Le Parti pour le progrès et le socialisme (Pps) a relevé hier, un « problème à la normalisation» dans la conduite du processus électoral. Lors d'une conférence de presse à l'hôtel du Golf à la Riviera, son président, Kacou Mathias, a affirmé que cette difficulté a trait à la non-signature d'un certain nombre de décrets portant sur les «grades des FaFn et des Fds», la «reconnaissance des grades des com'zones», la «confirmation des généraux Gueu Michel et Soumaïla Bakayoko» et l'«intégration des enseignants bénévoles et agents sanitaires des zones Centre Nord Ouest à la Fonction publique». Pour Kacou Mathias leur non-signature constitue un obstacle à la tenue des élections. L'opposant considère également «le non-fonctionnement et le non-renforcement des capacités opérationnelles du Centre de commandement intégré (Cci)» comme une menace pour la sécurisation de l'élection présidentielle. En deux points, il réclame «l'élection obligatoirement le 29 novembre» et la «suppression» du poste de com-théâtre. Appelant à «militer pour la tenue des élections», le premier responsable du Parti pour le progrès et le socialisme a proféré une menace. « S'il n'y a pas d'élection, il n'y aura plus de président de la République et l'existence de toutes les institutions de la République sera déclarée nulle», a-t-il soutenu.
Bidi Ignace
Bidi Ignace