liberté de la presse à la rumeur ». C’était hier, au siège de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), à Cocody Mermoz. Ce, dans le cadre de la célébration de la «Journée mondiale de la liberté de la presse». Animant une communication sur le thème : «Médias dans le renforcement du dialogue en tant que vecteur de pouvoir et des citoyens», le président de l’Ufp a défini cinq niveaux de dialogue. L’apprentissage de l’information auprès de la population, amener le public à s’ouvrir sur lui-même, l’apport de nouvelles informations, s’adresser à la population par le biais de la critique et les mauvais traitements infligés aux journalistes. Il a demandé de « se garder de retirer les claviers, les micros et les cameras aux médias ». Sinon cela ouvrirait la voie aux rumeurs. « La rumeur est dangereuse, la liberté de la presse ne l’est pas », a-t-il soutenu. Pourquoi revenir sur une journée déjà commémorée le 4 mai ? A cette question, le professeur Mathieu Lou Bamba a répondu que la liberté de la presse doit être célébrée tous les jours. Selon lui, pour « donner une bonne presse à la presse », il faut « un moment de responsabilité des hommes des médias et de la société. Car une mauvaise presse peut engendrer la guerre ». Trois autres panels ont été animés par M. Honoré Guié, président du conseil d’administration de la Radio télévision ivoirienne, Mme Coulibaly Cécile, professeur à l’université de Cocody et M. Traoré Daouda, représentant du Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca).
S.A.
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