Vous avez sans doute déjà vécu la scène. Une cylindrée dernier cri, façon véhicule de commandement du président américain. Les vitres sont toutes teintées. Signe extérieur que vous avez affaire à un grand type. Il a certainement beaucoup d'argent, mais il n'a rien dans la tête. Vous êtes juste derrière lui, dans la circulation, sur l'un des grands boulevards d'Abidjan. Soudain, il fait descendre sa vitre arrière droite à l'aide d'un petit bouton. Il jette sur la chaussée un épis de maïs dont il vient de dévorer les grains. Plus loin, c'est une bouteille d'eau minérale, demi-litre, qu'il lance dans le caniveau. Quelques mètres plus loin, c'est un mégot de cigarette que le boss laisse tomber sur le bitume avec des étincelles qui reçoivent le souffle du vent.
Avant d'arriver à son lieu de rendez-vous, il fait immobiliser le véhicule au bord de la route, en descend, fait descendre sa braguette et se met à arroser le gazon. Arrivé à son niveau, excédé par tant de maladresses du boss, nous marquons une pause, faisons baisser notre vitre non teintée et lui disons : “S'il vous plaît, Monsieur, n'oubliez pas après de tirer la chasse d'eau !”
Monsieur le Président, comme ce boss que nous avons tenté de moraliser, ils sont très nombreux, vos compatriotes qui n'ont aucun respect des règles élémentaires de l'hygiène de vie. Ils jettent tout et partout : sachet d'eau, papiers emballage, boîtes vides de conserve, feuilles d'attiéké, paquets vides de cigarettes, boîtes vides d'allumettes, etc. Et la plupart du temps, ce sont les chaussées, les lieux publics et beaucoup d'autres endroits prestigieux qui sont leurs cibles. Quand on les interpelle, ils répondent invariablement : “Il faut bien que nous salissions ces coins pour que nos compatriotes aient du travail ou que ceux qui sont affectés au nettoyage aient quelque chose à faire”.
Vivement, Monsieur le Président, une vraie brigade de salubrité pour arrêter et punir ces hors-la-loi.
Avant d'arriver à son lieu de rendez-vous, il fait immobiliser le véhicule au bord de la route, en descend, fait descendre sa braguette et se met à arroser le gazon. Arrivé à son niveau, excédé par tant de maladresses du boss, nous marquons une pause, faisons baisser notre vitre non teintée et lui disons : “S'il vous plaît, Monsieur, n'oubliez pas après de tirer la chasse d'eau !”
Monsieur le Président, comme ce boss que nous avons tenté de moraliser, ils sont très nombreux, vos compatriotes qui n'ont aucun respect des règles élémentaires de l'hygiène de vie. Ils jettent tout et partout : sachet d'eau, papiers emballage, boîtes vides de conserve, feuilles d'attiéké, paquets vides de cigarettes, boîtes vides d'allumettes, etc. Et la plupart du temps, ce sont les chaussées, les lieux publics et beaucoup d'autres endroits prestigieux qui sont leurs cibles. Quand on les interpelle, ils répondent invariablement : “Il faut bien que nous salissions ces coins pour que nos compatriotes aient du travail ou que ceux qui sont affectés au nettoyage aient quelque chose à faire”.
Vivement, Monsieur le Président, une vraie brigade de salubrité pour arrêter et punir ces hors-la-loi.