Le secrétaire permanent du Rdr, Yahadjia Kourouma se prononce sur l'état de santé de son parti dans les 18 Montagnes.
•Comment se porte le Rassemblement des républicains dans le département de Man après le passage du chef de l'Etat?
Le Rdr se porte très bien. Cela n'a nullement influencé l'ardeur de notre parti non seulement dans la ville mais aussi et surtout dans tous les hameaux du département.
•Vos militants ne se sont-ils pas laissés séduire par Gbagbo ?
Nos militants sont des hommes de conviction. Ils savent ce qu'ils veulent. C'est un président qui est venu pour une visite d'Etat et nous sommes sortis pour l'accueillir et c'est tout. Au Rdr, nous sommes toujours soudés et déterminés plus que jamais.
•Il semble qu'à côté de l'Udpci et le Fpi le Rdr est très peu populaire à l'Ouest ?
Nous ne disons pas que nous sommes en tête du peloton. C'est vrai que l'Udpci est dans son fief, mais nous disons que nous aurons notre mot à dire le jour des élections. Et ça je vous jure, le Rdr fera des miracles à Man.
•Un cadre du Fpi a affirmé dans un journal que le Rdr est un phénomène urbain et que vous n'avez pas de militants en zone rurale. Qu'en dites-vous ?
Il faudrait qu'il prouve ce qu'il dit. Le Rdr est implanté partout. Nous sommes présents dans chaque village du département. Dans les années 1995 à 1998, le Rdr, était vraiment un phénomène urbain. Aujourd'hui, les choses ont changé. Allons aux élections et nous verrons si notre parti est un phénomène urbain ou pas.
•Votre présence est très peu remarquée sur le terrain dans cette précampagne. Est-ce une stratégie ?
Ce n'est pas un mutisme. Nous avons l'expérience. Il est vrai que nous ne sommes pas allez aux élections législatives de 2000, mais nous étions aux municipales et aux conseils généraux. Nous avons des militants qu'il faut former, notamment ceux qui doivent être nos représentants dans les bureaux de vote, ceux qui doivent assurer la sécurité des lieux de vote... Le folklore et les fanfares ne nous intéressent pas aujourd'hui parce que nous n'avons pas les milliards de l'Etat à distribuer. Alors nous faisons la politique de nos moyens et nous travaillons avec nos militants.
Interview réalisée par Dély Florent, Correspondant régional
•Comment se porte le Rassemblement des républicains dans le département de Man après le passage du chef de l'Etat?
Le Rdr se porte très bien. Cela n'a nullement influencé l'ardeur de notre parti non seulement dans la ville mais aussi et surtout dans tous les hameaux du département.
•Vos militants ne se sont-ils pas laissés séduire par Gbagbo ?
Nos militants sont des hommes de conviction. Ils savent ce qu'ils veulent. C'est un président qui est venu pour une visite d'Etat et nous sommes sortis pour l'accueillir et c'est tout. Au Rdr, nous sommes toujours soudés et déterminés plus que jamais.
•Il semble qu'à côté de l'Udpci et le Fpi le Rdr est très peu populaire à l'Ouest ?
Nous ne disons pas que nous sommes en tête du peloton. C'est vrai que l'Udpci est dans son fief, mais nous disons que nous aurons notre mot à dire le jour des élections. Et ça je vous jure, le Rdr fera des miracles à Man.
•Un cadre du Fpi a affirmé dans un journal que le Rdr est un phénomène urbain et que vous n'avez pas de militants en zone rurale. Qu'en dites-vous ?
Il faudrait qu'il prouve ce qu'il dit. Le Rdr est implanté partout. Nous sommes présents dans chaque village du département. Dans les années 1995 à 1998, le Rdr, était vraiment un phénomène urbain. Aujourd'hui, les choses ont changé. Allons aux élections et nous verrons si notre parti est un phénomène urbain ou pas.
•Votre présence est très peu remarquée sur le terrain dans cette précampagne. Est-ce une stratégie ?
Ce n'est pas un mutisme. Nous avons l'expérience. Il est vrai que nous ne sommes pas allez aux élections législatives de 2000, mais nous étions aux municipales et aux conseils généraux. Nous avons des militants qu'il faut former, notamment ceux qui doivent être nos représentants dans les bureaux de vote, ceux qui doivent assurer la sécurité des lieux de vote... Le folklore et les fanfares ne nous intéressent pas aujourd'hui parce que nous n'avons pas les milliards de l'Etat à distribuer. Alors nous faisons la politique de nos moyens et nous travaillons avec nos militants.
Interview réalisée par Dély Florent, Correspondant régional