Le Secrétaire général du FPI a animé un meeting, samedi dernier, à Akoupé-Zeudji. Il a rappellé que le temps de la colonisation est revolu. “Ceux qui pensent qu’une puissance étrangère viendra les installer au pouvoir contre la volonté des Ivoiriens se trompent lourdement. La France ne peut pas et ne va pas imposer un président à la Côte d’Ivoire”. C’est par cette mise au point que le Secrétaire général du Front populaire ivoirien a répondu, samedi dernier, aux intrigues orchestrées ces derniers temps par certains leaders de l’opposition autour de la présidentielle du 29 novembre prochain. Miaka Ouretto qui animait un meeting dans le grand bourg d’Akoupé-Zeudji (commune d’Anyama) à l’invitation de la section COJEP de cette localité, a expliqué que l’époque de la colonisation est révolue et que le contexte mondial actuel n’autorise plus des pratiques qui avaient cours par le passé. “Nous sommes aujourd’hui dans une société mondialisée où les puissances se neutralisent. Il est important que les uns et les autres comprennent que le temps de la colonisation est passé. Les élections en Côte d’Ivoire seront suivies par toutes les grandes puissances du monde dont les Etats-Unis, la Chine, l’Allemagne, la France, etc.”, a précisé M. Miaka avant d’inviter ceux qui comptent sur des puissances extérieures pour devenir président de la République de la Côte d’Ivoire, à sortir de leur rêve. “Il y a des leaders qui pensent que passer deux mois de repos en France et partager un déjeuner à l’Elysée avec le président Sarkosy, suffisent pour leur ouvrir les portes du Palais présidentiel. Non, ils se trompent, la réalité sera tout autre.”, dira-il en faisant visiblement allusion au président du RDR, Alassane Dramane Ouattara, qui a pris récemment des semaines de repos en France où, selon la “Lettre du Continent”, il aurait pris un appero avec le président français. Le Secrétaire général du FPI fait remarquer dans la même veine que conformément à la vision du président Laurent Gbagbo, la Côte d’Ivoire est devenue un pays ouvert qui entend coopérer avec tous les autres pays du monde dans le respect mutuel en préservant ses intérêts. Le meeting d’Akoupé-Zeudji était aussi l’occasion pour le “général” de remobiliser ses troupes et les mettre en ordre de bataille pour la présidentielle. Aussi a-t-il demandé aux militants du FPI et tous les autres patriotes ivoiriens engagés pour la réélection de Laurent Gbagbo à se donner la main pour la victoire. Une victoire qui selon Miaka est quasiment acquise, vu que son candidat est de loin celui qui incarne la volonté du peuple : “Gbagbo connaît son peuple et ses besoins. Il va gagner parce qu’il lutte pour la dignité de son pays et son programme de gouvernement prend en compte les aspirations de son peuple”. Il a demandé à tous les responsables de campagne et aux militants d’être vigilants pour barrer la route aux étrangers qui tenteront de figurer sur la liste électorale. “Le général” a en outre rendu hommage à tous les patriotes qui, à travers leur résistance pendant la guerre ont sauvé leur pays. Il a fait une mention spéciale aux femmes, aux jeunes et aux chefs traditionnels. Le Secrétaire général du FPI a promis de s’impliquer personnellement dans la recherche de solutions aux doléances formulées par les différents intervenants. Ces doléances portent sur l’extention de l’électrification, la construction d’un nouveau château d’eau, l’érection du village en chef-lieu de sous-préfecture, l’acquisition de broyeuses, le bitumage du tronçon N’Dotré-Attingué et l’achèvement de la construction du lycée municipal. Avant l’invité du jour, plusieurs autres intervenants se sont succédé au pupitre. La représentation COJEP du village par la voix de son président, Eddy Oka, a promis s’engager pour la réélection de Laurent Gbagbo dès le premier tour. Même son de clôche pour Akan Ignace et Yapo Amon, respectivement secrétaire de section FPI et directeur de campagne d’Anyama. Ces derniers ont traduit la reconnaissance des populations au chef de l’Etat pour l’érection d’Akoupé-Zeudji en commune. Le député Mobio Joseph a fortement appuyé les doléances des villageois avant de les appeler à la vigilance afin que les étrangers soient tenus à l’écart du processus électoral. Notons que la cérémonie à reçu la bénédiction des chefs coutumiers conduits par le chef du village Abokon Jules et le chef de terre Yayo Akaï.
Junior Dekassan
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