Le personnel administratif et technique de l'Université de Bouaké à organisé un sit-in devant ledit établissement (dans sa délocalisation d’Abidjan) pour exiger le paiement de leurs heures supplémentaires qui s'élèvent à 50 millions à la présidence de l'université. Ces manifestations qui ont débuté à 8 h ont largement perturbé le service. Lorsque nous arrivions sur les lieux, tous les locaux étaient fermés, avec les agents rassemblés à l'entrée de l'Université. "Nous sommes présents ce matin sur les lieux pour exiger le paiement de nos heures supplémentaires qui ne nous n’est pas fait depuis le mois de juin, et profiter pour crier notre ras-le-bol vis-à-vis du traitement dont on est l'objet" a dénoncé Mahan Frédéric, Secrétaire général du Syndicat national du personnel administratif et technique de l'enseignement supérieur (Synapates). Et d'ajouter : "Le Synapates et le Synapepsci ont entrepris des négociations, mais hélas les portes nous sont restées fermées". Selon lui, si rien n'est fait, les protestations se poursuivront. Adja Diby, secrétaire général de l'université de Bouaké a affirmé, pour sa part, que cette situation de non paiement des heures supplémentaires se pose à cause des problèmes de liquidité au niveau de notre pays. "Les engagements des heures supplémentaires ont été faits, il ne reste que le paiement. Tout est au niveau de l'agent comptable, puisqu'il n'y a pas de liquidité, il leur a proposé de payer la moitié, 25 millions ce qu'ils ont refusé. Tout compte fait, des solutions seront trouvées" a-t-il déclaré.
Emeline P Amangoua (Stg)
Emeline P Amangoua (Stg)