Co-parrain de la rentrée solennelle de la section 12 du Pdci-Rda qui a eu lieu dimanche à Korhogo, le président du conseil général d'Abengourou s'est prononcé sur les chances de son candidat à l'élection présidentielle. «Le président Bédié fait peur à tout le monde. Ils n'ont pas appris à gérer. Bédié, qui a appris à bien gérer les affaires publiques, fait donc peur aux refondateurs. Ils savent que si Bédié est candidat et que les élections ont lieu, le même soir il sera élu», a soutenu Boa Amoakon Edjampan Tiémélé, s'adressant à une foule de militants du parti septuagénaire qui réclament une visite de leur leader dans la capitale du Poro. A ce propos leur hôte s'est voulu rassurant : « Bédié va venir très prochainement. Il se prépare bientôt à venir vous voir». Mais, le vice-président du Pdci-Rda a recommandé à ses militants de se préparer surtout pour les élections du 29 novembre que les refondateurs veulent éviter. «Si on fait les élections, on va les mettre dehors !», s'est-il convaincu. L'hôte des Sénoufo estime qu'il faut suivre de près les opérations d'affichage du listing électoral provisoire.
Le général Ouassenan Koné, l'autre parrain de la cérémonie, a qualifié de «faux» le sondage de Sofres sur les futurs votes en Côte d'Ivoire. Le vice-président du Pdci-Rda, en charge désormais du «pays Sénoufo» (Katiola, Dabakala, Ferké, Tingrela, Kohogo) pense que la refondation prépare la « triche ». «Comment un sondage peut-il donner 43% pour Laurent Gbagbo, 29% pour Konan Bédié et 28% pour Alassane Ouattara. Calculez ! Cela fait 100%. Ce sondage est faux, c'est du bidon. Car, ce ne sont pas seulement ces trois là qui sont candidats. Il y a aussi Mabri, Anaky, Wodié et bien d'autres. Leurs partisans vont-ils les laisser pour voter ailleurs ? Ceux qui ont voulu tricher ne savent pas tricher», a chargé le général. Il a déploré les comportements des «jeunes patriotes» qui ont cassé les «usines des Européens» faisant exploser le chômage, la délinquance et la pauvreté dans le pays. «Nous n'avons pas envoyé nos enfants à l'école pour gérer des cabines téléphoniques», a-t-il affirmé.
Estimant que les mauvais résultats de l'école ivoirienne ne devraient pas surprendre, Ouassenan les impute à la gestion du pouvoir Fpi. Il a fustigé également la chute des prix du coton et de l'anacarde avant d'inviter ses parents de Korhogo à faire partir Gbagbo du pouvoir le 29 novembre. «Si ceux qui nous dirigent aujourd'hui sont encore là pour 5 ans, c'est la mort de la Côte d'Ivoire. Si vous voulez que ça change, vous savez ce que vous devez faire», a-t-il argué. Pour lui, le candidat Henri Konan Bédié a le profil idéal. Héritier politique de Houphouët Boigny et du patriarche Gon, il a fait bitumer l'axe Kanawolo- Korhogo distant de 89 km. «Bédié n'a pas fait de promesse en l'air. Il a promis et il l'a fait. D'autres vous font des promesses, mais ils ne font rien», a-t-il attaqué. Le général et son «frère» Amoakon ont été faits princes dans la cité du Poro. Amoakon a été baptisé « Nanguin » du nom du fondateur de Korhogo et Ouassenan s'appelle « Klofoa », nom porté par le frère de Nanguin.
Allah Kouamé
(Envoyé spécial à Korhogo)
Le général Ouassenan Koné, l'autre parrain de la cérémonie, a qualifié de «faux» le sondage de Sofres sur les futurs votes en Côte d'Ivoire. Le vice-président du Pdci-Rda, en charge désormais du «pays Sénoufo» (Katiola, Dabakala, Ferké, Tingrela, Kohogo) pense que la refondation prépare la « triche ». «Comment un sondage peut-il donner 43% pour Laurent Gbagbo, 29% pour Konan Bédié et 28% pour Alassane Ouattara. Calculez ! Cela fait 100%. Ce sondage est faux, c'est du bidon. Car, ce ne sont pas seulement ces trois là qui sont candidats. Il y a aussi Mabri, Anaky, Wodié et bien d'autres. Leurs partisans vont-ils les laisser pour voter ailleurs ? Ceux qui ont voulu tricher ne savent pas tricher», a chargé le général. Il a déploré les comportements des «jeunes patriotes» qui ont cassé les «usines des Européens» faisant exploser le chômage, la délinquance et la pauvreté dans le pays. «Nous n'avons pas envoyé nos enfants à l'école pour gérer des cabines téléphoniques», a-t-il affirmé.
Estimant que les mauvais résultats de l'école ivoirienne ne devraient pas surprendre, Ouassenan les impute à la gestion du pouvoir Fpi. Il a fustigé également la chute des prix du coton et de l'anacarde avant d'inviter ses parents de Korhogo à faire partir Gbagbo du pouvoir le 29 novembre. «Si ceux qui nous dirigent aujourd'hui sont encore là pour 5 ans, c'est la mort de la Côte d'Ivoire. Si vous voulez que ça change, vous savez ce que vous devez faire», a-t-il argué. Pour lui, le candidat Henri Konan Bédié a le profil idéal. Héritier politique de Houphouët Boigny et du patriarche Gon, il a fait bitumer l'axe Kanawolo- Korhogo distant de 89 km. «Bédié n'a pas fait de promesse en l'air. Il a promis et il l'a fait. D'autres vous font des promesses, mais ils ne font rien», a-t-il attaqué. Le général et son «frère» Amoakon ont été faits princes dans la cité du Poro. Amoakon a été baptisé « Nanguin » du nom du fondateur de Korhogo et Ouassenan s'appelle « Klofoa », nom porté par le frère de Nanguin.
Allah Kouamé
(Envoyé spécial à Korhogo)
