Alassane Ouattara et le Rdr ne sont pas dignes de confiance. En dépit de ce que le peuple de Côte d'Ivoire consent pour lui et son parti comme sacrifice, le fils de Nabintou Cissé ne cesse d'étaler son ingratitude vis-à-vis du pays. Les grandes dates de ses forfaitures et de sa mauvaise foi. La Côte d'Ivoire n'oubliera pas de sitôt toutes les misères que Alassane Ouattara et son parti le Rdr ont causées et continuent de causer au peuple et à ses Institutions. Mensonges, dénigrements systématiques du pays à l'étranger, oppositions des populations les unes aux autres, coups d'Etat et autres intrigues politiciennes constituent le lot de ses méfaits. Pourtant, lui faisant entièrement confiance, ce pays a fait de Ouattara ce qu'il n'aurait jamais été sous d'autres cieux. Voici comment il a réussi à tromper tout le monde.
1989 : Ado renie le Burkina Faso, son pays natal
C'est en 1989 que pour la première fois, les Ivoiriens entendent parler d'un certain Alassane Ouattara que Houphouët-Boigny s'apprête à faire venir en Côte d'Ivoire. " D'où vient-il, de quel pays est-il originaire et que vient-il faire en Côte d'Ivoire " ? S'interroge-t-on dans le milieu politique alors dominé par le Pdci, parti unique de l'époque. Pour répondre à ces questions pertinentes qu'il trouve gênantes pour les intérêts qui le conduisent dans ce pays, Alassane Ouattara est obligé de renier ses origines Burkinabè pour se déclarer Ivoirien. Ce qu'il cache en réalité à cette époque, c'est que Ouattara ne veut plus retourner au pays des hommes intègres parce que le pouvoir en place n'est pas prêt à l'accueillir. Cela pour avoir refusé sous le règne de Thomas Sankara d'occuper le poste de ministre de l'Economie et des Finances. En fait son pays, le Burkina Faso lui demandait de lui être reconnaissant pour l’avoir vu naître et nourri.
1990 : Houphouët-Boigny fait d'un Burkinabé un super ministre
En 1990, Houphouët-Boigny, face à une récession économique digne de ce nom est à la recherche d'un nouveau souffle. N'ayant plus confiance en ses ministres qui s'adonnent à des détournements de tous genres, le bélier de Yamoussoukro se voit dans l'obligation de recruter de nouvelles personnes pour faire face à la situation drastique du pays. C'est ainsi qu'il fait venir Alassane Ouattara dont lui seul connaît les origines. Le " vieux " n'hésite pas à recruter Alassane Ouattara comme le président du comité interministériel. Venu tout droit de la Bceao, il a pour rôle de contrôler les dépenses de l'Etat et coordonner toutes les actions des ministres. L'homme qui croyait fuir son pays pour trouver refuge en Côte d'Ivoire, se voit ainsi bombardé super ministre dans un gouvernement d'un pays dont il ne connaît pas les réalités socioculturelles et économiques.
1991 : La Côte d'Ivoire fait de Ouattara son 1er Premier ministre
Non prévu par la Constitution du 3 novembre 1963, c'est en plein multipartisme en 1990 que Houphouët-Boigny crée le poste de Premier ministre. Le tout premier de l'histoire de ce pays. Alassane Ouattara, malgré les doutes qui persistent sur ses origines à cette époque en est le premier bénéficiaire. Animé par le souci de faire plaisir aux bailleurs de fonds qui lui recommandent un Economiste à ce poste, Houphouët-Boigny confie la destinée de la Primature à Alassane Ouattara. D'ailleurs, il en profitera par la suite pour commettre plusieurs abus dont le pays porte encore les cicatrices.
1994 : Bédié cautionne la candidature de Ouattara au Fmi
Après la mort de Houphouët- Boigny, Alassane Ouattara perd la bataille de la succession qu'il engage contre Henri Konan Bédié, le dauphin constitutionnel. Il perd par la même occasion son poste de Premier ministre et devient un homme sans occupation réelle. Michel Camdessus, alors Directeur général du Fonds monétaire International qui, voyant son ami dans les cordes, décide de le " délivrer ". C'est ainsi qu'il approche Henri Konan Bédié qui vient de prendre le pouvoir en Côte d'Ivoire en vue de lui demander la caution de l'Etat. Alors que rien ne l'y obligeait, N'zueba donne un avis favorable à la requête du Dg du Fmi. C'est ainsi que Alassane est nommé dans cette Institution financière en qualité de Dga. Mais une fois à Washington, l'ingratitude aidant, Ouattara reprend le combat contre son bienfaiteur là où il l'avait laissé.
1999 : Alassane Ouattara fait tomber Bédié
La guéguerre entre Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara ressemble à l'histoire entre " Goné l'enfant " et " Diasic le Caïman ".Cette fable raconte que " Goné l'enfant " après avoir aidé " Diasic le Caïman " à retrouver son milieu naturel dans l'eau a failli être mangé par ce dernier. C'est le cas de Henri Konan Bédié qui, après avoir aidé Ouattara à trouver du travail au Fmi est l'objet de toutes sortes d'attaques de la part du Rdr et son président. Le 24 décembre 1999, le régime du " prince Nambê " taxé de tous les noms est " cueilli " comme un fruit mûr par des militaires à la solde de Alassane Ouattara. Ce coup d'Etat, le tout premier de l'histoire de cette jeune Nation reste à jamais gravé dans la mémoire collective.
2000 : Laurent Gbagbo met fin à l'exil volontaire de Ouattara
Si en 2000, Alassane Ouattara est rentré de son exil volontaire, c'est grâce à Laurent Gbagbo qui, en bon démocrate décide de ne pas lésiner sur les moyens pour respecter la Constitution dont il est le garant. Après avoir quitté la Côte d'Ivoire sur la pointe des pieds parce que rattrapé par ses propres turpitudes, Ouattara éprouve le besoin de revenir. Mais compte tenu de l'ampleur des dégâts qu'il a causés au peuple, il a peur. C'est en ce moment précis que le Président Gbagbo brandissant l'article 12 de la Constitution qui dit qu'aucun Ivoirien ne peut être contraint à l'exil le fait revenir pour participer au forum de la réconciliation national en 2001.
2002 : Gbagbo fait rentrer le Rdr dans son gouvernement
Après la première rencontre des quatre grands à Yamoussoukro, il est question de la mise en place d'un gouvernement de large ouverture. En homme respectueux de la parole donnée, Laurent Gbagbo se conforme aux résolutions de ladite rencontre. C'est ainsi que le 5 août 2002, le chef de l'Etat fait entrer le Rdr dans le nouveau gouvernement d'ouverture où les hommes de Ouattara occupent cinq postes.
19 septembre 2002
Ouattara n'est pas un homme à reconnaître ses bienfaiteurs. En septembre 2002, il confirme tout le mal qu'on sait de lui. Malgré la présence de son parti au gouvernement, Ouattara attaque les Institutions de la République et divise le pays en deux. Cela se passe dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002. En dépit de ses agissements, la Côte d'Ivoire continue d’ouvrir ses bras au plus putschiste de l’histoire.
2005 : Laurent Gbagbo autorise la candidature de Ouattara
Alassane Ouattara, jusque-là inéligible à la présidence de la République, le sera cette année. Et cela est à mettre sur le compte de la grandeur d'esprit du Président Laurent Gbagbo qui a accepté de faire violence sur lui-même en appliquant l'article 48 de la Constitution pour faire de Ouattara candidat à la prochaine présidentielle.
2009 : Ouattara insulte les Fds-Ci et félicite les ex-rebelles
Non content de la résistance farouche opposée à sa soldatesque par l'Armée régulière de Côte d'Ivoire, Ouattara n'a jamais porté Mangou et ses hommes dans son cœur. C'est à Bouaké où il était en tournée de mobilisation que le mentor des Républicains donne les preuves de cette animosité envers les Fds-Ci. Dans le fief de l'ex-rébellion, Ouattara ne s'est pas voilé la face pour insulter le Général Mangou et ses hommes qualifiant l'opération Dignité de “stupide”. Dans le même temps, il jetait la fleur aux ex-rebelles. C'est cela le vrai visage du candidat des Républicains.
Pierre Legrand
gbogoupierre@yahoo.fr
1989 : Ado renie le Burkina Faso, son pays natal
C'est en 1989 que pour la première fois, les Ivoiriens entendent parler d'un certain Alassane Ouattara que Houphouët-Boigny s'apprête à faire venir en Côte d'Ivoire. " D'où vient-il, de quel pays est-il originaire et que vient-il faire en Côte d'Ivoire " ? S'interroge-t-on dans le milieu politique alors dominé par le Pdci, parti unique de l'époque. Pour répondre à ces questions pertinentes qu'il trouve gênantes pour les intérêts qui le conduisent dans ce pays, Alassane Ouattara est obligé de renier ses origines Burkinabè pour se déclarer Ivoirien. Ce qu'il cache en réalité à cette époque, c'est que Ouattara ne veut plus retourner au pays des hommes intègres parce que le pouvoir en place n'est pas prêt à l'accueillir. Cela pour avoir refusé sous le règne de Thomas Sankara d'occuper le poste de ministre de l'Economie et des Finances. En fait son pays, le Burkina Faso lui demandait de lui être reconnaissant pour l’avoir vu naître et nourri.
1990 : Houphouët-Boigny fait d'un Burkinabé un super ministre
En 1990, Houphouët-Boigny, face à une récession économique digne de ce nom est à la recherche d'un nouveau souffle. N'ayant plus confiance en ses ministres qui s'adonnent à des détournements de tous genres, le bélier de Yamoussoukro se voit dans l'obligation de recruter de nouvelles personnes pour faire face à la situation drastique du pays. C'est ainsi qu'il fait venir Alassane Ouattara dont lui seul connaît les origines. Le " vieux " n'hésite pas à recruter Alassane Ouattara comme le président du comité interministériel. Venu tout droit de la Bceao, il a pour rôle de contrôler les dépenses de l'Etat et coordonner toutes les actions des ministres. L'homme qui croyait fuir son pays pour trouver refuge en Côte d'Ivoire, se voit ainsi bombardé super ministre dans un gouvernement d'un pays dont il ne connaît pas les réalités socioculturelles et économiques.
1991 : La Côte d'Ivoire fait de Ouattara son 1er Premier ministre
Non prévu par la Constitution du 3 novembre 1963, c'est en plein multipartisme en 1990 que Houphouët-Boigny crée le poste de Premier ministre. Le tout premier de l'histoire de ce pays. Alassane Ouattara, malgré les doutes qui persistent sur ses origines à cette époque en est le premier bénéficiaire. Animé par le souci de faire plaisir aux bailleurs de fonds qui lui recommandent un Economiste à ce poste, Houphouët-Boigny confie la destinée de la Primature à Alassane Ouattara. D'ailleurs, il en profitera par la suite pour commettre plusieurs abus dont le pays porte encore les cicatrices.
1994 : Bédié cautionne la candidature de Ouattara au Fmi
Après la mort de Houphouët- Boigny, Alassane Ouattara perd la bataille de la succession qu'il engage contre Henri Konan Bédié, le dauphin constitutionnel. Il perd par la même occasion son poste de Premier ministre et devient un homme sans occupation réelle. Michel Camdessus, alors Directeur général du Fonds monétaire International qui, voyant son ami dans les cordes, décide de le " délivrer ". C'est ainsi qu'il approche Henri Konan Bédié qui vient de prendre le pouvoir en Côte d'Ivoire en vue de lui demander la caution de l'Etat. Alors que rien ne l'y obligeait, N'zueba donne un avis favorable à la requête du Dg du Fmi. C'est ainsi que Alassane est nommé dans cette Institution financière en qualité de Dga. Mais une fois à Washington, l'ingratitude aidant, Ouattara reprend le combat contre son bienfaiteur là où il l'avait laissé.
1999 : Alassane Ouattara fait tomber Bédié
La guéguerre entre Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara ressemble à l'histoire entre " Goné l'enfant " et " Diasic le Caïman ".Cette fable raconte que " Goné l'enfant " après avoir aidé " Diasic le Caïman " à retrouver son milieu naturel dans l'eau a failli être mangé par ce dernier. C'est le cas de Henri Konan Bédié qui, après avoir aidé Ouattara à trouver du travail au Fmi est l'objet de toutes sortes d'attaques de la part du Rdr et son président. Le 24 décembre 1999, le régime du " prince Nambê " taxé de tous les noms est " cueilli " comme un fruit mûr par des militaires à la solde de Alassane Ouattara. Ce coup d'Etat, le tout premier de l'histoire de cette jeune Nation reste à jamais gravé dans la mémoire collective.
2000 : Laurent Gbagbo met fin à l'exil volontaire de Ouattara
Si en 2000, Alassane Ouattara est rentré de son exil volontaire, c'est grâce à Laurent Gbagbo qui, en bon démocrate décide de ne pas lésiner sur les moyens pour respecter la Constitution dont il est le garant. Après avoir quitté la Côte d'Ivoire sur la pointe des pieds parce que rattrapé par ses propres turpitudes, Ouattara éprouve le besoin de revenir. Mais compte tenu de l'ampleur des dégâts qu'il a causés au peuple, il a peur. C'est en ce moment précis que le Président Gbagbo brandissant l'article 12 de la Constitution qui dit qu'aucun Ivoirien ne peut être contraint à l'exil le fait revenir pour participer au forum de la réconciliation national en 2001.
2002 : Gbagbo fait rentrer le Rdr dans son gouvernement
Après la première rencontre des quatre grands à Yamoussoukro, il est question de la mise en place d'un gouvernement de large ouverture. En homme respectueux de la parole donnée, Laurent Gbagbo se conforme aux résolutions de ladite rencontre. C'est ainsi que le 5 août 2002, le chef de l'Etat fait entrer le Rdr dans le nouveau gouvernement d'ouverture où les hommes de Ouattara occupent cinq postes.
19 septembre 2002
Ouattara n'est pas un homme à reconnaître ses bienfaiteurs. En septembre 2002, il confirme tout le mal qu'on sait de lui. Malgré la présence de son parti au gouvernement, Ouattara attaque les Institutions de la République et divise le pays en deux. Cela se passe dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002. En dépit de ses agissements, la Côte d'Ivoire continue d’ouvrir ses bras au plus putschiste de l’histoire.
2005 : Laurent Gbagbo autorise la candidature de Ouattara
Alassane Ouattara, jusque-là inéligible à la présidence de la République, le sera cette année. Et cela est à mettre sur le compte de la grandeur d'esprit du Président Laurent Gbagbo qui a accepté de faire violence sur lui-même en appliquant l'article 48 de la Constitution pour faire de Ouattara candidat à la prochaine présidentielle.
2009 : Ouattara insulte les Fds-Ci et félicite les ex-rebelles
Non content de la résistance farouche opposée à sa soldatesque par l'Armée régulière de Côte d'Ivoire, Ouattara n'a jamais porté Mangou et ses hommes dans son cœur. C'est à Bouaké où il était en tournée de mobilisation que le mentor des Républicains donne les preuves de cette animosité envers les Fds-Ci. Dans le fief de l'ex-rébellion, Ouattara ne s'est pas voilé la face pour insulter le Général Mangou et ses hommes qualifiant l'opération Dignité de “stupide”. Dans le même temps, il jetait la fleur aux ex-rebelles. C'est cela le vrai visage du candidat des Républicains.
Pierre Legrand
gbogoupierre@yahoo.fr