Le président du conseil général de Man a animé, samedi dernier un meeting à Adiopodoumé (KM 17). Plusieurs révélations ont été faites sur l`entrée du président de l`UDPCI au gouvernement.
La crise qui oppose le président de l`Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d`Ivoire (UDPCI), Dr Albert Toikeusse Mabri à son ancien conseiller politique, Siki Blon Blaise, continue de faire des vagues. Samedi dernier, au cours d`un meeting qu`il a animé à Adiopodoumé (KM 17), le président du conseil général de Man est descendu dans le jardin du parti arc-en-ciel. Dévoilant des secrets. Selon celui que l`on a surnommé le Bulldozer, le président Mabri les aurait poussés à forcer la main au président Laurent Gbagbo afin qu`il fasse son entrée au gouvernement Seydou Diarra. A l`en croire, une forte délégation du parti fondé par Robert Guei aurait fait le déplacement de Yamoussoukro à la rencontre du chef de l`Etat dans le cadre de la composition du gouvernement. Indiquant que l`actuel ministre des Transports aurait demandé à ses plus proches collaborateurs de prier le président Gbagbo afin qu`il soit l`élu du porte feuille ministériel qui revenait à son parti à l`issue de la table ronde de Marcoussis. «Pour aller à Gbagbo, je ne suis pas passé par mille chemins. J`ai été poussé à Gbagbo par Mabri. Lorsqu`on devait former le gouvernement, Mabri à demander qu`on aille voir Gbagbo pour qu`il soit ministre. Nous sommes allés le voir à Yamoussoukro. Nous nous sommes humiliés pour que Mabri soit ministre. Nous avons supplié Gbagbo», a-t-il révélé. Parlant du développement de Man, Blon Blaise a indiqué que de mémoire d`homme, il ne peut pas ne pas être reconnaissant à celui qui fait du bien. «Celui qui a tué l`épervier que tu es en train de manger, il faut avoir le courage de dire son nom. Le conseil général que Gbagbo nous a donné est un outil de développement. C`est lui qui donne les moyens. Il faut lui être reconnaissant. C`est ce que les gens ne voulaient pas que je dise. Mais je le dirai. A chaque fois qu`il m`a donné du carburant», a-t-il soutenu. Le président du conseil général de Man a également dit sa reconnaissance aux populations d`Adiopodoumé qui ont accueilli nombre de ressortissants de l`Ouest montagneux durant la crise et qui continuent de vivre avec eux en bonne intelligence. A l`issue de la cérémonie, le chef central des ressortissants de l`Ouest et le président de la jeunesse de cette même communauté au KM 17 ont été investis.
José S. Koudou
kjstephy2006@yahoo.fr
La crise qui oppose le président de l`Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d`Ivoire (UDPCI), Dr Albert Toikeusse Mabri à son ancien conseiller politique, Siki Blon Blaise, continue de faire des vagues. Samedi dernier, au cours d`un meeting qu`il a animé à Adiopodoumé (KM 17), le président du conseil général de Man est descendu dans le jardin du parti arc-en-ciel. Dévoilant des secrets. Selon celui que l`on a surnommé le Bulldozer, le président Mabri les aurait poussés à forcer la main au président Laurent Gbagbo afin qu`il fasse son entrée au gouvernement Seydou Diarra. A l`en croire, une forte délégation du parti fondé par Robert Guei aurait fait le déplacement de Yamoussoukro à la rencontre du chef de l`Etat dans le cadre de la composition du gouvernement. Indiquant que l`actuel ministre des Transports aurait demandé à ses plus proches collaborateurs de prier le président Gbagbo afin qu`il soit l`élu du porte feuille ministériel qui revenait à son parti à l`issue de la table ronde de Marcoussis. «Pour aller à Gbagbo, je ne suis pas passé par mille chemins. J`ai été poussé à Gbagbo par Mabri. Lorsqu`on devait former le gouvernement, Mabri à demander qu`on aille voir Gbagbo pour qu`il soit ministre. Nous sommes allés le voir à Yamoussoukro. Nous nous sommes humiliés pour que Mabri soit ministre. Nous avons supplié Gbagbo», a-t-il révélé. Parlant du développement de Man, Blon Blaise a indiqué que de mémoire d`homme, il ne peut pas ne pas être reconnaissant à celui qui fait du bien. «Celui qui a tué l`épervier que tu es en train de manger, il faut avoir le courage de dire son nom. Le conseil général que Gbagbo nous a donné est un outil de développement. C`est lui qui donne les moyens. Il faut lui être reconnaissant. C`est ce que les gens ne voulaient pas que je dise. Mais je le dirai. A chaque fois qu`il m`a donné du carburant», a-t-il soutenu. Le président du conseil général de Man a également dit sa reconnaissance aux populations d`Adiopodoumé qui ont accueilli nombre de ressortissants de l`Ouest montagneux durant la crise et qui continuent de vivre avec eux en bonne intelligence. A l`issue de la cérémonie, le chef central des ressortissants de l`Ouest et le président de la jeunesse de cette même communauté au KM 17 ont été investis.
José S. Koudou
kjstephy2006@yahoo.fr