Le RDR s’apprête à gérer les opérations post-enrôlement et le contentieux électoral. Après le séminaire de formation organisé par la Direction centrale chargée des questions électorales, le 1er août dernier, les directions départementales de campagne ont repris le relais pour, à leur tour, former les militants de base. C’est dans ce cadre que la direction de campagne de Yopougon, chargée de la jeunesse et sous la supervision de la direction départementale de campagne, a organisé du samedi 21 au dimanche 22 août 2009, des séances de formation dans les cinq zones de la commune. Cette caravane de sensibilisation et de formation aux opérations post-enrôlement a débuté dans la zone CHU comprenant cinq commissariats politiques, présidée par Bengaly Coulibaly. Elle a pris fin dans la zone Yopougon Attié.
A l’ouverture du séminaire, le directeur de campagne chargé de la jeunesse, Zoro Dougla Bi Hervé et son adjoint Ouattara Drissa, ont appelé les militants de base à la mobilisation et à la vigilance. Pour la gestion des cas litigieux, Zoro Dougla a recommandé aux militants de se rapprocher des comités de mobilisation de proximité, structures mises en place par le parti pour leur encadrement efficace et efficient.
Selon les formateurs, le contentieux va concerner trois aspects : les omissions, les radiations, vis et erreurs. Ainsi, à l’affichage de la liste électorale provisoire, des personnes pourront être confrontées à l’un des trois cas. Alors, quelle voie de recours ? Les requérants devront s’adresser au bureau local de la commission électorale, le plus proche de son centre d’enrôlement.
Si une personne estime qu’une autre n’a pas le droit d’être sur la liste, elle devra apporter les preuves de son accusation. Par exemple, si quelqu’un accuse un requérant d’être étranger, il devra produire le certificat de nationalité authentique qui le prouve. Dans le cas contraire, il tombe sous le coup de l’article 41 nouveau du code électoral. Il risque alors un emprisonnement de 5 à 10 ans et une amende de 5 à 10 millions de FCFA. Voilà qui est clair.
Notons qu’ont pris part à cette tournée de sensibilisation, plusieurs responsables de jeunesse de l’équipe de campagne de Yopougon.
Ibrahima B. Kamagaté
A l’ouverture du séminaire, le directeur de campagne chargé de la jeunesse, Zoro Dougla Bi Hervé et son adjoint Ouattara Drissa, ont appelé les militants de base à la mobilisation et à la vigilance. Pour la gestion des cas litigieux, Zoro Dougla a recommandé aux militants de se rapprocher des comités de mobilisation de proximité, structures mises en place par le parti pour leur encadrement efficace et efficient.
Selon les formateurs, le contentieux va concerner trois aspects : les omissions, les radiations, vis et erreurs. Ainsi, à l’affichage de la liste électorale provisoire, des personnes pourront être confrontées à l’un des trois cas. Alors, quelle voie de recours ? Les requérants devront s’adresser au bureau local de la commission électorale, le plus proche de son centre d’enrôlement.
Si une personne estime qu’une autre n’a pas le droit d’être sur la liste, elle devra apporter les preuves de son accusation. Par exemple, si quelqu’un accuse un requérant d’être étranger, il devra produire le certificat de nationalité authentique qui le prouve. Dans le cas contraire, il tombe sous le coup de l’article 41 nouveau du code électoral. Il risque alors un emprisonnement de 5 à 10 ans et une amende de 5 à 10 millions de FCFA. Voilà qui est clair.
Notons qu’ont pris part à cette tournée de sensibilisation, plusieurs responsables de jeunesse de l’équipe de campagne de Yopougon.
Ibrahima B. Kamagaté