Le secrétaire général du Front populaire ivoirien, Miaka Ouréto, estime que le chef de l'Etat sortant, Laurent Gbagbo, n'aura aucune difficulté pour l'emporter sur ses deux principaux challengers lors de l'élection présidentielle du 29 novembre.
Laurent Gbagbo, à en croire Miaka Ouréto, secrétaire général du Fpi, serait en pôle position dans la course à l'élection présidentielle dont le premier tour devrait se jouer le 29 novembre. « Match wa wouyé. Il n'y a plus de match par rapport au 29 novembre. Dès le 1er décembre, nous allons nous retrouver ici pour chanter et danser pour fêter la victoire de Laurent Gbagbo », a déclaré au cours d'un meeting animé le samedi 5 septembre, l'invité du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (Cojep) d'Akoupé-Zeudji. Le disant, ce n'est pourtant pas sur les fameux sondages de Tns Sofres que le président du conseil général de Soubré a fondé son argumentaire mais plutôt sur les malaises dont ont été victimes Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, challengers déclarés de Laurent Gbagbo. « Il y a des gens qui disent qu'ils sont les héritiers d'Houphouët et que de ce fait, c'est à eux qu'il revient de diriger le pays. Contrairement à ce que certains laissent croire, nous disons que le Pdci-Rda d'Houphouët a mené un grand combat, celui d'arracher l'indépendance au colonisateur. Ce combat a été gagné. Maintenant, il est question de construire notre indépendance économique et c'est cela le combat de Laurent Gbagbo. Notre candidat n'est donc pas contre la France. Il est seulement soucieux des intérêts des Ivoiriens. Donc ceux qui croient encore à la politique du parrainage se trompent. Ce n'est pas la France qui va nous imposer son candidat. C'est Dieu qui établit les dirigeants. Laurent Gbagbo va donc gagner parce qu'il connaît son peuple et ses préoccupations. En plus, ils sont tombés tous les deux, c'est donc fini pour eux. On ne peut pas tomber et puis vouloir compétir », a asséné le secrétaire du Fpi, invitant les populations de cette commune rurale, qui dépend de la circonscription d'Anyama, à la vigilance, à quelques mois du scrutin du 29 novembre. « Il faut que vous soyez vigilants parce que ceux qui trichent sont encore là », a-t-il poursuivi. Décochant une flèche particulière au président du Rdr, il dira : « Est-ce que tu as d'abord besoin d'être président avant d'aider tes frères et sœurs qui souffrent ? ». Aux nombreuses doléances formulées par les populations par la voix de Joseph Mobio, député d'Anyama, Miaka Ouréto a promis des réponses appropriées. « Ce sont de petits problèmes, vous allez voir », a-t-il rassuré, enjoignant ses hôtes à faire le bon choix le moment venu. Situé à quelques encablures d'Attinguié, soit à 26 km d'Abidjan, Akoupé-Zeudji est un gros village Attié de la commune d'Anyama réputé être un bastion du Fpi. Selon des témoignages concordants, du fait de la mésentente entre ses cadres, le parti de Laurent Gbagbo n'y a jamais fait un bon score.
Marc Dossa
Laurent Gbagbo, à en croire Miaka Ouréto, secrétaire général du Fpi, serait en pôle position dans la course à l'élection présidentielle dont le premier tour devrait se jouer le 29 novembre. « Match wa wouyé. Il n'y a plus de match par rapport au 29 novembre. Dès le 1er décembre, nous allons nous retrouver ici pour chanter et danser pour fêter la victoire de Laurent Gbagbo », a déclaré au cours d'un meeting animé le samedi 5 septembre, l'invité du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (Cojep) d'Akoupé-Zeudji. Le disant, ce n'est pourtant pas sur les fameux sondages de Tns Sofres que le président du conseil général de Soubré a fondé son argumentaire mais plutôt sur les malaises dont ont été victimes Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, challengers déclarés de Laurent Gbagbo. « Il y a des gens qui disent qu'ils sont les héritiers d'Houphouët et que de ce fait, c'est à eux qu'il revient de diriger le pays. Contrairement à ce que certains laissent croire, nous disons que le Pdci-Rda d'Houphouët a mené un grand combat, celui d'arracher l'indépendance au colonisateur. Ce combat a été gagné. Maintenant, il est question de construire notre indépendance économique et c'est cela le combat de Laurent Gbagbo. Notre candidat n'est donc pas contre la France. Il est seulement soucieux des intérêts des Ivoiriens. Donc ceux qui croient encore à la politique du parrainage se trompent. Ce n'est pas la France qui va nous imposer son candidat. C'est Dieu qui établit les dirigeants. Laurent Gbagbo va donc gagner parce qu'il connaît son peuple et ses préoccupations. En plus, ils sont tombés tous les deux, c'est donc fini pour eux. On ne peut pas tomber et puis vouloir compétir », a asséné le secrétaire du Fpi, invitant les populations de cette commune rurale, qui dépend de la circonscription d'Anyama, à la vigilance, à quelques mois du scrutin du 29 novembre. « Il faut que vous soyez vigilants parce que ceux qui trichent sont encore là », a-t-il poursuivi. Décochant une flèche particulière au président du Rdr, il dira : « Est-ce que tu as d'abord besoin d'être président avant d'aider tes frères et sœurs qui souffrent ? ». Aux nombreuses doléances formulées par les populations par la voix de Joseph Mobio, député d'Anyama, Miaka Ouréto a promis des réponses appropriées. « Ce sont de petits problèmes, vous allez voir », a-t-il rassuré, enjoignant ses hôtes à faire le bon choix le moment venu. Situé à quelques encablures d'Attinguié, soit à 26 km d'Abidjan, Akoupé-Zeudji est un gros village Attié de la commune d'Anyama réputé être un bastion du Fpi. Selon des témoignages concordants, du fait de la mésentente entre ses cadres, le parti de Laurent Gbagbo n'y a jamais fait un bon score.
Marc Dossa
