C'est un Francis Vangah Wodié plein d'énergie qui s'est adressé hier à ses militants et sympathisants sortis nombreux pour l'écouter au stade de Grand-Bassam. Le président du Parti ivoirien des travailleurs (Pit), soutenu par son bureau politique au grand complet, a procédé à cette occasion au lancement officiel de sa pré-campagne. Fils du terroir, natif d'Ebrah il a indiqué être venu pour informer ses parents de sa candidature à l'élection présidentielle du 29 novembre. Et surtout pour obtenir la bénédiction de ceux-ci. Wodié annonce qu'il n'entend plus jouer les observateurs en cette période où la pré-campagne bat son plein. «Nous sommes venus à Grand-Bassam et nous irons partout en Côte d'Ivoire pour la tournée», a-t-il promis. Présentant sa vision de la Côte d'Ivoire du futur, il s'est proposé d'ouvrir une nouvelle ère. «Je veux être la porte qui va se fermer à double tour sur la guerre, les divisions et sur tout ce qui est mauvais en Côte d'Ivoire. Et ouvrir la porte à deux battants sur l'amélioration des conditions de vie des Ivoiriens», a-t-il lancé. Pour ce faire, il appelle les jeunes et les femmes au changement et à l'unité pour recréer la nation. «Il faut que nous soyons débout pour marcher, pour réaliser le changement. Soyons rassemblés pour aller au changement et à l'unité», a invité le mentor des travailleurs. Qui souhaite par ailleurs que les élections se tiennent vaille que vaille le 29 novembre pour que la Côte d'Ivoire reprenne le véritable chemin du développement. Il promet, s'il est élu, de toucher du doigt les problèmes clés à savoir l'accès aux soins de santé. Et créer les conditions pour l'auto-suffisance alimentaire. Le constitutionnaliste qu'il est se veut un candidat qui rassure avec le meilleur profil : Celui du «plus sérieux, (du) plus honnête».
Il a vertement décrié la gestion du régime Fpi. «Je suis contre la gestion personnelle et clanique du pouvoir», a-t-il soutenu. Puis d'ajouter qu'il est le «candidat contre la politique de division, de tribalisation du pays».
Martin Bléou, directeur national de campagne, a fait les éloges de Wodié, rappelant qu'il a toujours été son maître depuis les années universitaires. Selon lui, le candidat du Pit est l'homme qu'il faut au chevet de la Côte d'Ivoire «malade». Car, en plus d'être «extraordinaire» dans sa conception du pouvoir public, il a l'esprit du partage et se tient prêt à mener le combat pour l'avènement du multipartisme et de la démocratie vraie. Rappelons que le président du Pit a rendu visite à sa majesté Assoumou Kanga, roi des Abouré Ehè de Moossou. Puis à la chefferie traditionnelle et aux populations de Vitré I et II. Sa pré-campagne le conduira dans le mois de septembre à Divo, Bonoua, Gagnoa, Man….
Emmanuelle Kanga,
Correspondante régionale
Il a vertement décrié la gestion du régime Fpi. «Je suis contre la gestion personnelle et clanique du pouvoir», a-t-il soutenu. Puis d'ajouter qu'il est le «candidat contre la politique de division, de tribalisation du pays».
Martin Bléou, directeur national de campagne, a fait les éloges de Wodié, rappelant qu'il a toujours été son maître depuis les années universitaires. Selon lui, le candidat du Pit est l'homme qu'il faut au chevet de la Côte d'Ivoire «malade». Car, en plus d'être «extraordinaire» dans sa conception du pouvoir public, il a l'esprit du partage et se tient prêt à mener le combat pour l'avènement du multipartisme et de la démocratie vraie. Rappelons que le président du Pit a rendu visite à sa majesté Assoumou Kanga, roi des Abouré Ehè de Moossou. Puis à la chefferie traditionnelle et aux populations de Vitré I et II. Sa pré-campagne le conduira dans le mois de septembre à Divo, Bonoua, Gagnoa, Man….
Emmanuelle Kanga,
Correspondante régionale
