De passage à Taabo, nous avons rendu visite au vieux Kouamé Kouakou, ex-fédéral Fpi de Tiébissou. Malgré la fatigue due au poids de l'âge et les menaces de mort qu'il reçoit après son interview parue dans Le Temps du samedi 18 juillet au dimanche 19 juillet dernier, l'homme est resté égal à lui-même. " Dans la vie, n'ayez jamais peur dans votre engagement, car, c'est Dieu seul qui décide. Moi, ma vie se trouve entre ces mains", a-t-il lâché. Avant de nous supplier de ne pas revenir sur ses précédentes sorties dans la presse, car, selon le vieux Kouamé Kouakou, seul le chef de l'Etat doit savoir le contenu de ses révélations. Néanmoins, l'ex-fédéral Fpi de Tiébissou n'est pas passé par quatre chemins pour recommander à M. Yves Fofana, député de Tiébissou après sa sortie dans L'Inter N°3363 du mercredi 29 juillet 2009 à plus de sagesse. "Si ce que j'ai déjà dit et ce que je veux révéler au Président Laurent Gbagbo est faux, il a le droit de mener des enquêtes. Et on verra la suite. Je ne veux pas parler sans avoir rencontré le président Laurent Gbagbo. Mais je demande à Yves Fofana de rester très loin des débats entre ivoiriens. Il sait ce que moi je sais. Il ferait mieux de me rembourser la totalité de mes 3302626 Fcfa après la destruction de mes plantations, alors qu'il était le premier adjoint au maire de feu Germain Koffi Gadeau, ex-maire de Tiébissou et ex-grand chancelier. Je n'ai reçu que 600000 Fcfa en 1986. Pourtant, j'ai effectué toutes les démarches possibles. Ils l'ont fait parce que je n'étais pas d'accord avec eux, j'étais dans l'opposition. Mais Dieu est grand", révèle le vieux Kouamé Kouakou dit Faman. Qui promet revenir dans les prochains jours, sur le dossier du député Yves Fofana. Au docteur N'Goran Koffi Adolphe, Dlc de Laurent Gbagbo à Taabo également menacé de mort et qui subit des intimidations du Rhdp par l'intermédiaire du ministre Allah Kouadio Rémi, ministre de la Santé et de l'Hygiène publique, Faman lui a recommandé de faire fi de tout cela pour continuer son combat politique en faveur du président Laurent Gbagbo à Taabo.
Charlemagne 1er
Correspondant
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