Ceux des Ivoiriens qui ont effectué nombreux le déplacement hier à l'aéroport d'Abidjan ont pu voir, entendre et toucher le révérend Jesse Jackson.
Le rêve est devenu réalité. Le révérend pasteur Jesse Jackson est dans nos murs. Il a foulé le sol ivoirien depuis hier soir. Accompagné de son épouse, l'hôte a eu un contact avec une foule immense venue lui réserver un accueil chaleureux à son arrivée à l'aéroport Félix Houphouët Boigny (Port-Bouët). Outre ces jeunes, ces hommes et ces femmes enthousiastes partis massivement attendre l'hôte à l'entrée du pays, des autorités ivoiriennes ont rehaussé de leur présence l'accueil. Il s'agit du président de l'Assemblée nationale, le Pr. Mamadou Koulibaly, l'ambassadeur de Côte d'Ivoire auprès de l'Onu, SEM Alcide Djédjé, le député William Atteby. Pour ne citer que ces noms, à côté de dignitaires religieux et chefs traditionnels. C'est le président du Congrès des jeunes et des patriotes (Cojep), Charles Blé Goudé, qui, sur le coup de 18h 15 a guidé son « invité » vers le pavillon diplomatique annexe au présidentiel. Avec les personnalités citées et les délégués des pays devant participer aujourd'hui au 4ème sommet du Cojep, Jesse Jackson a échangé des poignées de mains. Puis, se disposant à répondre à des questions de la presse, il a dit sa «joie» et sa «fierté» d'être en Afrique de l'Ouest, en terre ivoirienne notamment. Les seconds mots du religieux évangélique, combattant de la lutte pour l'émancipation, sont un message de paix et de rassemblement. «Les élections ont un sens profond pour l'Afrique. Elles doivent être libres, transparentes et justes. Car, la Côte d'Ivoire est un pays stratégique pour le continent et le monde», a-t-il exprimé. Il a lancé un appel à l'intégration à l'endroit des jeunes. Jesse dit d'eux qu'ils «doivent s'impliquer dans la construction de l'avenir du pays». Les jeunes doivent «hériter» d'un pays stable où «la réconciliation doit être l'affaire de tous». Si l'hôte voit la Côte d'Ivoire comme «une nation debout», il la compare à son pays, les Etats-Unis dont il veut que les Ivoiriens suivent l'exemple. Après l'apartheid et les guerres fratricides, a-t-il expliqué, les Etats-Unis ont su devenir un modèle. Eburnie «ne peut devenir une grande nation si elle est divisée», a-t-il averti. L'apôtre de paix insiste sur la nécessité d'une cohésion, parce que pour lui il n'y a rien que les Ivoiriens ne puissent vaincre en l'affrontant en rangs dispersés. A cet effet, il les a exhortés «à saisir l'opportunité de l'élection présidentielle pour reconstruire la Côte d'Ivoire». «Nous attendons tous le retour de la Côte d'Ivoire d'antan», a espéré l'homme avant d'indiquer que les «Ivoiriens ont tout intérêt à réussir les élections». «Impatient d'être intronisé» par le royaume Sanwi à Krindjabo, Jesse Jackson s'est fait une idée de l'hospitalité ivoirienne à travers le bain de foule, la fanfare et les échos des percussions d'une danse guerrière du pays Ebrié de Blokauss.
Bidi Ignace
Le rêve est devenu réalité. Le révérend pasteur Jesse Jackson est dans nos murs. Il a foulé le sol ivoirien depuis hier soir. Accompagné de son épouse, l'hôte a eu un contact avec une foule immense venue lui réserver un accueil chaleureux à son arrivée à l'aéroport Félix Houphouët Boigny (Port-Bouët). Outre ces jeunes, ces hommes et ces femmes enthousiastes partis massivement attendre l'hôte à l'entrée du pays, des autorités ivoiriennes ont rehaussé de leur présence l'accueil. Il s'agit du président de l'Assemblée nationale, le Pr. Mamadou Koulibaly, l'ambassadeur de Côte d'Ivoire auprès de l'Onu, SEM Alcide Djédjé, le député William Atteby. Pour ne citer que ces noms, à côté de dignitaires religieux et chefs traditionnels. C'est le président du Congrès des jeunes et des patriotes (Cojep), Charles Blé Goudé, qui, sur le coup de 18h 15 a guidé son « invité » vers le pavillon diplomatique annexe au présidentiel. Avec les personnalités citées et les délégués des pays devant participer aujourd'hui au 4ème sommet du Cojep, Jesse Jackson a échangé des poignées de mains. Puis, se disposant à répondre à des questions de la presse, il a dit sa «joie» et sa «fierté» d'être en Afrique de l'Ouest, en terre ivoirienne notamment. Les seconds mots du religieux évangélique, combattant de la lutte pour l'émancipation, sont un message de paix et de rassemblement. «Les élections ont un sens profond pour l'Afrique. Elles doivent être libres, transparentes et justes. Car, la Côte d'Ivoire est un pays stratégique pour le continent et le monde», a-t-il exprimé. Il a lancé un appel à l'intégration à l'endroit des jeunes. Jesse dit d'eux qu'ils «doivent s'impliquer dans la construction de l'avenir du pays». Les jeunes doivent «hériter» d'un pays stable où «la réconciliation doit être l'affaire de tous». Si l'hôte voit la Côte d'Ivoire comme «une nation debout», il la compare à son pays, les Etats-Unis dont il veut que les Ivoiriens suivent l'exemple. Après l'apartheid et les guerres fratricides, a-t-il expliqué, les Etats-Unis ont su devenir un modèle. Eburnie «ne peut devenir une grande nation si elle est divisée», a-t-il averti. L'apôtre de paix insiste sur la nécessité d'une cohésion, parce que pour lui il n'y a rien que les Ivoiriens ne puissent vaincre en l'affrontant en rangs dispersés. A cet effet, il les a exhortés «à saisir l'opportunité de l'élection présidentielle pour reconstruire la Côte d'Ivoire». «Nous attendons tous le retour de la Côte d'Ivoire d'antan», a espéré l'homme avant d'indiquer que les «Ivoiriens ont tout intérêt à réussir les élections». «Impatient d'être intronisé» par le royaume Sanwi à Krindjabo, Jesse Jackson s'est fait une idée de l'hospitalité ivoirienne à travers le bain de foule, la fanfare et les échos des percussions d'une danse guerrière du pays Ebrié de Blokauss.
Bidi Ignace
