Le commandant Wattao a profité de l'an 1 de sa prise de fonction à Séguéla pour s'expliquer sur la nature des relations qu'il entretient avec Charles Blé Goudé.
Août 2008 - Août 2009. Un an que le commandant Issiaka Ouattara, dit Wattao, chef d'état-major-adjoint des Forces armées des Forces nouvelles (FaFn) assure l'intérim du commandant de la zone 5, Koné Zakaria, à Séguéla. Ce dimanche 16 août, Wattao a célébré cette première année de sa prise de fonction. A cette occasion, il a invité les différentes couches sociales de la ville à une rencontre au centre culturel. Une foule nombreuse a effectué le déplacement. C'était en présence de Coulibaly Sindou, secrétaire général de la préfecture, des représentants des forces impartiales et des chefs religieux de Séguéla. Bakayoko Mamadou, délégué des Forces nouvelles, a présenté au collaborateur de Guillaume Soro les préoccupations soulevées par les populations. Elles concernent les campagnes de dénigrement et de désinformation qui ont cours depuis un moment. Et qui portent sur une prétendue intention de Wattao de trahir les Forces nouvelles. C'est pour les faire taire que l'ambassadeur de la paix et comzone de Séguéla a été invité à se prononcer sur la nature de ses rapports avec Blé Goudé. Cette relation que ses ennemis brandissent comme la preuve de sa traîtrise. Le commandant intérimaire a commencé par dresser son bilan. Pour lui, en dehors des deux premiers mois de son installation qui ont été émaillés de difficultés, Séguéla est demeuré stable dans l'ensemble. Il s'est réjoui de l'ambiance qui règne dans la ville, caractérisée par la libre circulation des hommes et des biens. Mais aussi et surtout le retour des nombreuses personnes qui avaient fui la zone avant son arrivée. Une situation de paix que Wattao place à l'actif des Accords politiques de Ouagadougou (Apo). A cet effet, il recommande au peuple du Worodougou d'aller à la paix et d'éviter d'écouter tous ceux qui combattent ces accords qui ont mis fin à la guerre. «Sachez qu'il y a une fin à chaque chose», a-t-il soutenu. Enumérant les effets négatifs de la guerre, il a regretté que les enfants scolarisés aient passé deux ans sans examen au début de la crise. Le réseau routier s'est fortement dégradé dans le pays et la misère est devenue grande, a-t-il constaté. C'est pour mettre fin à cette situation, a poursuivi Wattao, que le Premier ministre, Guillaume Soro, a accepté la main tendue du président Laurent Gbagbo. Celui qu'on a surnommé «Sah Bélé bélé» (Le grand serpent, en langue bambara) a invité tous les Ivoiriens à s'impliquer dans le combat du retour de la paix en s'inscrivant dans les voies tracées par l'Apo. Quant à sa relation avec Blé Goudé, il a noté qu'elle a participé à décrisper l'atmosphère qui était autrefois très chargée dans le pays. L'ancien chef de guerre a précisé qu'il n'a pas noué ses liens avec le leader des «Jeunes Patriotes» dans un élan soliste. Il dit avoir eu au préalable l'onction du Secrétaire général des Forces nouvelles qui a toujours été convaincu que cela participerait au retour à la paix. «Ceux qui nous reprochent nos démarches, qu'ils proposent des solutions mieux que l'Apo», a-t-il répliqué. Et de poursuivre : «Votre seule manière de manifester votre soutien à notre cause, c'est d'accepter d'aller à la paix, c'est d'accepter l'Apo». Il a invité le peuple koyaka à féliciter Guillaume Soro pour sa grande vision qui lui a permis de comprendre que le moment de verser le sang sur le sol ivoirien doit relever du passé. Pour lui, la guerre est une option définitivement bannie. Car la crise qui était motivée par un problème identitaire prend fin avec l'opération d'identification qui vient de s'achever. L'Apo, se convainc-il, a résolu la politique d'exclusion des candidats connue lors des précédentes élections. «Mettons nous ensemble pour soutenir le président de la République et le Premier ministre. J'invite chacun à prier aujourd'hui, demain et après-demain pour la Côte d'Ivoire. Pour l'union de ses fils et pour que les élections à venir aboutissent à la vraie paix», a-t-il lancé. Les remerciements des populations ont été exprimés par le chef du village, Diomandé Mègbêma. Celui-ci a demandé l'intervention de Wattao auprès de la Sodeci et de la Cie qui distribuent des factures aux montants jugés très élevés. L'autorité coutumière a souhaité la libération des soldats détenus depuis les attaques de Séguéla. Séance tenante, Wattao donnera des gages sur ce dernier point. Il a promis la libération prochaine de tous ceux qui l'avaient attaqué à l'époque. Quant à la situation des factures, il a indiqué que cela est du ressort de l'administration et s'est réjoui de la présence du secrétaire général de la préfecture qui en a pris bonne note.
Bayo Fatim Correspondant régional
Août 2008 - Août 2009. Un an que le commandant Issiaka Ouattara, dit Wattao, chef d'état-major-adjoint des Forces armées des Forces nouvelles (FaFn) assure l'intérim du commandant de la zone 5, Koné Zakaria, à Séguéla. Ce dimanche 16 août, Wattao a célébré cette première année de sa prise de fonction. A cette occasion, il a invité les différentes couches sociales de la ville à une rencontre au centre culturel. Une foule nombreuse a effectué le déplacement. C'était en présence de Coulibaly Sindou, secrétaire général de la préfecture, des représentants des forces impartiales et des chefs religieux de Séguéla. Bakayoko Mamadou, délégué des Forces nouvelles, a présenté au collaborateur de Guillaume Soro les préoccupations soulevées par les populations. Elles concernent les campagnes de dénigrement et de désinformation qui ont cours depuis un moment. Et qui portent sur une prétendue intention de Wattao de trahir les Forces nouvelles. C'est pour les faire taire que l'ambassadeur de la paix et comzone de Séguéla a été invité à se prononcer sur la nature de ses rapports avec Blé Goudé. Cette relation que ses ennemis brandissent comme la preuve de sa traîtrise. Le commandant intérimaire a commencé par dresser son bilan. Pour lui, en dehors des deux premiers mois de son installation qui ont été émaillés de difficultés, Séguéla est demeuré stable dans l'ensemble. Il s'est réjoui de l'ambiance qui règne dans la ville, caractérisée par la libre circulation des hommes et des biens. Mais aussi et surtout le retour des nombreuses personnes qui avaient fui la zone avant son arrivée. Une situation de paix que Wattao place à l'actif des Accords politiques de Ouagadougou (Apo). A cet effet, il recommande au peuple du Worodougou d'aller à la paix et d'éviter d'écouter tous ceux qui combattent ces accords qui ont mis fin à la guerre. «Sachez qu'il y a une fin à chaque chose», a-t-il soutenu. Enumérant les effets négatifs de la guerre, il a regretté que les enfants scolarisés aient passé deux ans sans examen au début de la crise. Le réseau routier s'est fortement dégradé dans le pays et la misère est devenue grande, a-t-il constaté. C'est pour mettre fin à cette situation, a poursuivi Wattao, que le Premier ministre, Guillaume Soro, a accepté la main tendue du président Laurent Gbagbo. Celui qu'on a surnommé «Sah Bélé bélé» (Le grand serpent, en langue bambara) a invité tous les Ivoiriens à s'impliquer dans le combat du retour de la paix en s'inscrivant dans les voies tracées par l'Apo. Quant à sa relation avec Blé Goudé, il a noté qu'elle a participé à décrisper l'atmosphère qui était autrefois très chargée dans le pays. L'ancien chef de guerre a précisé qu'il n'a pas noué ses liens avec le leader des «Jeunes Patriotes» dans un élan soliste. Il dit avoir eu au préalable l'onction du Secrétaire général des Forces nouvelles qui a toujours été convaincu que cela participerait au retour à la paix. «Ceux qui nous reprochent nos démarches, qu'ils proposent des solutions mieux que l'Apo», a-t-il répliqué. Et de poursuivre : «Votre seule manière de manifester votre soutien à notre cause, c'est d'accepter d'aller à la paix, c'est d'accepter l'Apo». Il a invité le peuple koyaka à féliciter Guillaume Soro pour sa grande vision qui lui a permis de comprendre que le moment de verser le sang sur le sol ivoirien doit relever du passé. Pour lui, la guerre est une option définitivement bannie. Car la crise qui était motivée par un problème identitaire prend fin avec l'opération d'identification qui vient de s'achever. L'Apo, se convainc-il, a résolu la politique d'exclusion des candidats connue lors des précédentes élections. «Mettons nous ensemble pour soutenir le président de la République et le Premier ministre. J'invite chacun à prier aujourd'hui, demain et après-demain pour la Côte d'Ivoire. Pour l'union de ses fils et pour que les élections à venir aboutissent à la vraie paix», a-t-il lancé. Les remerciements des populations ont été exprimés par le chef du village, Diomandé Mègbêma. Celui-ci a demandé l'intervention de Wattao auprès de la Sodeci et de la Cie qui distribuent des factures aux montants jugés très élevés. L'autorité coutumière a souhaité la libération des soldats détenus depuis les attaques de Séguéla. Séance tenante, Wattao donnera des gages sur ce dernier point. Il a promis la libération prochaine de tous ceux qui l'avaient attaqué à l'époque. Quant à la situation des factures, il a indiqué que cela est du ressort de l'administration et s'est réjoui de la présence du secrétaire général de la préfecture qui en a pris bonne note.
Bayo Fatim Correspondant régional
