Qui en veut au Professeur Amoa Urbain, et pourquoi ? Ce sont des interrogations qui trottinent dans la tête des Ivoiriens. Du 2 au 9 août dernier, le Pr Amoa Urbain a, en collaboration avec l’Université Charles Louis de Montesquieu (UCLM) dont il est le Recteur, organisé la 7ème édition du Festival International de la Route des Reines et rois (Festirois2009). Ce festival qui permet à des Rois, chefs et universitaires (africains et ivoiriens) d’aller à la découverte des us et coutumes des peuples ivoiriens a rallié cette année Dabou(Sud) à la ville historique de Kong (Nord de la Côte d’Ivoire). Mais, de plus en plus, il nous revient que le Pr Amoa a été entendu par les Renseignements généraux. Et que, au cours de l’interrogatoire, 48 heures avant début du festival, les « grandes oreilles » lui ont posé, entre autres questions, « pourquoi le Festirois maintenant à l’approche des élections ? », « Pourquoi avoir choisi le Dr Alassane Dramane Ouattara, président du Rassemblement des Républicains (RDR), pour parrainer le Festirois 2009 ? » Nos sources avancent que l’éminent professeur, avec l’élégance langagière qu’on lui connaît, a répondu que « le Festirois a une logique. Chaque année, une route est choisie et les festivaliers vont à la découverte des attraits culturels des localités traversées. Par exemple, l’année dernière, c’était la Route de l’Est. La caravane est partie d’Azopé(Sud) pour s’ébranler sur Bouna (extrême nord de la Côte d’Ivoire), en passant par Abengourou, Bondoukou, Agnibilékrou…. C’est dans la même optique que la Route de cette année a été choisie.»
S’agissant du choix du Dr Alassane Dramane Ouattara pour le parrainage du Festirois 2009, nos sources rapportent que M. Amoa s’est voulu, on ne peut plus, clair : « Le Parrain aurait pu être M. Laurent Gbagbo, M. Henri Konan Bédié. Nous avons mené la même démarche auprès d’eux tous, seul M. Ouattara a répondu favorablement pour accompagner le projet », a-t-il répondu tout en ajoutant que « le Festirois n’est pas une tribune politique, mais, culturelle.» Au-delà de M. Amoa, il nous a été rapporté que des techniciens de sons et images qui ont couvert le festival ont été également auditionnés à la DST. A ces derniers, qui n’avaient pas leurs images à portée de main ce jour-là, il a été demandé de décrire tout ce qu’ils ont fixé à Kong. A voir tous ces agissements, l’on se demande quels sont les réels motivations de ces auditions ? Alassane Dramane Ouattara, dans son programme de gouvernement accorde une place de choix à la royauté et à la chefferie traditionnelle. Pour lui, « ces institutions coutumière sont le levain et le ferment d’une Côte d’Ivoire unie et en paix pour toujours.» Et cette vision de M. Ouattara, Amao Urbain la partage parfaitement. Où est le problème si la caravane visite Kong, la ville d’origine de M. Ouattara ? N’est-ce pas favoriser l’intégration et l’ouverture de la Côte d’Ivoire sur l’extérieur lorsque des têtes couronnées dont Nanan Adja Houto Dodo du Bénin, Lawson VIII du Togo apprennent le rituel de civilités et d’accueil de l’étranger en pays Gnarafolo à Sokoro à l’entrée de Ferké ? Y a- t-il meilleure leçon à retenir quand des universitaires de haut vol comme Pacéré Titinga du Burkina Faso, Pr Ilupéju de l’Université de Lagos se disent émerveillés de tremper physiquement dans l’histoire de Kong en s’y rendant ? Bien vrai, Ouattara est politique, mais, dans le microcosme politique ivoirien, il est celui qui sait faire la part des choses. La preuve, tout au long de la caravane, aucun message politique venant de lui n’a été passé par M. Ibrahim Ouattara qui le représentait. Alors, où est le problème pour qu’on intimide ou l’on séquestre moralement des citoyens qui pensent que par la Culture, l’on peut renforcer la cohésion nationale et resserrer les rangs entre la Côte d’Ivoire et les autres pays africain ? Arrêtons de donner un coup de massue à la Culture. Simple question de bon sens.
Jean- Antoine Doudou
S’agissant du choix du Dr Alassane Dramane Ouattara pour le parrainage du Festirois 2009, nos sources rapportent que M. Amoa s’est voulu, on ne peut plus, clair : « Le Parrain aurait pu être M. Laurent Gbagbo, M. Henri Konan Bédié. Nous avons mené la même démarche auprès d’eux tous, seul M. Ouattara a répondu favorablement pour accompagner le projet », a-t-il répondu tout en ajoutant que « le Festirois n’est pas une tribune politique, mais, culturelle.» Au-delà de M. Amoa, il nous a été rapporté que des techniciens de sons et images qui ont couvert le festival ont été également auditionnés à la DST. A ces derniers, qui n’avaient pas leurs images à portée de main ce jour-là, il a été demandé de décrire tout ce qu’ils ont fixé à Kong. A voir tous ces agissements, l’on se demande quels sont les réels motivations de ces auditions ? Alassane Dramane Ouattara, dans son programme de gouvernement accorde une place de choix à la royauté et à la chefferie traditionnelle. Pour lui, « ces institutions coutumière sont le levain et le ferment d’une Côte d’Ivoire unie et en paix pour toujours.» Et cette vision de M. Ouattara, Amao Urbain la partage parfaitement. Où est le problème si la caravane visite Kong, la ville d’origine de M. Ouattara ? N’est-ce pas favoriser l’intégration et l’ouverture de la Côte d’Ivoire sur l’extérieur lorsque des têtes couronnées dont Nanan Adja Houto Dodo du Bénin, Lawson VIII du Togo apprennent le rituel de civilités et d’accueil de l’étranger en pays Gnarafolo à Sokoro à l’entrée de Ferké ? Y a- t-il meilleure leçon à retenir quand des universitaires de haut vol comme Pacéré Titinga du Burkina Faso, Pr Ilupéju de l’Université de Lagos se disent émerveillés de tremper physiquement dans l’histoire de Kong en s’y rendant ? Bien vrai, Ouattara est politique, mais, dans le microcosme politique ivoirien, il est celui qui sait faire la part des choses. La preuve, tout au long de la caravane, aucun message politique venant de lui n’a été passé par M. Ibrahim Ouattara qui le représentait. Alors, où est le problème pour qu’on intimide ou l’on séquestre moralement des citoyens qui pensent que par la Culture, l’on peut renforcer la cohésion nationale et resserrer les rangs entre la Côte d’Ivoire et les autres pays africain ? Arrêtons de donner un coup de massue à la Culture. Simple question de bon sens.
Jean- Antoine Doudou