En marge des obsèques de la génitrice du secrétaire général de son parti, dimanche à Gagnoa, le président de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire, Albert Mabri Toikeusse s’est prononcé sur le processus électoral.
•Le processus d'identification et de recensement électoral a définitivement pris fin le 30 juin. La Cei annonce 6,5 millions d'enrôlés. L'Udpci en est-elle satisfaite ?
Tous les partis politiques, acteurs de l'Accord de Marcoussis, sont représentés au sein de la Commission électorale indépendante (Cei). Sur cette base, je pense que les chiffres qui ont été annoncés et qui sont en train d'être traités sont reconnus par tous. Nous devons attendre que les listes provisoires sortent pour faire nos observations. Ce qui avait été annoncé, à savoir 7 à 9 millions d'électeurs n'était qu'une estimation. Personne n'a la preuve aujourd'hui que nous pouvons absolument arriver à ces chiffres.
•Pensez-vous que le chronogramme publié par la Cei est crédible ?
La Cei nous dit que ce chronogramme va tenir la route. J'ai confiance en elle. Toutefois, si cela n'est pas possible, nous allons faire ensemble le constat et il y aura des mesures correctives. C'est sur la base de leurs observations que les responsables de cette structure ont proposé ce chronogramme. Je pense qu'il faut attendre d'en voir l'exécution avant de porter un jugement de valeur.
•Certains partis politiques estiment qu'il y a eu beaucoup de fraudes pendant l'enrôlement. Le dispositif mis en place par la Cei permettra-t-il de démasquer tous les faussaires ?
Les accusations de fraude sont parties de tous les camps. Il faut donc attendre que les listings provisoires sortent pour faire les réclamations. A l'Udpci, ce qui nous préoccupe c'est certainement le droit de vote et la liberté de vote. Il faut laisser les gens, y compris ceux de Gagnoa, voter ceux pour qui ils veulent voter dans les villes comme dans les villages mais aussi dans les campements... J'espère que la communauté internationale représentée à travers plusieurs instruments ici, veillera à ce que le droit de vote des Ivoiriens soit respecté. Pour le moment, je n'ai pas de raison de ne pas avoir confiance. Nous n'avons aucune raison de douter. Dans le cas contraire, nous démissionnons. Les gens ne peuvent pas être en train de critiquer la Cei pendant qu'ils s'y trouvent.
•A quand une tournée du président de l'Udpci dans la région du Fromager ?
Je serai dans le Sud-Bandama à la fin du mois d'août. Je crois que quelques semaines après, nous viendrons sous le Fromager pour mobiliser nos nombreux militants et tous les Ivoiriens qui trouvent en l'Udpci une chance pour la renaissance de la Côte d'Ivoire. Nous viendrons partager l'espoir avec eux.
•Tout récemment un sondage d'opinion réalisé par l'institut français « Tns-Sofres » a annoncé que Laurent Gbagbo part largement favori pour l'élection présidentielle de novembre. Un commentaire ?
Le sondage a dit qu'il (Ndlr : Gbagbo) est en avance. Il y a eu deux sondages. L'un, qui prend en compte les trois candidats Ouattara, Bédié et Gbagbo, donne le résultat dont vous parlez. Et puis, il y a un autre sondage qui prend en compte d'autres candidats dont les résultats ne sont pas connus. En tout état de cause, ce sera un candidat du Rhdp qui gagnera ces élections et je l'espère. A notre niveau, nous travaillons à cela. De sorte que ce soit l'Udpci qui gagne ces élections pour que nous puissions rassembler à nouveau les Ivoiriens autour de tout ce qui a fait la grandeur de la Côte d'Ivoire.
•Votre parti est secoué depuis quelques temps par une crise qui vous oppose à Siki Blon Blaise. La réconciliation est-elle possible ?
Je ne répondrai pas pour l'instant à cette question. Je vous donne rendez-vous le mercredi (Ndlr : demain) à Man au giga-meeting que je compte y animer.
Propos recueillis par Tapé Jean-Baptiste, correspondant régional
•Le processus d'identification et de recensement électoral a définitivement pris fin le 30 juin. La Cei annonce 6,5 millions d'enrôlés. L'Udpci en est-elle satisfaite ?
Tous les partis politiques, acteurs de l'Accord de Marcoussis, sont représentés au sein de la Commission électorale indépendante (Cei). Sur cette base, je pense que les chiffres qui ont été annoncés et qui sont en train d'être traités sont reconnus par tous. Nous devons attendre que les listes provisoires sortent pour faire nos observations. Ce qui avait été annoncé, à savoir 7 à 9 millions d'électeurs n'était qu'une estimation. Personne n'a la preuve aujourd'hui que nous pouvons absolument arriver à ces chiffres.
•Pensez-vous que le chronogramme publié par la Cei est crédible ?
La Cei nous dit que ce chronogramme va tenir la route. J'ai confiance en elle. Toutefois, si cela n'est pas possible, nous allons faire ensemble le constat et il y aura des mesures correctives. C'est sur la base de leurs observations que les responsables de cette structure ont proposé ce chronogramme. Je pense qu'il faut attendre d'en voir l'exécution avant de porter un jugement de valeur.
•Certains partis politiques estiment qu'il y a eu beaucoup de fraudes pendant l'enrôlement. Le dispositif mis en place par la Cei permettra-t-il de démasquer tous les faussaires ?
Les accusations de fraude sont parties de tous les camps. Il faut donc attendre que les listings provisoires sortent pour faire les réclamations. A l'Udpci, ce qui nous préoccupe c'est certainement le droit de vote et la liberté de vote. Il faut laisser les gens, y compris ceux de Gagnoa, voter ceux pour qui ils veulent voter dans les villes comme dans les villages mais aussi dans les campements... J'espère que la communauté internationale représentée à travers plusieurs instruments ici, veillera à ce que le droit de vote des Ivoiriens soit respecté. Pour le moment, je n'ai pas de raison de ne pas avoir confiance. Nous n'avons aucune raison de douter. Dans le cas contraire, nous démissionnons. Les gens ne peuvent pas être en train de critiquer la Cei pendant qu'ils s'y trouvent.
•A quand une tournée du président de l'Udpci dans la région du Fromager ?
Je serai dans le Sud-Bandama à la fin du mois d'août. Je crois que quelques semaines après, nous viendrons sous le Fromager pour mobiliser nos nombreux militants et tous les Ivoiriens qui trouvent en l'Udpci une chance pour la renaissance de la Côte d'Ivoire. Nous viendrons partager l'espoir avec eux.
•Tout récemment un sondage d'opinion réalisé par l'institut français « Tns-Sofres » a annoncé que Laurent Gbagbo part largement favori pour l'élection présidentielle de novembre. Un commentaire ?
Le sondage a dit qu'il (Ndlr : Gbagbo) est en avance. Il y a eu deux sondages. L'un, qui prend en compte les trois candidats Ouattara, Bédié et Gbagbo, donne le résultat dont vous parlez. Et puis, il y a un autre sondage qui prend en compte d'autres candidats dont les résultats ne sont pas connus. En tout état de cause, ce sera un candidat du Rhdp qui gagnera ces élections et je l'espère. A notre niveau, nous travaillons à cela. De sorte que ce soit l'Udpci qui gagne ces élections pour que nous puissions rassembler à nouveau les Ivoiriens autour de tout ce qui a fait la grandeur de la Côte d'Ivoire.
•Votre parti est secoué depuis quelques temps par une crise qui vous oppose à Siki Blon Blaise. La réconciliation est-elle possible ?
Je ne répondrai pas pour l'instant à cette question. Je vous donne rendez-vous le mercredi (Ndlr : demain) à Man au giga-meeting que je compte y animer.
Propos recueillis par Tapé Jean-Baptiste, correspondant régional