Après avoir visité hier le 3ème bataillon de Bouaké, YJ Choi s'est aussitôt rendu sur le site de coordination chargé du traitement des données issues de l'enrôlement. Au terme de cette visite, le diplomate s'est dit dans un premier temps satisfait. «A Bouaké, je suis très rassuré parce que pour plus de 235.000 fichiers à traiter, le travail avance à temps. Il est même presqu'à échéance. Je suis donc convaincu qu'à Bouaké on va finir à temps, sans trop de difficultés», a-t-il confié à la presse. Dans un second temps, le représentant du SG de l'ONU s'est dit inquiet. Son souci concerne le déroulement de l'opération dans le reste du pays. «Au niveau national, j'espère que tous les centres marchent bien comme à Bouaké. Sinon la liste provisoire électorale ne sera complète que quand toutes les données seront rassemblées. Si à Bouaké on a terminé et que d'autres centres ne marchent pas, cela va retarder le processus dans son ensemble. C'est cette situation qui m'inquiète un tout petit peu. Je n'ai pas encore une idée au niveau national», a-t-il précisé. Le patron de l'Onuci reste toutefois optimiste. Il compte voir une fois à Abidjan, comment faire pour accélérer les choses afin d'achever le processus de traitement des données informatiques à temps. Aux dires de Konan Eric, responsable régional du Centre de coordination de Bouaké, c'est plus précisément un total de 235.226 fichiers qui sont en traitement sur son site. Cette phase de traitement des données a démarré depuis le 31 juillet. Après la numérisation et le traitement des photos, il ne reste plus que le dédoublonnage des dernières données. 215.000 fichiers sur les 235.226 sont déjà passés au tamis. Une fois le dédoublonnage de la vallée du Bandama terminé, il sera question de renvoyer les informations vers le site central de traitement à Abidjan. Les agents de la Sagem, qui avaient certainement reçu des consignes, refusaient toute communication avec la presse au cours de cette visite. « Je parle parce que le représentant de l'ONU est là. Après son passage je ne dirai plus rien», avait précisé Konan Eric. Le seul qui a accepté de dire un mot.
Allah Kouamé,
Correspondant régional
Allah Kouamé,
Correspondant régional