La rencontre organisée hier, au cabinet du ministère de la Fonction publique entre les agents grévistes et les représentants du ministre Hubert Oulaye, s'est soldée par un échec. En l'absence du ministre Hubert Oulaye, les discussions ont été menées par MM. Dr. Pohé jean, G. Benjamin et M. Fohoun. Selon les explications du Secrétaire général du Sapci M. Goly, appuyés par les propos de son adjoint M. Anzan Mathias et des représentants de la Fédération des syndicats, les membres de la délégation étaient sur le point de signer un protocole d'accord avec le ministère. Et, cet accord devait amener les agents grévistes à accepter de percevoir la moitié de leurs primes, en attendant d'entrer un peu plus tard, en possession de l'autre moitié. Les discussions se poursuivaient à l'intérieur du cabinet, lorsqu'un autre groupe ayant eu vent de ce qui se passait, s'est déporté au bureau du régisseur pour demander à être payé. Certains auraient même eu à apposer, a-t-on appris, la signature devant leur nom et seraient déjà informés de ce qu'ils devaient percevoir. Cette tranche d'agents s'attendait donc à percevoir la totalité de leur dû, et non la moitié. Informés, les agents en négociation ont fait suspendre les discussions, sans signer le document. Les membres des différents syndicats qui ont eu à prendre part à cette négociation ont affirmé que, le régisseur payeur était formellement opposé à l'idée de payer la moitié de la prime. Cette situation a engendré un climat de méfiance entre la délégation des différents syndicats et leurs bases. La délégation a donc été accusée de vouloir " vendre la lutte " au profit du ministère et a durci le ton. A la Direction générale de la Fonction publique, les représentants du ministère refusent de fléchir leur position. Ils tiennent coûte que coûte à payer la moitié des primes. Les agents ne l'entendent pas de cette oreille.
Jean-Baptiste Essis
lorgbellelesouab@hotmail.fr
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