L'Alliance pour la nouvelle Côte d'Ivoire (Anci) a organisé le week-end dernier, une formation avec ses représentants locaux. Son président, Zémogo Fofana, revient sur les objectifs de cette rencontre.
•Vous avez eu récemment une rencontre avec vos représentants locaux. Que peut-on en retenir ?
Sur une centaine de délégués régionaux et départementaux, il y en avait 80 à 95 qui étaient là. Les autres se sont fait représenter. C'est dire que tout le monde était au rendez-vous. L'objet de cette rencontre, c'était de faire l'état des lieux de l'implantation du parti deux ans après. Nous avons fait l'état des lieux en termes de nombre de comités de bases, de sections des localités où nous sommes implantés. Mais le souci, c'était pour voir si notre couverture du territoire national s'étend à tous les bureaux et lieux de vote. Puisqu'on est en année électorale. C'était cela le but. On a fait cet état des lieux. Il y avait un deuxième volet qui concernait le renforcement des capacités. On peut dire donc que c'était une séance de formation sur le processus électoral et la gestion du contentieux électoral.
•Après l'état des lieux de la couverture du territoire national par votre parti, êtes-vous satisfait ? L'Anci arrive-t-elle à couvrir tous les centres et bureaux de vote ?
Très largement. On a mis sur pied une petite commission de trois personnes qui doit rencontrer la Commission électorale indépendante. Bien sûr, on a la cartographie des bureaux de vote, mais c'est pour voir ceux qui seront activés et ceux qui ne le seront pas. En principe, cette semaine ils feront cette séance de travail.
•Le dépôt des candidatures a commencé. Certains candidats se sont déjà signalés. A l'Anci, à quel niveau en est-on ?
Nos juristes préparent actuellement le dossier. Mais comme je l'ai déjà annoncé, nous attendons le congrès qui va prendre une décision. Et dès que ce sera fait, si elle est favorable à un dépôt de candidature, on le fera. Mais ce sera dans le délai. Le 16 octobre on sera prêt. Si toutefois le 16 octobre est maintenu.
•Est-ce à dire que vous pensez qu'il pourrait y avoir un report de la date limite de dépôt des candidatures ?
Vous savez, compte tenu de l'évolution des choses, on est obligé de tenir compte de cette possibilité. Même si la probabilité est faible, on ne peut pas la donner pour nulle. Depuis 2005, on est allé de report en report. Il y a des difficultés pour la mise en place du Cci (Centre de commandement intégré, Ndlr), des difficultés de financement de certaines opérations. Sans parler des différents atermoiements qu'on entend ça et là de la part des différents opérateurs techniques, notamment la Sagem et l'Ins (Institut national de la statistique, Ndlr). Déjà, la publication de la liste provisoire a été reportée. On nous rassure que cela n'aura pas d'incidence sur le 29 novembre. On veut bien y croire. Mais, si ça avait une incidence, qu'est-ce qu'on fait ? Donc, je pense que même si elle est faible, la probabilité de report n'est pas nulle. Ce n'est pas notre souhait, mais il faut dire qu'elle existe.
•Après cette formation, quelles sont les activités à venir ?
A partir de dimanche, il y a des missions d'inspection qui vont sur le terrain. Cela durant toute la quinzaine prochaine. Une bonne dizaine de mission qui va parcourir l'ensemble du territoire national. Au retour, il y aura des travaux de synthèse qui vont nous conduire au congrès. C'est un peu une préparation de ce grand rendez-vous.
Entretien réalisé par BKI
•Vous avez eu récemment une rencontre avec vos représentants locaux. Que peut-on en retenir ?
Sur une centaine de délégués régionaux et départementaux, il y en avait 80 à 95 qui étaient là. Les autres se sont fait représenter. C'est dire que tout le monde était au rendez-vous. L'objet de cette rencontre, c'était de faire l'état des lieux de l'implantation du parti deux ans après. Nous avons fait l'état des lieux en termes de nombre de comités de bases, de sections des localités où nous sommes implantés. Mais le souci, c'était pour voir si notre couverture du territoire national s'étend à tous les bureaux et lieux de vote. Puisqu'on est en année électorale. C'était cela le but. On a fait cet état des lieux. Il y avait un deuxième volet qui concernait le renforcement des capacités. On peut dire donc que c'était une séance de formation sur le processus électoral et la gestion du contentieux électoral.
•Après l'état des lieux de la couverture du territoire national par votre parti, êtes-vous satisfait ? L'Anci arrive-t-elle à couvrir tous les centres et bureaux de vote ?
Très largement. On a mis sur pied une petite commission de trois personnes qui doit rencontrer la Commission électorale indépendante. Bien sûr, on a la cartographie des bureaux de vote, mais c'est pour voir ceux qui seront activés et ceux qui ne le seront pas. En principe, cette semaine ils feront cette séance de travail.
•Le dépôt des candidatures a commencé. Certains candidats se sont déjà signalés. A l'Anci, à quel niveau en est-on ?
Nos juristes préparent actuellement le dossier. Mais comme je l'ai déjà annoncé, nous attendons le congrès qui va prendre une décision. Et dès que ce sera fait, si elle est favorable à un dépôt de candidature, on le fera. Mais ce sera dans le délai. Le 16 octobre on sera prêt. Si toutefois le 16 octobre est maintenu.
•Est-ce à dire que vous pensez qu'il pourrait y avoir un report de la date limite de dépôt des candidatures ?
Vous savez, compte tenu de l'évolution des choses, on est obligé de tenir compte de cette possibilité. Même si la probabilité est faible, on ne peut pas la donner pour nulle. Depuis 2005, on est allé de report en report. Il y a des difficultés pour la mise en place du Cci (Centre de commandement intégré, Ndlr), des difficultés de financement de certaines opérations. Sans parler des différents atermoiements qu'on entend ça et là de la part des différents opérateurs techniques, notamment la Sagem et l'Ins (Institut national de la statistique, Ndlr). Déjà, la publication de la liste provisoire a été reportée. On nous rassure que cela n'aura pas d'incidence sur le 29 novembre. On veut bien y croire. Mais, si ça avait une incidence, qu'est-ce qu'on fait ? Donc, je pense que même si elle est faible, la probabilité de report n'est pas nulle. Ce n'est pas notre souhait, mais il faut dire qu'elle existe.
•Après cette formation, quelles sont les activités à venir ?
A partir de dimanche, il y a des missions d'inspection qui vont sur le terrain. Cela durant toute la quinzaine prochaine. Une bonne dizaine de mission qui va parcourir l'ensemble du territoire national. Au retour, il y aura des travaux de synthèse qui vont nous conduire au congrès. C'est un peu une préparation de ce grand rendez-vous.
Entretien réalisé par BKI
