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Économie Publié le mardi 8 septembre 2009 | Notre Voie

Adiaké : 11 tonnes de produits pharmaceutiques saisies par la police

Le chef de l’antenne de la direction de la police des stupéfiants et des drogues (DPSD) d’Aboisso et ses éléments ont réalisé un beau coup, le mardi 1er septembre, aux environs de 21 heures, à Attadjè, un village de la commune d’Adiaké. En effet, exploitant une information anonyme, les policiers de la section antidrogue du Sud Comoé ont fait une descente dans une cocoteraie située à quelques encablures d’Attadjè. Une mission difficile, mais fructueuse, d’autant plus que malgré le manque de moyens, ils ont pu saisir 11 tonnes et demie de produits pharmaceutiques non enregistrés. Selon des sources policières, tout est parti d’une information anonyme reçue le dimanche 30 août. Les flics sont informés que des individus s’adonneraient au trafic inter-états de produits pharmaceutiques non enregistrés. L’information est prise très au sérieux par le chef d’antenne qui conduit, lui-même, une équipe de cinq éléments sur le site indiqué. Arrivés nuitamment et à l’improviste sur les lieux, les policiers mettent la main sur Kouao Atté Séraphin, 18 ans, et Bobby Nanon Mathias, 19 ans, tous deux Ivoiriens et sans profession, domiciliés à Adiaké. Ces deux individus avaient en leur possession 11, 550 tonnes de produits pharmaceutiques non enregistrés, constitués d’antibiotiques, d’anti-inflammatoires, de produits classés dans la catégorie des drogues, etc. Ces marchandises, en provenance de Kumasi (Ghana), étaient dissimulées dans plusieurs ballots bien ficelés et portaient l’identité des destinataires à travers le pays. Les trafiquants ont avoué faire ce trafic depuis des années, mais au compte d’un certain Jean Tanoé, actuellement en cavale. Celui-ci emploierait plus d’une quinzaine de personnes dans son réseau. Les marchandises transitent par Joe-Wharf, un village frontalier ghanéen avant de se retrouver dans la région d’Adiaké puis à Abidjan et à travers le pays. Les policiers ont dû faire appel à un camion de dix tonnes pour les transporter à leur base à Aboisso. L’antenne de la DPSD d’Aboisso couvre une vaste zone poreuse, mais ne dispose d’aucun moyen de déplacement, dans une région frontalière où les populations ne coopèrent pas du tout avec les forces de l’ordre dans la lutte contre la fraude et les trafics illicites.

Sam K.D.
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