Le “mandat” de six années non renouvelable effectué à la tête du Conseil constitutionnel par le magistrat hors hiérarchie, Yanon Yapo, s’est achevé en fin de semaine dernière. Conformément à la loi, le président de la République, Laurent Gbagbo, a pris un décret pour rapidement pourvoir au poste que Yanon Yapo laisse vacant. Rendu public, samedi, ce décret présidentiel nomme le professeur d’université, agrégé de droit et de sciences politiques, Paul Yao-N’Dré en qualité de nouveau président du Conseil constitutionnel en remplacement de Yanon Yapo.
Ancien ministre de l’Intérieur et actuel député de la sous-préfecture d’Hiré et président du conseil général de Divo, Paul Yao-N’Dré, âgé de 53 ans, est à la fois une éminence grise et un homme politique d’expérience.
En le nommant à la tête de cette importante institution de la République à trois mois de l’élection présidentielle fixée au 29 novembre, le Chef de l’Etat voudrait assurément faire passer un message. Celui de l’attachement au respect scrupuleux de la loi et du droit, dans le règlement des contentieux qui pourraient surgir avant ou après la tenue de la présidentielle.
Reconnu dans le milieu universitaire comme un passionné du droit et de son application strict, Paul Yao-N’Dré se voit confier une lourde mission qu’il saura accomplir pour l’avancée du processus démocratique en Côte d’Ivoire.
Cadre du Front populaire ivoirien (FPI), Yao-N’Dré assume la charge de secrétaire national chargé de la Justice et des Droits de l’Homme au sein de la direction du parti dont est issu le président Laurent Gbagbo.
Didier Depry
didierdepri@yahoo.fr
Ancien ministre de l’Intérieur et actuel député de la sous-préfecture d’Hiré et président du conseil général de Divo, Paul Yao-N’Dré, âgé de 53 ans, est à la fois une éminence grise et un homme politique d’expérience.
En le nommant à la tête de cette importante institution de la République à trois mois de l’élection présidentielle fixée au 29 novembre, le Chef de l’Etat voudrait assurément faire passer un message. Celui de l’attachement au respect scrupuleux de la loi et du droit, dans le règlement des contentieux qui pourraient surgir avant ou après la tenue de la présidentielle.
Reconnu dans le milieu universitaire comme un passionné du droit et de son application strict, Paul Yao-N’Dré se voit confier une lourde mission qu’il saura accomplir pour l’avancée du processus démocratique en Côte d’Ivoire.
Cadre du Front populaire ivoirien (FPI), Yao-N’Dré assume la charge de secrétaire national chargé de la Justice et des Droits de l’Homme au sein de la direction du parti dont est issu le président Laurent Gbagbo.
Didier Depry
didierdepri@yahoo.fr
