Il voulait la violer sous le pont !
Encore un autre attentat à la pudeur aux flagrants délits du Plateau ce 20 juillet. Celui-là semble surprenant. L’auteur aurait tenté de violer sa victime sous le pont Félix Houphouët Boigny. L’auteur, c’est Kouassi Amany, 43 ans.
-Vous êtes là pour attentat à la pudeur consommé avec violence sur une mineure, explique le juge.
-Je ne reconnais pas les faits, s’empresse de dire Amany.
Le magistrat lui rappelle :
-Elle (la victime) a dit que tu t’es couché sur elle sous le pont. C’est un chauffeur de taxi qui est venu t’enlever dessus.
-C’est faux ! s’écrie Amany. Avant d’ajouter que c’est même impossible.
La fille en question est enceinte, explique-t-il. Par conséquent, il ne peut tenter de la violer.
Avec l’absence de la victime, le procès a été renvoyé.
Le voleur a perdu sa chaussure
Curieux en effet qu’un voleur arrêté se plaigne d’avoir perdu ses chaussures. Pis, qu’on les lui aurait volées. Pourtant, c’était le discours d’Oulenou Francis à la barre des flagrants délits du Plateau, lundi. Partis voler, à 3h du matin, des ustensiles de cuisine dans un domicile, Francis et son ami ont été aperçus. Mais, seul Francis sera arrêté.
-Où habite-tu ? demande le juge.
Le garçon qui a 19 ans répond d’un air ivre qu’il n’a pas de domicile. Il est élève, en vacances. Il gagne son argent de poche par la vente des sacs qu’il ramasse dans les poubelles.
-Pourquoi ne pas attendre qu’il fasse jour pour ramasser les sacs ? demande le juge.
-Ils ont volé mes chaussures, chef, affirme Francis.
Le juge le regarde, étonné. Il demande quand même :
-A quelle heure tes chaussures ont été volées ?
-A 4h.
-Tu es sûr que tu es élève ?
-J’ai arrêté l’école en classe de 6ème, rectifie le prévenu, d’une voix de saoulard.
Pour ne pas dispenser un cours du coq à l’âne au public, le tribunal va droit au but. Francis écope de 3 mois fermes.
Le fraudeur malgré lui
Sale temps pour les vendeurs ambulants qui ne payent pas l’impôt…et autant pour les dommages collatéraux. Quatre jeunes âgés de 19 à 45 ans ont été jugé lundi pour fraude fiscale. Parmi eux, un «bleu» qui vient de fouler le sol ivoirien. Il s’appelle S.A. Parti de la maison pour le port d’Abidjan dans ses premiers jours de job, l’infortuné a été arrêté à Treichville en même temps que des vendeurs ambulants. Le « nouveau » avait en main ses vêtements. Les flics on cru avoir affaire à un petit malin lorsqu’il a affirmé ne pas être commerçant. Aux flagrants délits du Plateau, S.A. a été relaxé. Mais, bien avant, le juge s’est assuré qu’il travaille bel et bien au port. Le secteur qui l’emploi, le nom de son patron, etc. lui ont été demandés. Les vrais vendeurs ambulants choppés pour fraude fiscale ont été condamnés à payer 100.000 Fcfa. Il s’agit de Ouédraogo Boukary, Traoré Daouda et Sacko Bandia.
Une sélection de Raphaël Tanoh
Encore un autre attentat à la pudeur aux flagrants délits du Plateau ce 20 juillet. Celui-là semble surprenant. L’auteur aurait tenté de violer sa victime sous le pont Félix Houphouët Boigny. L’auteur, c’est Kouassi Amany, 43 ans.
-Vous êtes là pour attentat à la pudeur consommé avec violence sur une mineure, explique le juge.
-Je ne reconnais pas les faits, s’empresse de dire Amany.
Le magistrat lui rappelle :
-Elle (la victime) a dit que tu t’es couché sur elle sous le pont. C’est un chauffeur de taxi qui est venu t’enlever dessus.
-C’est faux ! s’écrie Amany. Avant d’ajouter que c’est même impossible.
La fille en question est enceinte, explique-t-il. Par conséquent, il ne peut tenter de la violer.
Avec l’absence de la victime, le procès a été renvoyé.
Le voleur a perdu sa chaussure
Curieux en effet qu’un voleur arrêté se plaigne d’avoir perdu ses chaussures. Pis, qu’on les lui aurait volées. Pourtant, c’était le discours d’Oulenou Francis à la barre des flagrants délits du Plateau, lundi. Partis voler, à 3h du matin, des ustensiles de cuisine dans un domicile, Francis et son ami ont été aperçus. Mais, seul Francis sera arrêté.
-Où habite-tu ? demande le juge.
Le garçon qui a 19 ans répond d’un air ivre qu’il n’a pas de domicile. Il est élève, en vacances. Il gagne son argent de poche par la vente des sacs qu’il ramasse dans les poubelles.
-Pourquoi ne pas attendre qu’il fasse jour pour ramasser les sacs ? demande le juge.
-Ils ont volé mes chaussures, chef, affirme Francis.
Le juge le regarde, étonné. Il demande quand même :
-A quelle heure tes chaussures ont été volées ?
-A 4h.
-Tu es sûr que tu es élève ?
-J’ai arrêté l’école en classe de 6ème, rectifie le prévenu, d’une voix de saoulard.
Pour ne pas dispenser un cours du coq à l’âne au public, le tribunal va droit au but. Francis écope de 3 mois fermes.
Le fraudeur malgré lui
Sale temps pour les vendeurs ambulants qui ne payent pas l’impôt…et autant pour les dommages collatéraux. Quatre jeunes âgés de 19 à 45 ans ont été jugé lundi pour fraude fiscale. Parmi eux, un «bleu» qui vient de fouler le sol ivoirien. Il s’appelle S.A. Parti de la maison pour le port d’Abidjan dans ses premiers jours de job, l’infortuné a été arrêté à Treichville en même temps que des vendeurs ambulants. Le « nouveau » avait en main ses vêtements. Les flics on cru avoir affaire à un petit malin lorsqu’il a affirmé ne pas être commerçant. Aux flagrants délits du Plateau, S.A. a été relaxé. Mais, bien avant, le juge s’est assuré qu’il travaille bel et bien au port. Le secteur qui l’emploi, le nom de son patron, etc. lui ont été demandés. Les vrais vendeurs ambulants choppés pour fraude fiscale ont été condamnés à payer 100.000 Fcfa. Il s’agit de Ouédraogo Boukary, Traoré Daouda et Sacko Bandia.
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