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Politique Publié le mercredi 19 août 2009 | Nord-Sud

Mian Augustin, Sg Fesci : “Bts : il n`y aura plus de report”

La Fesci a tenu un sit-in au parking de la primature pour exiger la date de composition du Brevet de technicien supérieur, Bts. A la suite de ce rassemblement, la date du 31 août a été arrêtée. Mian Augustin se dit confiant quant au respect de ce rendez-vous.


•Qu'est-ce qui s'est passé pendant la longue réunion avec les fondateurs et les différents ministères ?

La réunion a mis du temps parce qu'il y avait plus ou moins quelques difficultés entre le patronat et le ministère de l'Economie et des Finances. Ils se sont entretenus de 15 h à 21 h 30. L'essentiel pour nous c'était de fixer une date. Le patronat a estimé que le montant promis chaque semaine ou tous les trois jours est insuffisant. Parce que, quand on verse 600 millions Fcfa, ils sont repartis entre 151 établissements. C'est-à-dire entre 151 fondateurs. Cela revient à 100 mille, 150 mille et 200 mille Fcfa. C'est insignifiant. Ils ont souhaité que l'enveloppe soit revue à la hausse. Je pense qu'ils se sont accordés sur l'essentiel. C'est pourquoi la date du 31 août a pu être arrêtée. C'était le plus important pour nous. Les étudiants doivent reprendre leurs cahiers et le travail.


•Etant donné que vous avez un ministère de tutelle, pourquoi le choix de la primature pour résoudre votre problème ?

Nous avons engagé beaucoup de démarches. Dans un premier temps, nous avons rencontré notre ministère de tutelle. Les responsables nous ont répondu que techniquement ils ont pris toutes les dispositions. Et qu'ils n'avaient pas de problème avec la tenue des examens. Mais, l'Etat travaille avec des privés qui représentent 95% du patrimoine de l'école supérieur privé. Et les infrastructures leur appartiennent. Raison pour laquelle les examens ne peuvent pas avoir lieu. Le ministre a dit qu'il s'agit d'une question d'argent et puisqu'il n'est pas le ministre de l'Economie et des Finances, la question n'est pas à son niveau. Nous sommes allés à la trésorerie publique pour voir la véracité des faits. Nous avons tenu deux réunions avec Mme Djédjé, qui nous l'a confirmé. Ils faisaient des efforts pour payer les fondateurs. Ensuite, nous avons suscité une rencontre avec le ministre de l'Economie et des Finances. Il nous a trouvé des compromis, des propositions qui n'ont pas abouti. Tout cela nous a fait dire que c’était de la diplomatie. Nous n'avons pas besoin de toutes ces démarches. Il fallait voir où se trouvait la vérité. Nous nous sommes rendus compte que nous avons été victimes malgré notre bonne volonté. Nous avons fait l'année académique 2008-2009 correctement. Nous avons payé nos frais de scolarité. Ainsi que les droits d'examens. Donc nous avons droit aux examens.


•Mais, pourquoi choisir la primature pour manifester ?

Il est clair que le Premier ministre est le chef du gouvernement. A l'intérieur de ce gouvernement, il y a le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et celui de l'Economie et des Finances. Donc il fallait voir le chef suprême qui est au-dessus de ces deux ministères pour résoudre la question. Voici la raison.


•Est-ce que vous pensez que les examens auront lieu effectivement à cette date du 31 août ?

Nous sommes confiant, nous sommes convaincu. De toutes les façons, c'est la dernière étape. Si on ne compose pas c'est qu'il n'y aura pas de Bts. Et donc l'année académique au niveau des Grandes écoles, relativement au Bts tertiaire sera une année blanche. Nous avons accusé un grand retard. Il y a des gens qui attendaient ce diplôme pour aller continuer leurs études ailleurs. On ne peut pas repousser la date encore.


•Quelles sont les dispositions prises par la Fesci au niveau des candidats ?

Nous sommes satisfaits que la date soit repoussée jusqu'au 31 août. Cela veut dire qu'il y a deux semaines pour nous permettre de nous remettre dans l'esprit de la composition et de nous repositionner pour affronter les examens avec beaucoup de sérieux. En même temps cela permettra à nos camarades de la sous-région de revenir.


•Cette perturbation n'aura-t-elle pas de conséquences sur le taux de réussite ?

Nous attendons de voir. L'expérience du baccalauréat et du Bepc nous fait peur déjà. C'est dans ces mêmes conditions que nous avons eu ces résultats. C'est pourquoi nous avons fortement crié pour qu'on nous fixe une date.

Propos recueillis par Soro Sita (Stagiaire)
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