Le président de l`Union pour la Côte d`Ivoire (UPCI), Gnamien Konan, a échangé hier au siège de son parti à la Riviera avec une délégation Onusienne.Il a émis des inquiétudes sur la tenue des élections à la date indiquée.
Le président de l`Union pour la Côte d`Ivoire (UPCI), Gnamien Konan, a analysé hier, le processus électoral au cours d`une rencontre avec une délégation de l`Opération des Nations Unies en Côte d`Ivoire (ONUCI) au siège de son parti à Cocody. Au cours de ces échanges, M. Gnamien Konan a estimé que le croisement des fichiers est une sorte d`escroquerie. «Le croisement des fichiers devait se faire depuis le début de l`enrôlement. Afin de régler les réclamations et autres litiges éventuels. L`Ins (Institut national de la statistique) a fait une surfacturation de cette opération. C`est une arnaque», a-t-il qualifié. Il a décrié le fait que le croisement des fichiers se tient en ce moment. «C`est pourtant une opération qui devait se faire depuis le début de l`enrôlement. Afin de régler efficacement, cas par cas les réclamations et autres litiges éventuels». Gnamien Konan a demandé à l`Onuci de procéder au désarmement des
Forces nouvelles avant la tenue des élections. Sans cela, pour lui, les résultats seront forcément contestés. «Les rebelles veulent remettre les armes entre les mains du nouveau président», a-t-il révélé. Avant de s`interroger. «Dans le cas où le président élu n`est pas celui qu`ils auraient souhaité. Que va-t-il se passer?» Il a souhaité que l`Onuci paye 2h d`antenne par jour sur la télévision nationale pour les leaders de l`opposition afin qu`ils puissent expliquer leur programme à leurs militants. Le président de l`UPCI a expliqué à ces hôtes qu`il sera difficile d`organiser les élections à la date du 29 novembre. «Ils sont riches. Et veulent toujours maintenir la population dans la pauvreté. Car personne ne veut perdre les privilèges dont il jouit présentement», a-t-il dénoncé. Gnamien Konan s`est également interrogé sur le rôle de la communauté internationale dans la crise que vit la Côte d`Ivoire. «Je me demande finalement si la communauté internationale n`a pas intérêt à voir cette crise perdurer», s’est-il interrogé. Il a souhaité que les administrateurs onusiens se mettent au travail pour que leur passage en Côte d`Ivoire serve d`exemple.
K.J (stg)
Le président de l`Union pour la Côte d`Ivoire (UPCI), Gnamien Konan, a analysé hier, le processus électoral au cours d`une rencontre avec une délégation de l`Opération des Nations Unies en Côte d`Ivoire (ONUCI) au siège de son parti à Cocody. Au cours de ces échanges, M. Gnamien Konan a estimé que le croisement des fichiers est une sorte d`escroquerie. «Le croisement des fichiers devait se faire depuis le début de l`enrôlement. Afin de régler les réclamations et autres litiges éventuels. L`Ins (Institut national de la statistique) a fait une surfacturation de cette opération. C`est une arnaque», a-t-il qualifié. Il a décrié le fait que le croisement des fichiers se tient en ce moment. «C`est pourtant une opération qui devait se faire depuis le début de l`enrôlement. Afin de régler efficacement, cas par cas les réclamations et autres litiges éventuels». Gnamien Konan a demandé à l`Onuci de procéder au désarmement des
Forces nouvelles avant la tenue des élections. Sans cela, pour lui, les résultats seront forcément contestés. «Les rebelles veulent remettre les armes entre les mains du nouveau président», a-t-il révélé. Avant de s`interroger. «Dans le cas où le président élu n`est pas celui qu`ils auraient souhaité. Que va-t-il se passer?» Il a souhaité que l`Onuci paye 2h d`antenne par jour sur la télévision nationale pour les leaders de l`opposition afin qu`ils puissent expliquer leur programme à leurs militants. Le président de l`UPCI a expliqué à ces hôtes qu`il sera difficile d`organiser les élections à la date du 29 novembre. «Ils sont riches. Et veulent toujours maintenir la population dans la pauvreté. Car personne ne veut perdre les privilèges dont il jouit présentement», a-t-il dénoncé. Gnamien Konan s`est également interrogé sur le rôle de la communauté internationale dans la crise que vit la Côte d`Ivoire. «Je me demande finalement si la communauté internationale n`a pas intérêt à voir cette crise perdurer», s’est-il interrogé. Il a souhaité que les administrateurs onusiens se mettent au travail pour que leur passage en Côte d`Ivoire serve d`exemple.
K.J (stg)
