Les militants FPI de Kouté-village debout pour la victoire de Gbagbo

Le président Gbagbo doit remporter l’élection présidentielle du 29 novembre avec 99% de voix. Voilà le mot d’ordre des militants FPI de la section Yopougon Kouté-village réunis récemment en Assemblée générale extraordinaire en présence de M. Gbamnan Djidan Jean Félicien, directeur départemental de campagne du président Laurent Gbagbo, le député Aké Akebié Marie et Boizo Gnizako, fédéral adjoint Abidjan- Banco. Que faut-il faire pour redonner le pouvoir au président Gbagbo au soir du 29 novembre? Trois orateurs se sont succédé pour répondre à cette question. Pour Boizo Gnizako, fédéral adjoint d’Abidjan Banco, qui a fait le point de l’opération d’enrôlement à Yopougon, il faut d’abord retirer les fraudeurs de la liste électorale. A l’en croire, il y a eu beaucoup de fraudes dans l’opération d’enrôlement à Yopougon. “On nous a constaté des chiffres contradictoires. La CEI avait annoncé 153 centres d’enrôlement. On n’a vu que 150. Les trois autres ont été cachés. De 490 623 enrôlés officiellement on est passé à plus de 500 000 subitement. D’où sortent subitement ces pétitionnaires qui viennent gonfler les chiffres ? Et chose curieuse, c’est le maire RDR d’Abobo qui annonce ces chiffres. De quel droit il annonce les chiffres ? Nous avons porté plainte à la CEI. Si elle ne réagit pas nous allons porter l’affaire devant les tribunaux comme la loi le dit. Il n’est pas bon que par la tricherie, Yopougon, bastion du FPI, tombe dans les mains de ceux qui ont envoyé la guerre”, a-t-il indiqué avant de demander aux militants de rester vigilants.
“Apprêtez-vous pour le contrôle des listes électorales qui seront publiées. Bientôt vous serez formés à cette épreuve”, a-t-il conclu. Abondant dans le même sens, M.Amani Evariste, secrétaire général de la section SIDECI, a dénoncé la mauvaise foi des agents chargés de l’enrôlement. Selon lui, à Yopougon, 10 mille pétitionnaires avaient leurs pièces en main devant les bureaux d’enrôlement, mais ils ont été refoulés. “Nous disons non ! Parce que nous pensons que la CEI est en train de créer une exclusion, cause de la guerre en Côte d’Ivoire. Nous allons demander une prolongation d’au moins un mois”, soutient-il. Quant au maire Gbamnan Djidan, il a demandé aux militants de vendre le produit qu’est Gbagbo.



Ephrem Touboui